Comme chaque année, Greenpeace publie son rapport sur le Cloud Computing et les centres de données pour déterminer les entreprises les plus « écolos », et celles pour qui les problématiques de développement durable sont plus des arguments publicitaires que des réalités. Selon l'association, les data-centers consomme aujourd'hui entre 1,5% et 2% de l'énergie totale produite dans le monde (+12% en un an). Un chiffre qui devrait quadrupler dans les années à venir.
Greenpeace ne critique cependant pas nécessairement cette évolution. La dématérialisation des documents et la virtualisation des services étant souvent plus « propres » que les solutions proposées précédemment. En plus de la consommation globale, le rapport étudie l'origine de l'électricité utilisée par les géants IT du secteur (nucléaire, charbon ou énergies renouvelables).
Problème, ces données ne sont pas aisément trouvables. Les entreprises ne souhaitent en effet souvent pas communiquer sur ce point. Greenpeace a donc dû, selon son propre aveu, souvent s'appuyer sur des estimations. Et a décidé d'ajouter un critère sur la transparence des 10 plus grosses sociétés consommatrices de serveurs lames et de baies au monde (ce qui, curieusement, donne un classement sur le Cloud sans Salesforce.com).
Résultat, Yahoo ! se voit décerner un satisfecit pour ses efforts de transition vers des énergies plus propres. Google, qui doit ouvrir un nouveau data-center alimenté par des éoliennes, bénéficie également de l'indulgence de l'association. Enfin Amazon Web Services, un fournisseur de plate-forme, d'outils et de stockage complète ce trio de bons élèves.
A l'inverse, Apple et Facebook sont sévèrement critiqués pour l'utilisation (indirecte mais massive) du charbon. C'est surtout Apple qui s'attire les foudres de ces observateurs qui épinglent la volonté systématique des décideurs de la marque d'installer leurs infrastructures dans des zones où l'énergie est à faible coût mais très polluante. Apple en effet récemment annoncé qu'il allait ouvrir un nouveau centre en Caroline du Nord, après avoir hésité avec le Midwest (deux régions connues pour leurs usines à charbon).
Quant au classement de la transparence de ces informations, l'opacité est la règle chez tous les acteurs. A une (relative) exception : Akamai, qui se prête visiblement (presque) de bonne grâce à l'exercice. Le pire élève sur ce point (comme sur d'autres critères) est, de loin, Twitter.Traditionnellement, les compagnies se refusent à tout commentaire sur ce rapport. Cette année ne fait pas exception à la règle.
Le rapport "How Dirty is your Data ?"
Greenpeace ne critique cependant pas nécessairement cette évolution. La dématérialisation des documents et la virtualisation des services étant souvent plus « propres » que les solutions proposées précédemment. En plus de la consommation globale, le rapport étudie l'origine de l'électricité utilisée par les géants IT du secteur (nucléaire, charbon ou énergies renouvelables).
Problème, ces données ne sont pas aisément trouvables. Les entreprises ne souhaitent en effet souvent pas communiquer sur ce point. Greenpeace a donc dû, selon son propre aveu, souvent s'appuyer sur des estimations. Et a décidé d'ajouter un critère sur la transparence des 10 plus grosses sociétés consommatrices de serveurs lames et de baies au monde (ce qui, curieusement, donne un classement sur le Cloud sans Salesforce.com).
Résultat, Yahoo ! se voit décerner un satisfecit pour ses efforts de transition vers des énergies plus propres. Google, qui doit ouvrir un nouveau data-center alimenté par des éoliennes, bénéficie également de l'indulgence de l'association. Enfin Amazon Web Services, un fournisseur de plate-forme, d'outils et de stockage complète ce trio de bons élèves.
A l'inverse, Apple et Facebook sont sévèrement critiqués pour l'utilisation (indirecte mais massive) du charbon. C'est surtout Apple qui s'attire les foudres de ces observateurs qui épinglent la volonté systématique des décideurs de la marque d'installer leurs infrastructures dans des zones où l'énergie est à faible coût mais très polluante. Apple en effet récemment annoncé qu'il allait ouvrir un nouveau centre en Caroline du Nord, après avoir hésité avec le Midwest (deux régions connues pour leurs usines à charbon).
Quant au classement de la transparence de ces informations, l'opacité est la règle chez tous les acteurs. A une (relative) exception : Akamai, qui se prête visiblement (presque) de bonne grâce à l'exercice. Le pire élève sur ce point (comme sur d'autres critères) est, de loin, Twitter.Traditionnellement, les compagnies se refusent à tout commentaire sur ce rapport. Cette année ne fait pas exception à la règle.
Le rapport "How Dirty is your Data ?"