Bio Cohérence, un défi de communication
Curieux paradoxe que celui que doit résoudre Bio Cohérence. Renforcer la filière du bio, lui redonner un sens qui menace parfois de se carapater, mais pour cela prendre le risque de l’effet inverse : la confusion, l’incompréhension, les affrontements. Et là, ô étonnement… c’est un problème de communication qui se pose ! C’est la stratégie de communication de Bio Cohérence qui va déterminer de son succès, et de l’image du bio dans les années à venir. Raison de plus pour tenter de brosser sa problématique de communication. L’arrivée du label Bio Cohérence, annoncée le 12 avril 2010, a généré beaucoup d’attention, d’intérêt voire de perplexité. Encore un label bio ? Plus bio que le bio ? Oui, et avec raison : depuis le 1er janvier 2009, le bio public français (AB) ne peut globalement pas être plus exigeant que le bio européen, et sur certains points c’est un véritable recul. Mais c’est tout le contexte qui évolue : le bio commence à être de plus en plus représenté par la grande distribution, avec une mentalité qui n’est pas celle des petits producteurs bio (de gros volumes, de la culture intensive, du suremballage, des importations massives, des marges plus petites pour les producteurs et de plus en plus grandes pour les distributeurs). De fil en aiguille, le bio se déconstruit, perd… de sa cohérence. C’est tout le but de ce nouveau label, fruit du travail d’un groupe d’acteurs historiques du bio, réunis sous le nom d’Alternative Bio 2009. retrouvez le communiqué complet de la FNAB au 21 mai 2010 - retrouvez le communiqué de presse de la FNAB
retrouvez les chiffres complet de l'Agence Bio