Bien que l’Afrique contribue de manière significative aux gaz à effet de serre (GES) émis à partir d’autres sources que les carburants fossiles, il semble qu’elle absorbe plus de carbone qu’elle n’en relâche dans l’atmosphère, selon CarboAfrica, un programme de recherche international auquel contribuent 15 institutions africaines et européennes ainsi que la FAO. [suite...] L'étude par CarboAfrica des feux de forêt dans le parc Kruger (Afrique du Sud), des flux de dioxide de carbone dans les forêts humides du Ghana et des modèles climatiques au Soudan montre qu'en dépit de sa contribution mineure aux émissions de GES à partir des carburants fossiles - moins de 4% du total - l'Afrique apporte une contribution majeure en ce qui concerne les émissions mondiales à partir de sources naturelles. Selon Mme Semedo, une gestion appropriée des sols, notamment les pratiques de conservation, permettrait de réduire les émissions de GES de l'agriculture tout en améliorant la productivité et en protégeant l'agriculture des aléas du changement climatique . Autre priorité pour l'Afrique : en conformité avec la Convention des Nations Unies sur le changement climatique, il convient d'éviter la déforestation et d'élargir le couvert forestier.