Convaincu que les élus locaux sont un interlocuteur incontournable pour nombre de ses activités, General Electric Energy a noué il y a deux ans un partenariat avec l'Assemblée des régions d'Europe (ARE). L'objectif, parfaitement assumé, est de sensibiliser les représentants de ces 270 régions de 33 pays aux problématiques énergétiques, tout en faisant la promotion des solutions estampillées GE, sur toutes les énergies (thermique, nucléaire, solaire ou éolienne). Dans le cadre de ce partenariat, GE Energy envoie donc ses émissaires présenter dans les régions intéressées ses solutions les mieux adaptées au contexte et organise régulièrement des journées d'information.
Mardi dernier à Bracknell (Angleterre), le programme portait sur les réseaux intelligents. En favorisant le dialogue entre le client final et le producteur d'énergie via des compteurs intelligents, ils doivent permettre une meilleure gestion de l'offre et de la demande, un lissage et, in fine, une réduction de la consommation d'énergie. Des problématiques très distinctes selon les régions ne donnent que plus de poids au contact avec leurs représentants. Avec son marché dérégulé, l'Angleterre, où GE Energy est très présent, constitue une parfaite vitrine pour ses « smart grid » (réseaux intelligents).
C'est donc pendant la semaine du Sommet de l’UE, en réaffirmant son engagement pour un futur à basse consommation, que l’Assemblée des Régions d’Europe (ARE) a organisé, en collaboration avec GE Energy, des représentants régionaux et des experts en énergie, une journée pour présenter des actions viables pour la construction d’un territoire européen utilisant l’énergie de manière rationnelle. « Une grande partie du succès de la Stratégie européenne Energie 2020 dépend des politiques et des actions régionales : les régions ont prouvé qu’elles étaient plus efficaces et actives que les autres niveaux de gouvernance. Mon Comté, le Hampshire, nous avons déjà mis en place des solutions concrètes et innovantes. » a déclaré Mel Kendal, Conseiller régional du Hampshire (UK). « Toutefois, nous devons encore améliorer nos politiques énergétiques et nous devons le faire rapidement si nous voulons nous sortir de la crise environnementale dans les années à venir. C’est le but de notre événement d’aujourd’hui » conclut-il.
A l'instar du Suédois Kenneth Backgaard (président du groupe de travail de l'ARE sur l'énergie et le climat) et de l'Anglais Melville Kendal (du Comté du Hampshire), les membres de l'ARE s'avouent globalement séduits par l'éventail des problématiques abordées et des solutions proposées par GE. Tout en se défendant de toute collusion, les commandes publiques étant soumises à appels d'offres au-delà d'un certain montant. « Nous sommes habitués à travailler avec des entreprises privées, par exemple depuis plusieurs années nous avons une collaboration très fructueuse avec Veolia », témoigne Melville Kendal. « Nous avons récemment assisté à une conférence passionnante de Johnson Controls (acteur clé dans l'efficacité énergétique des bâtiments, ndlr) », renchérit Kenneth Backgaard.
Dans le même temps, les régions se désolent de leurs difficultés à accéder aux fonds européens, notamment à l'enveloppe de 8 milliards d'euros du fonds de cohésion dédiée à l'efficacité énergétique, à ce jour largement inutilisée.
Plus d'informations :
La Stratégie européenne Energie 2020
- L'étude de l’ARE « Régions : des politiques énergétiques durables »
- L’enquête de l’ARE « L’investissement régional dans des projets énergétiques »
Voir en ligne : La Stratégie européenne Energie 2020