Le «Grenelle de la mer» se penche sur la gouvernance maritime européenne Un des groupes mis en place par le ministère de l’Ecologie émet un grand nombre de recommandations pour l’UE. ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, s’est vu remettre, mardi 9 juin à Paris, quatre rapports élaborés dans le cadre du «Grenelle de la mer». L’un d’eux contient nombre de propositions européennes. En présentant les objectifs du Grenelle de la mer, Jean-Louis Borloo avait jugé que «l’enjeu de la mer n’est pas, en Europe, porté à sa juste mesure», évoquant également la création d’un «ONU de la mer». De son côté, le chargé de programme «Pêche durable» du WWF-France, Charles Braine, estime que si le mouvement du Grenelle est globalement positif, «sur les domaines qui sont déjà visés par l’Europe, on pourrait déjà arriver au niveau de l’Europe». «Nous serions bien prétentieux de proposer des choses dans des domaines environnementaux, notamment sur la pêche, au niveau européen.» Dans un document intitulé «Grenelle de la mer. Progrets et regrets», France nature environnement, qui regroupe plusieurs associations environnementales s’est notamment félicité des propositions du groupe sur les pavillons de complaisance. Mais le mouvement a également souligné que contrairement au Grenelle de l’environnement, aucun calendrier n’avait été précisé, et que personne n’avait hiérarchisé les mesures proposées.