Pour le chef de l'Etat, «le développement des pays qui en ont le plus besoin, ne pouvait être sacrifié sur l'autel de la crise». Nicolas Sarkozy s'est efforcé samedi de rassurer les pays pauvres réunis à Doha. Seul chef d'Etat des pays riches à faire le déplacement à la conférence de l'ONU sur le financement du développement, le président en exercice de l'Union européenne, qui fournit à elle seule 60% de l'aide publique mondiale au développement, a assuré qu'elle respecterait ses promesses.