Le jugement des Français sur les partenariats ONG / entreprises | |
92% des Français jugent les partenariats entre les ONG et les entreprises légitimes, 44% les estimant même « tout à fait légitimes ». La stratégie adoptée par WWF est particulièrement avalisée par la population hexagonale. Les Français montrent en effet une nette préférence pour une logique de partenariat sur le long terme entre associations écologistes et entreprises privées, au détriment d’autres pratiques, notamment l’appel au boycott ou la réparation des dégâts environnementaux grâce à la collecte de dons auprès des entreprises. Consulter les résultats de l'étude | |
Entreprises et ONG : des relations parfois ambiguës Le risque de perte d'indépendance est non nul. Il est d'ailleurs appréhendé par 63% des sondés. Ils sont même 49% des personnes interrogées à penser que les partenariats entre entreprises et associations environnementales ''ne sont pas crédibles'' et dénoncent ''une stratégie de communication''. La ''perte d'indépendance'' concerne donc le WWF International mais pas seulement si l'on en croit l'ouvrage ''Green Inc.'', publié en septembre 2008 par la journaliste américaine Christine MacDonald et qui cite d'autres ONG environnementales telles que The Nature Conservancy, Conservation International et le Sierra Club. L'auteur dénonce les alliances douteuses avec les plus gros pollueurs - groupes pétroliers et miniers notamment - qui compteraient parmi les généreux donateurs de ces ONG. L'auteur dénonce également le ''greenwashing'' (publicité utilisant de manière mensongère le message écologique) opéré par ces entreprises partenaires des ONG. Ces dernières leur permettraient de verdir leur image à peu de frais en associant leur logo. D'autant plus que les résultats d'une étude Ifop ''Green Label'', publiée en 2008, montrent que le consommateur percevrait le ''Panda'' du WWF comme un éco-label. |