nouvelle étude sur les effets du Round Up ®
Pour la première fois, les mécanismes de la toxicité de quatre différentes formulations de Roundup® ont été mis en évidence (1) sur des cellules humaines dans une nouvelle étude ( de l’équipe du Professeur Gilles Eric Seralini publiée dans la revue scientifique américaine de renom « Chemical Research in Toxicology ». L’étude montre que ces formulations (2) de Round Up® agissent à des doses infinitésimales (dilués jusqu'à 100.000 fois ou plus) et elles programment la mort cellulaires en quelques heures, ainsi que des dommages des membranes et de l'ADN, et empêchent la respiration cellulaire. Différents types de cellules humaines ont été étudiées : des cellules de nouveau-né fraîchement issues de cordon ombilical, ou de lignées moins sensibles spécialement utilisées pour mesurer la toxicité des polluants. L’étude montre également que le mélange de différents constituants adjuvants (3) des Roundup® amplifie l'action du principe actif de l'herbicide, le glyphosate; et qu’un de ses produits de transformation (l’AMPA) peut être encore plus toxique. Cela est grandement sous-estimé par la réglementation actuelle qui ne tient pas compte de ces phénomènes et fixe par exemple des Limites Maximales en résidus pour le glyphosate, quelle que soit sa formulation de vente.
Le Roundup, premier désherbant vendu au monde commercialisé par le géant américain Monsanto, programmerait la mort des cellules humaines. C'est un universitaire français de Caen, Gilles-Eric Seralini, qui vient d'en faire la démonstration. « Nous avons travaillé sur des cellules de nouveau nés avec des doses de produits 100 000 fois inférieures à celles avec lesquelles le jardinier lambda est en contact. Les Roundup programment la mort des cellules en quelques heures », a déclaré le professeur de biologie moléculaire auteur d'une étude financée par la Fondation de France et mise en ligne, fin décembre, par la revue Chemical Research in toxicology. Depuis, elle fait grand bruit.
Monsanto dément la thèse avancée sur la dangerosité du Roundup sur la santé humaine même à dose infinitésimale. Monsanto France (basée à Bron), soupçonne que les travaux de Gilles-Eric Seralini, aussi chercheur du Comité de recherche et d'information indépendante sur le génie génétique, n'ont qu'une vocation, celle de « dénigrer un produit […] qui a fait la preuve de sa sécurité sanitaire depuis 35 ans dans le monde ». « Roundup n'a pas été conçu pour autre chose que désherber. Les travaux régulièrement effectués par M. Seralini constituent un détournement systématique de l'usage normal du produit », a déclaré Monsanto France.