Trente villes du monde s'engagent pour un éclairage public durable
« Nous pensons que beaucoup de villes pourraient réduire de moitié leur consommation d’électricité liée à l’éclairage ». Maire Adjoint de Lyon et Président de l’association LUCI, Jean-Michel Daclin présentait hier à Paris la « Charte internationale des villes pour un éclairage public durable ». Un texte que s’apprêtent à parapher une trentaine des 63 membres de ce réseau regroupant des métropoles du monde entier. Au-delà des enjeux techniques - comme l’utilisation de luminaires LED – cet engagement vise surtout à édifier quelques grands principes « durables » pour la lumière dans la ville. Un démarche qui passe d’abord par une meilleure intégration de l’éclairage dans les politiques de développement urbain. Il s’agit notamment de créer des ambiances lumineuses plus douces et donc plus agréables pour les habitants.
En France, Toulouse se distingue avec une expérimentation d’éclairage dynamique lancée en mars 2009 dans le quartier de Saint-Etienne. Associant système de détection de présence et lampadaires LED, ce système permet de faire varier la luminosité de 40 W à 118 W lors du passage d’un piéton.