C’est ce qui pourrait arriver après la décision de cinq institutions financières internationales - HSBC, Crédit Agricole, Munich Re, Standard Chartered et Swiss Re - de signer un nouveau code d’éthique de l’organisation britannique Climate Group, qui réunit acteurs privés et publics dans l’action contre le réchauffement climatique. Baptisé « Les principes du climat », ce code va au-delà d’un simple engagement à réduire les émissions de CO2. Il a l’ambition de donner au secteur financier un cadre qui prévoit des actions concrètes à tous les niveaux pour lutter contre le réchauffement climatique. Il se décline dans tous les secteurs : investissement, assurance, banque de détail, activité de recherche… L’engagement le plus fort concerne les demandes de financement : ces institutions devront demander à leurs clients de dévoiler les émissions de CO2 des projets à financer et de chercher des solutions pour les réduire ou les compenser. Les cinq signataires devront tenir compte de la gestion du carbone et du risque climatique dans leurs décisions d’investissement, dans les conseils donnés à leurs clients, dans la conception de leurs produits et services. Ils promettent également de faire des efforts pour financer le développement des technologies propres. Jusqu’où ira concrètement l’engagement des financiers ? Tout reste à faire mais ils devront publier chaque année les résultats de leurs actions sur une série d’indicateurs clés. Des échanges de bonnes pratiques sont également prévus.