Avec Plume, le CNRS veut mutualiser les compétences informatiques, mais aussi dénombrer les différents logiciels développés au sein des laboratoires de recherche. Plume est un projet original, lancé en 2007 par le CNRS, et qui fait aujourd’hui son premier bilan. État des lieux avec Teresa Gomez-Diaz, ingénieure de recherche au CNRS.
Le projet Plume a pour objectif de Promouvoir les Logiciels Utiles, Maîtrisés et Économiques à destination de la communauté de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR). Le premier objectif de ce programme est de mutualiser les compétences informatiques. Cette action passe par l’écriture de fiches portant sur les logiciels libres utilisés par la communauté scientifique. Aujourd’hui, près de 600 de ces fiches sont accessibles. Elles forment autant de guides pratiques pour les logiciels open source les plus populaires. Second volet de ce projet, Relier (Référencer les Logiciels Internes de l’Enseignement supérieur et de la Recherche) : « Beaucoup de logiciels ont été créés pour les besoins de la recherche. Ils n’étaient toutefois pas catalogués. Difficile de savoir alors si un logiciel existe et s’il pourrait être utile pour d’autres laboratoires. » Les fiches sont ici plus courtes, dans le but de maximiser les contributions de la part des développeurs. Si Relier référence tous les logiciels écrits en interne, plus de 60 % s’avèrent accessibles sous licence open source. Une excellente nouvelle. Des fiches ‘ressources’ sont également accessibles au sein du projet Plume. Elles permettront de répondre à certaines questions, comme les problèmes de licences et de droit d’auteur, l’intérêt des licences libres, l’hébergement des logiciels sur des “forges” externes, etc. Une des fiches les plus consultées reste la FAQ licence et copyright. Ceci montre bien l’intérêt des chercheurs pour les questions légales, mais aussi le succès du projet Plume dans son ensemble.
Notez enfin que l’équipe de Plume organise des journées thématiques, en direct, ou en collaboration avec les délégations régionales du CNRS. Vous en trouverez le détail sur le site officiel de cette initiative.
Par : David Feugey