C'est la première bonne nouvelle de ce début d'année et une victoire pour notre association : le projet de loi grenelle 2 adopté le 7 janvier en conseil des ministres prévoit d'interdire la publicité en faveur des pesticides utilisés par les particuliers.
On le sait depuis longtemps, les pesticides utilisés par les jardiniers amateurs pour désherber cours, allées et jardins, contribuent incontestablement à la pollution des eaux comme le démontrent les campagnes de mesures : ainsi en France, le dernier bilan réalisé sur l'année 2005 par l'IFEN, met en évidence la présence de l'Ampa, du Diuron, et du Glyphosate, dans 56, 34 et 31 % % des points de mesure ; en Bretagne, dans 40 % des eaux superficielles analysées, le glyphosate et l'Ampa dépassent le seuil de concentration de 0,1 µg/l.
Malgré cette importante contamination des eaux, de vastes campagnes promotionnelles ont encouragé ces dernières années l'usage de ces produits par les particuliers. Cette déferlante publicitaire, banalise l'utilisation de produits dangereux pour l'environnement et la santé publique, et parfois même discrédite les méthodes de désherbage non chimiques. Elle contrarie les efforts engagés, notamment en Bretagne, par les associations et les collectivités pour informer le public et réduire l'usage des pesticides, afin de restaurer la qualité des eaux et de préserver la biodiversité des milieux aquatiques.
Pour mettre fin à cette incohérence, Eau & Rivières de Bretagne et les associations de consommateurs ont mené ces dernières années de multiples actions : réalisation d'enquêtes dans les lieux de distribution, procès à l'encontre des firmes pratiquant des publicités mensongères, interventions nombreuses auprès des parlementaires et des ministères concernés pour que soient interdites ces campagnes publicitaires.
Cette interdiction demandée par Eau & Rivières avait été soutenue par plusieurs parlementaires bretons, en juin dernier, à l'occasion de l'examen par le parlement du projet de loi sur la responsabilité environnementale. Mais le gouvernement s'y était à l'époque opposé. Il a heureusement changé d'avis : le Ministre de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire, vient de reprendre cette demande à son compte puisque cette interdiction est intégrée au projet de loi Grenelle 2 (article 40 ) adopté ce mercredi 7 janvier au conseil des Ministres.
Eau & Rivières de Bretagne se réjouit de cette décision. C'est une très bonne nouvelle pour la reconquête de l'eau et l'efficacité des politiques environnementales. Reste encore, à interdire la vente en libre service de ces pesticides, et à engager des efforts identiques de réduction de l'emploi de ces poisons dans les domaines professionnels (paysagistes, horticulture, agriculture.).
On le sait depuis longtemps, les pesticides utilisés par les jardiniers amateurs pour désherber cours, allées et jardins, contribuent incontestablement à la pollution des eaux comme le démontrent les campagnes de mesures : ainsi en France, le dernier bilan réalisé sur l'année 2005 par l'IFEN, met en évidence la présence de l'Ampa, du Diuron, et du Glyphosate, dans 56, 34 et 31 % % des points de mesure ; en Bretagne, dans 40 % des eaux superficielles analysées, le glyphosate et l'Ampa dépassent le seuil de concentration de 0,1 µg/l.
Malgré cette importante contamination des eaux, de vastes campagnes promotionnelles ont encouragé ces dernières années l'usage de ces produits par les particuliers. Cette déferlante publicitaire, banalise l'utilisation de produits dangereux pour l'environnement et la santé publique, et parfois même discrédite les méthodes de désherbage non chimiques. Elle contrarie les efforts engagés, notamment en Bretagne, par les associations et les collectivités pour informer le public et réduire l'usage des pesticides, afin de restaurer la qualité des eaux et de préserver la biodiversité des milieux aquatiques.
Pour mettre fin à cette incohérence, Eau & Rivières de Bretagne et les associations de consommateurs ont mené ces dernières années de multiples actions : réalisation d'enquêtes dans les lieux de distribution, procès à l'encontre des firmes pratiquant des publicités mensongères, interventions nombreuses auprès des parlementaires et des ministères concernés pour que soient interdites ces campagnes publicitaires.
Cette interdiction demandée par Eau & Rivières avait été soutenue par plusieurs parlementaires bretons, en juin dernier, à l'occasion de l'examen par le parlement du projet de loi sur la responsabilité environnementale. Mais le gouvernement s'y était à l'époque opposé. Il a heureusement changé d'avis : le Ministre de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire, vient de reprendre cette demande à son compte puisque cette interdiction est intégrée au projet de loi Grenelle 2 (article 40 ) adopté ce mercredi 7 janvier au conseil des Ministres.
Eau & Rivières de Bretagne se réjouit de cette décision. C'est une très bonne nouvelle pour la reconquête de l'eau et l'efficacité des politiques environnementales. Reste encore, à interdire la vente en libre service de ces pesticides, et à engager des efforts identiques de réduction de l'emploi de ces poisons dans les domaines professionnels (paysagistes, horticulture, agriculture.).