Quelques éléments quotidiens d'informations pour construire une terre responsable et durable. Pour la prise en compte de la diversité et de la biodiversité. Des éléments de d'informations sur nos besoins en énergie et l'efficacité énergétique. « Les hommes ont construit trop de murs et pas assez de ponts » Isaac Newton
(...) Si pour l’instant c’est loin d’être le cas, il n’est pas utopique d’imaginer d’ici plusieurs décennies un réseau électrique avec uniquement des sources renouvelables. RTE n’est pas contre : nous sommes prêts à relever le défi. On cherche à avoir un parc le plus diversifié possible pour assurer au mieux l’équilibre offre/demande, a expliqué Hervé Mignon. Bernard Chabot, consultant, estime également que c’est tout à fait réalisable mais que cela nécessitera de mettre en place un éventail de solutions incluant une réduction de la demande, un meilleur couplage météo/demande et le développement de nouvelles formes de stockage.
En Allemagne, l’expérience Kombikraftwerk menée par plusieurs industriels des EnR a prouvé la possibilité de créer un réseau 100% EnR et de fournir de l'électricité renouvelable en continu, en fonction de la demande, de manière fiable et indépendante des conditions météorologiques. Ainsi en combinant l’éolien et le photovoltaïque (source intermittente) à des sources mobilisables sur demande comme le biogaz ou l’hydraulique (station de pompage), les auteurs du projet fournissent 4,15 millions de kWh soit l’équivalent des besoins d’une ville de 12.000 habitants à partir de 36 centrales dispersées sur le territoire (...)
Michelle BELLON, Présidente d’ErDF, s’inquiète du risque que le développement des installations photovoltaïques pourrait faire courir au réseau électrique de distribution dans notre pays. Les professionnels de la filière tiennent à rassurer leurs concitoyens : il n’est pas nécessaire d’apporter des modifications majeures à notre réseau tant que la France ne disposera pas d’un parc d’une puissance 100 fois supérieure à celui d’aujourd’hui.
Enerplan répond aux inquiétudes de la présidente d'Erdf
Mercredi 23juin, dans un communiqué, l'association professionnelle de l'énergie solaire, Enerplan, invite Mme Bellon, présidente d'ErDF, à découvrir les bonnes pratiques du gestionnaire de réseau allemand, pays où la production d'électricité photovoltaïque est importante.
Mardi 22, au cours d'un colloque de l'Union française de l'électricité intitulé « l'industrie électrique, filière d'excellence pour la France », la présidente d'Erdf a fait part de ses inquiétudes vis-à-vis du développement du photovoltaïque. Elle avait précisé que la croissance du photovoltaïque en France faisait courir des "risques de black-out complet » du fait de « problèmes d'équilibre offre-demande de la boucle locale".
La réponse d'Enerplan est rédigée comme suit. « Bien que la France soit encore loin de ses objectifs de déploiement des énergies renouvelables, ErDF s'inquiète de sa capacité à gérer l'augmentation du parc solaire photovoltaïque. Pour rassurer Mme Bellon, présidente d'ErDF, nous l'invitons en Allemagne qui a déjà dépassé dans son mix électrique le seuil d'1% d'électricité solaire qu'a retenu le Grenelle de l'Environnement pour 2020 en France. Cette visite sera l'occasion de prouver par la réalité que si peu d'électricité solaire ne déstabilise pas le réseau électrique allemand. Qui plus est, ce sera l'occasion pour ErDF de s'initier aux bonnes pratiques du gestionnaire de réseau pour connecter les installations photovoltaïques outre Rhin. »
Réponse du SER - SOLER
Le communiqué du SER est rédigé comme suit : "Il y a déjà un an, une étude européenne, regroupant distributeurs, producteurs, fabricants, agences nationales de l’énergie et laboratoires de recherche, intitulée « Intégration de source d’énergies décentralisées dans le système électrique d’aujourd’hui *» a été publiée. Cette étude conclut que les réseaux européens actuels peuvent accueillir aisément un grand nombre de sources de production d’électricité décentralisée. Le parc photovoltaïque allemand, qui représente plus de 10 000 MW, fait la preuve de la pertinence des résultats de cette étude.
Appliquée au cas français, cette étude démontre qu’aucun changement majeur n’est nécessaire jusqu’à ce que 10 % des consommateurs d’électricité soient équipés d’installations de 5 KW. Il serait nécessaire, en revanche, pour atteindre 20 %, de moderniser le système de gestion du réseau.
Le nombre de producteurs s’élève aujourd’hui à 0,1 % des consommateurs en France métropolitaine. Cela signifie qu’aucun risque de black-out n’est à craindre. Il faut néanmoins anticiper le développement de cette forme d’électricité et son accueil sur le réseau, même si la limite qui pourrait impliquer une nouvelle structuration du réseau est encore lointaine. « D’ores et déjà, les industriels travaillent sur les réseaux de demain qui permettront de gérer les flux d’électricité de façon beaucoup plus décentralisée qu’aujourd’hui », explique Arnaud MINE, Président de SER-SOLER.
La directive européenne du 19 mai 2010 relative à la performance énergétique des bâtiments a été publiée au Journal officiel de l'Union européenne du 18 juin 2010. Cette directive a été adoptée par le parlement européen en vue, d'une part, d'intégrer les modifications apportées à la directive européenne n°2002/91/CE du 16 décembre 2002, et d'autre part, d'aider l'Union européenne à atteindre son engagement de réduire, d'ici à 2020, les émissions globales de gaz à effet de serre d'au moins 20% par rapport aux niveaux de 1990 (et de 30% en cas de conclusion d'un accord international). Voir la directive, cliquez-ici
L'Ademe a dressé le bilan de son fonds démonstrateur de recherche, levier de l'Etat pour faire donner du souffle aux technologies vertes de rupture. A cette occasion, 5 des candidats à financement dans les smart grids ont été présentés.L’Ademe peut s’enorgueillir de son fonds démonstrateur de recherche. Ce fonds a été créé en 2008 pour permettre aux chercheurs de valider leur innovation dans les conditions réelles des technologies de laboratoire. Objectif : faire « gagner quelques années à des projets innovants situés sur des marchés stratégiques », avait indiqué lors du lancement du fonds Luc Chatel, alors secrétaire d’Etat chargé de l’industrie. Le mode d’action est des plus simple : une feuille de route est rédigée dans un domaine que le fonds souhaite cibler, puis un appel à manifestation d’intérêt (AMI) est lancé.
Zoom sur les smartgrids
L’Ademe a rendu publiques plusieurs fiches projets dont 5 concernant les réseaux et systèmes électriques intelligents (smart grids) qui ne préjugent pas de leur sélection: "les projets en ligne ne sont pas des projets retenus mais des projets candidats", précise l'Ademe.
Le projet : SPIDEIR (Système de pilotage intelligent de la demande et des effacements pour l’insertion des énergies renouvelables) Au pilotage : Poweo, le CEA - Ines et Wirecom technologies L'idée : Il s'agit d'un « système d’agrégation permettant de lisser les courbes de consommation d’électricité de façon incitative ou pilotée pour favoriser l’insertion des énergies renouvelables ». Spideir est un projet d’une durée de 3 ans qui « implique trois acquisitions : des courbes de charge sur 5.000 foyers répartis sur le territoire; des données par usages, sur 100 sites équipés de dispositifs actifs de maîtrise de la demande d’électricité ainsi que sur 5 à 10 maisons équipées de panneaux solaires couplés à un dispositif de stockage ». Le projet : MILLENER (Mille installations de gestion énergétique dans les îles) Au pilotage : EDF, Schneider Electric, Tenesol, Saft, BPLGlobal, Deltadore, Edelia. L’idée : Il s'agit de « contribuer à réduire les consommations électriques des clients et de mieux insérer les énergies renouvelables intermittentes dans les réseaux de distribution dans le but de garantir, en temps réel, l’équilibre entre la demande d’électricité et la production » dans le cadre d’un réseau isolé non-interconnecté. Le projet vise à éviter 500 MWh par an, avec des expérimentations en Corse, en Guadeloupe et à la Réunion, auprès de 1000 clients. Le projet : OMERE (Optimisation et maîtrise des énergies renouvelables et du réseau électrique) Au pilotage : General Electric, le CEA-INES, Séché Environnement, SRD-Sorégies, Université Paris-Dauphine, UTBM. L’idée : Omere entend « mettre en œuvre un panel complet de solutions pour l’optimisation des réseaux électriques et l’amélioration de leur fiabilité », par le biais des énergies renouvelables, du stockage, de la distribution et de la maîtrise de la demande. Prévue pour débuter en 2011, l'expérimentation aurait lieu « sur la plateforme de tests de l’INES en Isère, sur des sites de production et de distribution de Séché et SRD-Sorégies dans le Poitou, et dans un écoquartier ». Le projet : REFLEXE Au pilotage : Veolia environnement et Alstom power, le CEA-INES, Sagem Com, SupElec L’idée : le projet REFLEXE vise, via « une centrale de gestion informatisée reliant des producteurs indépendants d’énergie connectés au réseau (stations d’épuration, centrales photovoltaïques, installations de stockage par batteries NiMH, stations de pompage du réseau d’eau potable).à favoriser un équilibre de la demande en fonction des capacités de fournitures d’électricité pour faire des économies de puissance et à définir des modèles économiques pérennes ». Les phases d’études et de mise en œuvre du projet pourraient débuter au cours du dernier trimestre 2010, pour une durée de 12 mois.
Le projet : Smart ZAE Au pilotage : SCLE SFE (concepteur et intégrateur de systèmes pour le Ferroviaire et l'Energie), Cirtem, Sevil et Laplace. L’idée : Smazrt ZAE entend démontrer « que, grâce à des moyens de production d’énergies renouvelables, de stockage à faible impact environnemental et de gestion technique centralisée), une zone d’activités économiques (ZAE) peut constituer une «brique élémentaire» du réseau de distribution électrique ».Le pilote serait « déployé sur un site de Toulouse, déjà équipé de 125 kW de photovoltaïque et 15 kW d’éolien. Un volant d’inertie de 10 kW sera développé de 2010 à 2012 de façon à équiper le site d’un stockage inertiel de 100 kW en 2012 ».
L'engouement actuel pour l'énergie solaire photovoltaïque fait courir des risques de coupures d'électricité au niveau local, si la production dépasse la demande et provoque une «surtension», a mis en garde la présidente d'ErDF, Michelle Bellon. «Il y a en France un engouement un peu intéressé» pour le photovoltaïque «car il y a quand même un effet d'aubaine assez fabuleux» du notamment aux tarifs de rachat de l'électricité verte, a déclaré la présidente du gestionnaire du réseau de distribution d'électricité. Cet engouement conduit à une multiplication extrêmement rapide du nombre de panneaux solaires installés en France, a-t-elle souligné.
Il y avait ainsi 45.000 panneaux photovoltaïques raccordés au réseau électrique d'ErDF à la fin 2009, selon elle. «Nous nous attendons cette année à plus de 75.000 raccordements nouveaux, 120.000 l'année prochaine, 150.000 en 2012», a déclaré Mme Bellon. «Ce qui veut dire qu'à fin 2013, nous devrions avoir plus de 500.000 producteurs décentralisés raccordés sur le réseau», a-t-elle affirmé au cours d'un colloque de l'Union française de l'électricité. «Comment va-t-on gérer toute cette production non prévisible, aléatoire? Ca va être extrêmement complexe», a-t-elle pointé, soulignant que dans certains départements, «comme les Landes», les projets de raccordements photovoltaïques «sont à hauteur de 5 fois la consommation de pointe du département».
La présidente d'ErDF a estimé que cette situation faisait courir des «risques de black-out complet par surtension» si les panneaux photovoltaïques se mettent à produire «plus que ce qu'on a besoin».«Je suis assez inquiète car ça va très très vite. D'ici 2 ou 3 ans, on va être confrontés à de vrais problèmes d'équilibre offre-demande de la boucle locale», a-t-elle ajouté.
ALTAREA COGEDIM vient de prendre, par une augmentation de capital réservée, une participation stratégique dans 8 Minutes 33, société spécialisée dans le développement, l’installation et l’exploitation de centrales photovoltaïques en toitures. Il en devient le premier actionnaire avec 41% de son capital.
Foncière spécialisée dans les centres commerciaux et opérateur multi-produits, ALTAREA COGEDIM souhaite ainsi renforcer ses compétences dans les énergies renouvelables en remontant dans la chaine de valeur des installations photovoltaïques intégrées au bâti. Par cet accord, 8’33 devient le partenaire privilégié d’ALTAREA COGEDIM dans tous ses développements, en particulier intégrés aux projets immobiliers du groupe (toitures, parkings, façades…) sur l’ensemble des produits : commerce, logements, hôtels et bureaux.
« Cet accord capitalistique est stratégique pour nous et concrétise notre volonté de développement. Il nous permet d’assurer nos besoins en fonds propres nécessaires à la réalisation de notre pipeline d’opérations tout en bénéficiant de l’adossement à un grand groupe avec un accès privilégié à ses projets immobiliers», précise Emmanuel Berthod, Président du Directoire de 8’33.
Efran Ibrahim, Technical Executive at the Stanford University Electric Power Research Institute, engages the rapidly evolving discussion around the Smart Grid by separating core issues involved in system development and implementation from abundant hype and speculation, a perspective based on his experience with EPRI's seminal Intelligrid program. Stanford University www.stanford.edu et http://energyseminar.stanford.edu/itunes
Le cabinet PriceWaterHouseCoopers a analysé les problématiques rencontrées lors du déploiement et de l’utilisation des smart grid aux États-Unis. Cette analyse est issue du retour d’expérience de projets dans 33 états où plus de 1000 compteurs intelligents sont installés chaque jour. Le but de ce rapport est de déduire des axes d’amélioration pour les futurs développements. Les États-Unis, par la diversités des fournisseurs d’énergie ainsi que par des niveaux différents de préparation des consommateurs, est un laboratoire intéressant pour l’étude des smart grid. En voici un résumé.
Un coût de déploiement non maitrisé
Le coût de déploiement des smart grid augmente au fur et à mesure et est pour l’instant difficilement estimable. Les technologies évaluées à petite échelle mais non mature pour des déploiements à grande échelle est une cause importante de surcout. La preuve de ce coût non maîtrisé : la plupart des projets pilotes ont dépassé les budgets estimés. Un des premier retour d’expérience est d’effectuer des déploiements progressifs. Ceci permet d’une part de mieux maîtriser les couts et d’autre part de tirer des conclusions pour les futurs projets.
Watteco a dévoilé son BaroWatt, un baromètre énergétique permettant de mesurer la consommation d'énergie au quotidien. Le BaroWatt se compose d'un capteur qui se fixe au compteur électrique, et d'un afficheur semblable à celui d'un baromètre standard, qui reçoit en temps réel les informations sur la consommation du foyer.
L'autre atout du BaroWatt est d'intégrer la technologie Current Cost, compatible avec Google PowerMeter : ce service annexe du moteur de recherche permet de calculer en temps réel « la consommation électrique de votre habitat et le coût lié à celle-ci », graphiques et historique à l'appui. Les informations telles que la consommation ou l'estimation du montant de la facture d'électricité sont ainsi consultables sur un ordinateur ou un téléphone mobile : le BaroWatt est le premier produit de sa catégorie à proposer une compatibilité avec le service de Google en France. Le BaroWatt est déjà disponible, aux environs de 100€
GreenWave Reality, fournisseur de solutions pour la gestion de la "home energy", la gestion de l'énergie pour les particuliers, qui lève des fond vient de lever 11 millions de dollars.Greenwave Reality propose un boitier, qui fait office de centre de décision et surveille la consommation d'électricité et celle des appareils électriques, et se connecte à des prises tout aussi intelligentes.
GreenWave Reality on Wednesday unveiled a home energy management system, joining a pack of companies with gadgets for tracking and reducing home energy. The company, which has its main offices in Copenhagen and Irvine, California, also said on Wednesday it has raised $11 million, including $5 million from Craton Equity Partners.
Plugging in an appliance such as a refrigerator or dishwasher into this "power node" means its energy use can be monitored and remotely controlled.
GreenWave Reality was founded by tech veterans who most recently worked at Cisco's consumer business group, which sells Linksys routers and other products. The company is seeking to apply the focus on low cost, standards, and ease-of-use from the consumer electronics field to home energy, according to CEO Greg Memo. Its home energy management package is a combination of hardware and software, including an application to view and control home energy use and a set of devices, such as a small energy display and wireless power strips, to create a wireless network of plugged-in appliances. GreenWave Reality has also developed an energy-efficient LED bulb which can be controlled by its home automation network
Le 16 juin, lors d'un colloque consacré aux smart grids (réseaux intelligents, 5ème forum ISA France), Pascal Sokoloff, directeur général de la FNCCR, a rappelé que les collectivités concédantes "s'expriment au nom de l'intérêt général car elles représentent les citoyens et les consommateurs". S'interrogeant sur le fait que les smart grids seraient "la nouvelle main invisible du système électrique", faisant en sorte que "les intérêts individuels concourent à l'intérêt général", qu'il s'agisse de l'injection d'énergies renouvelables ou de la maîtrise individuelle des consommations, il estime que ces réseaux du futur ne peuvent pas répondre à toutes les difficultés du système.
Jean-Louis Borloo, ministre de l'écologie et de l'énergie, a affirmé que le texte serait sans incidence sur les prix facturés aux consommateurs : "J'ai entendu dire ici ou là qu'il pourrait y avoir des augmentations de tarifs. Evidemment non !" S'exprimant au nom du groupe SRC, François Brottes (photo), a notamment dénoncé une "texte qui instaure, à très court terme, une augmentation des tarifs pour tous les consommateurs". Il s'en est également pris à la création d'un tiers (non encore précisé mais les conversations ont évoqué à plusieurs reprises Powernext) destiné à assurer les transactions entre EDF et ses concurrents, afin d’éviter que l’opérateur historique n’ait accès à leurs informations commerciales…"Vous inventez pour l'électricité une usine à gaz qui fera date dans l'imbroglio des solutions introuvables", a-t-il déploré, "avec la création en plein vol, je veux dire en séance, d'une nouvelle institution qui sera chargée de contractualiser avec les «clients masqués» et néanmoins concurrents d'EDF... Après le Régulateur, le Médiateur, voici venu le temps de l'Intermédiateur, l'opérateur dont on ne sait toujours pas qui il est, et qui sera chargé des œuvres comparables à celles qui, dans le football, règle les questions délicatement opaques du «mercato» entre deux saisons". Cliquez ici pour consulter l'intervention de François Brottes, député de l'Isère.
Le projet de loi NOME vise notamment la cession par EDF d'une part de sa production nucléaire aux fournisseurs alternatifs (accès régulé au nucléaire historique - ARENH), de l'ordre de 25% du total, à son prix de revient. La question du prix, non traitée dans le texte, fait l'objet d'intenses discussions parallèles, les concurrents d'EDF plaidant pour un MWh compris entre 34 et 38 euros tandis qu'EDF souhaite un prix avoisinant les 42 euros. Le projet de loi NOME doit entrer en vigueur le 1er janvier 2011.
La Fédération Française des Entreprises de Génie Electrique et énergétique (FFIE) et ERDF vont proposer, aux entreprises qui réalisent des installations de productions photovoltaïques, des formations qui leur permettront de réaliser, pour le compte d'ERDF, le raccordement des panneaux au réseau. L'opération sera pour le moment limitée à la région Ile-de-France, en vertu de la signature, annoncée pour le mardi 22 juin, d'une convention régionale de partenariat entre Chambre Syndicale des Entreprises d'Equipement Electrique (CSEEE) d'Ile de-France et ERDF Ile-de-France. Une petite révolution alors qu'actuellement seule ERDF peut réaliser cette opération, ce qui provoque des délais d'attente souvent trop longs. L'objectif du partenariat est «le renforcement des missions et le développement des compétences des installateurs électriciens», en réponse à la forte croissance de ce marché en Ile-de France, indique la FFIE. Qui précise que le recours à un intervenant unique offre plusieurs avantages : une coordination simplifiée des travaux, une gestion optimisée des délais, une simplification administrative des démarches à engager.
Cisco a lancé, avec Yello Strom un « réseau d’électricité intelligent expérimental ». Ce nouveau système a un objectif : mettre l’informatique au service de la distribution d’énergie pour permettre aux clients de mesurer et de gérer la consommation électrique de leurs appareils électriques, ce qui entrainera une réduction de leurs factures mensuelles, une diminution des émissions de carbone, tout en amoindrissant considérablement la demande d’électricité en période de pointe. Yello Strom compte parmi les dix plus grandes compagnies d’électricité en Allemagne http://newsroom.cisco.com/dlls/2009/prod_100509e.html
Intervenant lors d'un colloque consacré aux smart grids (réseaux intelligents, 5ème forum ISA France), Bernard Blez, directeur délégué de la division recherche et innovation de GDF Suez, a fait part des avantages attendus des smart grids. "Le client final aimerait bien être producteur d'énergies renouvelables ou avoir la possibilité d'en consommer, bénéficier de plus de concurrence, pouvoir faire des économies sur sa facture...", indique-t-il. "Pour les producteurs et fournisseurs, c'est d'abord l'optimisation des portefeuilles énergétiques, en termes de production et de tarification, qui est visée". S'y ajoutent l'injection des énergies renouvelables, le pilotage du réseau (gestion de la "pointe" électrique), la diminution des gaz à effet de serre... "Les investissements sont très lourds, les smart grids ne vont pas se faire en un jour...", prévient-il. "L'effacement reste une grande inconnue: quels seront les outils adaptés.? Les clients vont-ils l'accepter?" Il pose la question du "stockage qui sera un des sujets des années à venir".. Les premières fonctionnalités devraient apparaître d'ici 5 ans et les smart grids interviendraient d'ici une quinzaine d'années.
Les freins aux smart grids La montée en puissance des smart grids devra cependant tenir compte de plusieurs difficultés, économiques ou sociales. Les modèles économiques restent à définir, explique-t-il: "si un client gagne 150 ans euros par an sur sa facture, on ne pourra pas lui facturer ce service 20 euros par mois....". Il observe en outre la montée "dans les blogs de thématiques big brother" qui pourraient retarder ou bloquer le développement des réseaux intelligents. Si les gains potentiels semblent évidents pour toutes les parties prenantes du système, les business models, d'autant plus qu'il reste des verrous techniques et législatifs, mais aussi sociaux et économiques..
Enfin, Bernard Blez plaide pour un mix énergétique dans les smart grids: "arrêtons de raisonner en smart grids élec! Il n'y a pas que l'électricité qui soit intelligente. Il faut travailler avec les autres énergies en complémentarité et aussi pour des questions de stockage..."
Interrogé sur l'expérimentation d'une "Zen box", Bernard Blez a rappelé qu'elle s'appuyait sur une gestion des consommations d'électricité, de gaz et d'eau, assortie d'un dispositif "de télésurveillance anti-intrusion". Actuellement, les gains "ne permettent pas de couvrir les coûts du service", a-t-il précisé. L'accueil des clients "est très bon" mais ce n'est pas représentatif car il s'agit de clients expérimentateurs, des clients un peu technos qui adorent s'impliquer dans ces sujets"....
Et aussi: une box MDE chez France Télécom? Lors de ce même colloque, Jean-Yves Léonnec, directeur de l'anticipation stratégique de France Télécom, a indiqué que France Telecom réfléchissait à une box "économies d'énergie". Il n'a pas souhaité préciser l'état d'avancement du projet ni le(s) fournisseurs(s) concernés. "Les opérateurs télécom ont une bonne expérience à partager avec les énergéticiens sur la facturation mensuelle, à la minute, etc." a-t-il souligné.
Dans un article paru ce week-end, ’el expension’ annonce le lancement d’une campagne d’installation de 150 000 compteurs intelligents pour les clients d’Endesa. La maison mère d’Endesa, Enel, avait fait figure de pionnier en installant des compteurs intelligents pour ses 32 millions de clients entre 2000 et 2005. Cette expérience, utilisant le même boitier qu’Enel, permet de servir les ambitions d’Endesa qui prévoit d’équiper l’intégralité de ses clients avant fin 2015, soit trois ans avant la limite fixée par la loi Espagnole. Endesa veut devenir le pilote du ‘smart metering’ en Espagne en devançant Iberdrola qui avait annoncé fin 2009 l’installation de 120 000 compteurs intelligents. Les ‘telecontadores’ seront d’abord installés à Malaga, Seville et Barcelone puis à Saragosse, Palma de Majorque et Las Palmas de Gran Canaria. Le coût d’installation estimé à 100 euros sera répercuté partiellement aux clients, qui se verront facturé 9 euros par an pour ce nouveau compteur.
IEEE-PES: Smart Grid - Putting it All Together The IEEE Transactions on Smart Grid is intended to be a cross disciplinary and internationally archival journal aimed at disseminating the results of research on smart grid that relates to energy generation, transmission, distribution and delivery.
L’efficacité énergétique dans le bâtiment représente aujourd’hui un enjeu majeur, partagé à l’échelle planétaire. NESO, créé en 2008, est un carrefour d'informations et d'échanges pour les professionnels et les collectivités locales ; il dresse tous les 2 ans un panorama des moyens et des technologies actuelles et à venir pour relever les défis de l’efficacité énergétique dans les bâtiments. NESO 2010 pour les professionnels, c’est :
un colloque sur 2 jours, 8 ateliers et 2 séances plénières pour approfondir les différents aspects du thème du bâtiment intelligent, avec des réponses régionales, nationales et européennes,
une convention d'affaires pour des rendez-vous individuels ciblés avec vos futurs partenaires,
des visites de sitess exemplaires en matière de gestion de l’énergie dans le bâtiment.
NESO 2010 pour les particuliers, c’est une conférence grand public en accès libre et gratuit le mardi 22 juin à 19h, animée par Jérôme Bonaldi : Domotique : y a-t-il un pilote dans la maison ?.
Smart Grid is the name for a smart energy system. Cisco defines it as a connected, efficient and reliable end-to-end network that integrates all energy supply and demand sources. End-to-end integration means end-to-end communication and management of huge data flows in real-time. Just like in the internet, instead of routing information flows, the smart grid needs to route electricity flows in the most efficient way.
Cette année, Corona s'engage dans la protection de la nature avec l'opération Save the Beach. Cette opération a pour but de sauvegarder la propreté des plages et l’environnement.
A cette occasion l’artiste et activiste allemand HA Schult a fait construire, face au Caste Santangelo, le Save The Beach Hôtel, le premier hôtel au monde fabriqué à partir de 12 tonnes de déchets ramassés sur les plages italiennes.
Entre provocation, sensibilisation écologiste et marketing viral cette opération vise à sensibiliser la population à la pollution et au gaspillage.
L’hôtel a affiché complet du 3 au 7 juin. La Top Model Helena Christensen a été la première à dormir dans l'une des cinq chambres de l'hôtel. L’interview à l’hôtel de Helena Christensen :
Le Conseil d’Etat vient de consacrer son rapport annuel, paru le 4 juin, à « l’eau et son droit ». Un sujet on ne peut plus opportun, alors que l’eau, dans toutes ses composantes, devient un véritable enjeu de société partout dans le monde. Maillons essentiels du cycle de l’eau en France, les collectivités sont concernées au premier chef. Elles reprennent peu à peu la main sur leur délégataire dans la distribution de l’eau potable. Leur expertise s’affine, permettant de mieux négocier les tarifs et le service rendu. Certaines osent franchir le pas de la reprise en régie. Mais la baisse tendancielle des consommations d’eau, sur lesquelles sont assises les recettes des services d’eau et d’assainissement, nécessite une remise à plat des financements que peu d’acteurs osent évoquer. D’autres volets du cycle de l’eau restent mal maîtrisés, ainsi que le relève le Conseil d’Etat dans son rapport. C’est le cas de la gestion de la ressource, pour laquelle la France manque de données fiables et complètes, sans compter qu’elle fait apparaître des conflits d’usage. Alors que l’eau est reconnue au plan international comme un bien essentiel pour l’homme, la mise en place d’une tarification sociale, rendue possible en France depuis février 2010, est loin de se généraliser.
LaGazette.fr consacre un dossier complet aux Enjeux de l'eau
« L’eau et son droit », Considérations générales du rapport annuel 2010 du Conseil d’Etat, Documentation française.
From smart metering towards a smart energy world: la conférence franco-allemande organisée par la Deutsche Energie-Agentur* (DENA) le 8 juin, à Berlin, a permis de confronter les deux modèles de "smart metering" (comptage intelligent) envisagé de chaque côté du Rhin. Le programme alternait en effet interventions venues de France et d'Allemagne.
La Dena met progressivement en ligne les diaporamas des différentes interventions. Vous pouvez les consulter ici. La Dena est l'équivalent de l'Ademe en Allemagne. Son capital n'est cependant public qu'à hauteur de 50%, le reste étant répartio entre 4 banques: KfW Bankengruppe (à hauteur de 26%), Allianz, Deutsche Bank et DZ Bank (8% chaque). Participant à ce colloque, la FNCCR a fait part des premiers enseignements retirés de l'expérimentation en cours en Indre-et-Loire, concernant le prototype de compteur Linky. Pour télécharger la présentation de la FNCCR : http://bit.ly/9ejZDx
Une trentaine de foyers volontaires de Lambesc dans les Bouches-du-Rhône se prêtent à la première expérimentation mondiale de réseau d'énergie à intelligence répartie. Neuf programmes scientifiques sont concernés. Depuis quelques jours, le paisible village de Lambesc, dans les Bouches-du-Rhône, est devenu le pôle d'attraction le plus en vogue pour les spécialistes des « smart grids », ces réseaux électriques sophistiqués permettant d'ajuster finement l'offre et la demande d'énergie. Le projet Premio, piloté par le pôle de compétitivité Capenergies, y a retenu une trentaine de foyers pour expérimenter les solutions techniques élaborées par neuf entreprises et laboratoires contributeurs. « Notre objectif est de valider sur le terrain un certain nombre de connaissances pour configurer les contours d'un futur réseau d'énergie à intelligence répartie », explique Olivier Normand, chef de projet à l'Institut européen de recherche sur l'énergie (Eifer), un organisme partagé entre l'Université de Karlsruhe et EDF R&D. Lire le suite : http://www.lesechos.fr/info/hightec/020596398523--smart-grid-un-test-grandeur-nature.htm
Pour promouvoir les Smart Grid, General Electric, Whirlpool, LG Electronics ou encore Google ont uni leurs forces au sein du réseau Smart Green Grid Initiative (SGGI). Le but affiché est de défendre et expliquer le rôle des réseaux intelligents dans la lutte contre le changement climatique.
Autour de GE et Whirlpool, une vingtaine d’institutions publiques, de petites PME et des start-up du secteur des Smart Grid se sont regroupées. Le groupe National Grid, Southern Company, AEP, Google, LG Electronics, Landis + Gyr, Echelon, Tendril, Ice Energy, Enspiria, eMeter ou encore Itron sont membres du SGGI. Pour promouvoir son action, le SGGI a annoncé la mise en place de programmes éducatifs de sensibilisation. « Nous devons aider le monde à comprendre le véritable potentiel des technologies Smart Grid pour aider à ralentir les changements climatiques », a déclaré Bob Gilligan, vice-président de GE Energy Transmission et Distribution d'affaires. Le gouvernement Obama va investir 3,4 milliards de dollars dans des réseaux éléctriques intelligents En 2008, le marché des Smart Grid a mobilisé 30,7 milliards d'euros d’investissement, dans le monde. Prometteur, il pourrait atteindre les 47,5 milliards d'euros investis en 2013, selon le cabinet d’étude Lux Research. A travers la planète, 25% des émissions de CO2 humaines sont générées par la consommation électrique. SGGI souhaite accompagner les gouvernements, les industriels et les décideurs dans la mise en place de leurs politiques de changement climatique.
De l'eau du robinet inflammable, des animaux morts, des habitants malades, des nappes polluées... Le tableau brossé par Josh Fox dans le documentaire GasLand, lauréat à Sundance fait réfléchir. Bien sûr, tout est ici à charge et l'industrie combat farouchement ses affirmations. Mais en pleine marée noire, et à mesure que les accidents (fuites, explosions) se multiplient sur la terre ferme, les politiques commencent à exiger des enquêtes qui pourraient mener à davantage de régulations. Histoire de ne pas sacrifier l'eau potable, notamment en amont de New York, sur l'autel du gaz et de l'indépendance énergétique.
Le gaz de schiste est le nouvel eldorado américain. Les Etats-Unis sont devenus en 2009 le premier producteur mondial de gaz naturel, devant la Russie. Une percée en grande partie due à l'exploitation de ces gisements prisonniers sous la roche, parfois à près de 3.000 mètres de profondeur.
The ZigBee standards lead to electronic systems that are inherently self organizing (self calibrating) and self healing and such devices use much less power and can be deployed in larger numbers than the original WiFi and Bluetooth options. However, we now have low power WiFi and Bluetooth and many proprietary protocols for wireless sensor networks that use much less power than ZigBee, power being a constant worry because WSN needs so much electricity and yet the devices usually need to be small. So what are the ZigBee enthusiasts doing to stay relevant ? Gilles Thonet of Schneider Electric gave some answers in a lecture on ZigBee for Energy Harvesting and Very Low Power at the recent IDTechEx Energy Harvesting and Storage conference in Munich Germany. He is Director, ZigBee Competence Center, Schneider Electric and Chair, ZigBee Green Power Group, ZigBee Alliance. http://www.energyharvestingjournal.com/articles/zigbee-for-energy-harvesting-and-very-low-power-00002316.asp
Cet article a obtenu le premier prix au Concours étudiant sur le thème Energ’ETHIC, organisé par Sia Conseil, L’Expansion et RTE.
Le sommet de Copenhague de décembre 2009 fut l’occasion de rappeler que le coût environnemental du niveau de confort et de mobilité que nous avons acquis est lourd. Dans l’Union des 27, l’industrie de l’énergie et le transport sont responsables de respectivement 32% et 19.5% des émissions de CO2 de la zone. Afin de réduire notre contribution au réchauffement climatique, il est essentiel de limiter la part des hydrocarbures dans notre mix énergétique en développant le véhicule électrique et en tirant profit à tout moment du potentiel électrique offert par les sources d’énergie non émettrice de CO2. Il existe un ingénieux système conçu pour réaliser ces deux objectifs à la fois : le V2H ou Vehicle-to-Home.
Le concept du V2H est d’utiliser la batterie de la voiture électrique pour moduler la consommation électrique de l’habitat. Chaque véhicule, grâce à la batterie dont il dispose, constitue potentiellement une unité de stockage d’électricité qui peut être mise à disposition selon les besoins domestiques. Cela permet de lisser la courbe de charge du réseau en connectant la batterie pour alimenter la maison lors des pics de consommation, lorsque le réseau recourt à la production via des centrales aux hydrocarbures polluantes et fournit une électricité au contenu carbone élevé. En période creuse, la batterie se, recharge sur le réseau avec une électricité de base produite par des centrales émettant moins voire pas de CO2. Si le consommateur bénéficie d’une offre avec un tarif qui distingue heure pleine et heure creuse, il pourra fortement diminuer sa facture d’électricité. Et si la mise en place d’une taxe carbone sur l’électricité voit le jour, les économies réalisables seront d’autant plus conséquentes.
Avec l'essor du chauffage électrique, la France enregistre chaque hiver des pics de consommation de plus en plus élevés, qui obligent EDF à faire tourner ses centrales les plus polluantes ou à acheter cher du courant à l'étranger. Le rapport présidé par deux parlementaires UMP, Serge Poignant et Bruno Sido a remis au ministre de l'Energie, Jean-Louis Borloo, fait une vingtaine de propositions, et suggèrent d'instaurer de nouvelles obligations pour les fournisseurs d'électricité. Le rapport Poignant-Sido appelle à la mise en place rapide d'un espace économique pour l'effacement diffus.
D'ici à trois ans, les fournisseurs d'électricté devraient prouver qu'ils peuvent répondre à une pointe de consommation, soit parce qu'ils disposent des moyens de production ad hoc, soit parce qu'ils sont en mesure d'amener certains clients à réduire leur consommation. Validée par le gouvernement, cette proposition est d'ores et déjà intégrée dans le projet de réforme du marché de l'électricité transmise au Conseil d'Etat. Pour être en règle, un fournisseur d'électricité devra donc investir dans des équipements de production de pointe en propre (centrales au fioul, stations de pompage) ou acheter des capacités chez un acteur qui mutualise des équipements. Les centrales destinées aux pics ne sont en effet utilisées que soixante à cent heures par an, ce qui limite la rentabilité des investissements.
La seconde piste consiste à amener certains consommateurs à s'«effacer » lors des pics. «A terme, nous souhaitons répondre à environ la moitié des futurs besoins de pointe par ce mécanisme », explique Serge Poignant. En ligne de mire, la mise en place de boîtiers comme ceux de Voltalis, permettant de couper l'alimentation de certains appareils dans les logements, les bureaux ou les commerces. Chez les particuliers, le potentiel d'effacement est estimé à une dizaine de gigawatts et à environ 3 gigawatts dans le tertiaire. Ce dispositif nécessite toutefois du temps pour être mis en oeuvre car il impose de trouver un mode rémunération de l'électricité « effacée » équitable pour l'ensemble des acteurs.
Par JEAN-MARIE CHEVALIER ET FABIEN ROQUES, IHS CAMBRIDGE ENERGY RESEARCH ASSOCIATES. JEAN-MARIE CHEVALIER EST MEMBRE DU CERCLE DES ÉCONOMISTES.
La rudesse de l'hiver a mis notre système électrique sous forte tension. Ces aléas climatiques ont le mérite de nous rappeler combien l'électricité est un bien essentiel. Pour garantir la sécurité d'approvisionnement, il va falloir investir dans les années à venir, mais aussi modifier l'organisation du marché. C'est l'objet de la loi sur la nouvelle organisation du marché de l'électricité (loi Nome) qui va être discutée au Parlement. Une fois cette loi votée, un décret devra déterminer le prix auquel EDF devra livrer une certaine quantité d'électricité à ses concurrents pour leur permettre de se développer. C'est évidemment la question centrale mais il y en a d'autres, comme la sécurité des approvisionnements.
Dans le cadre de la préparation de cette loi, un groupe de travail sur les problèmes de la demande de pointe s'est attaché à explorer les améliorations à apporter au cadre réglementaire actuel. Ces débats soulèvent des questions fondamentales : Qui est responsable de la sécurité d'approvisionnement en électricité, et qui doit payer pour l'assurance du système ? Et comment envoyer les bons signaux économiques aux acteurs du marché pour encourager les investissements nécessaires ?
L’ Union Française de l’électricité s’est associée avec le cabinet Sia Conseil pour mettre en place l’Observatoire de l’Industrie Électrique (OIE). Un site de référence pour vous aider à analyser les évolutions du marché. Cet outil a pour vocation de rassembler les données majeures du parc de production, les chiffres clés en matière de consommation et des indicateurs tels que les niveaux d’émission de carbone. Il s’articule autour de 4 pôles d’informations agrégées : Infrastructures, Consommation,Environnement, et Marché. Dans sa rubrique Actualité, vous retrouverez des notes de conjoncture régulières ainsi que les résultats d’études menées à partir des données de l’observatoire. Chaque indicateur est téléchargeable instantanément
Jean-Louis BORLOO, ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer, en charge des Technologies Vertes et des négociations sur le Climat a présidé à l’installation et à la première réunion du Comité National du Développement Durable et du Grenelle de l’Environnement (CNDDGE), en présence de Valérie LÉTARD, secrétaire d'État auprès du ministre d'État, de Chantal JOUANNO, secrétaire d'État chargée de l'Écologie, et de Benoist APPARU, secrétaire d’Etat chargé du Logement et de l’Urbanisme.
Après le vote de la loi portant engagement national pour l’environnement -dite Grenelle 2- par l’Assemblée Nationale, cette 1ère réunion a été l’occasion de faire le bilan des avancées de la mise en œuvre des engagements du Grenelle Environnement et tracer le programme de travail des mois à venir. Placé auprès du ministre d’État chargé du Développement Durable et présidé par lui, cet organisme de 41 membres, qui se substitue à l’ex-Conseil National du Développement Durable qui en comptait 90, assurera le suivi de la mise en œuvre des engagements du Grenelle Environnement et apportera son concours à la politique du Gouvernement en faveur du développement durable. Pour en savoir plus :
La start-up toulousaine Live M2M vient de lancer My Green Box, une prise électrique communicante GSM multifonctions. Elle permet de contrôler à distance par GSM tout type d’équipements et de machines… Cette prise smart plug permet : - d’éteindre ou d’allumer un équipement à distance (via le réseau GSM), - d’être alerté en cas de coupure électrique (e-mail et SMS).
Dans le contexte de la mise en place progressive des réseaux électriques intelligents, les smart grids, la société Voltalis aura équipé 200.000 foyers français du boîtier BluePod d'ici à la fin 2011. A l'image de ce qui se fait déjà aux Etats Unis depuis de longues années, ce boîtier permet de couper à distance et pendant quelques minutes des chauffages ou des chauffe-eau électriques en période de pointe. Objectif: donner la priorité à des applications qui ne peuvent être arrêtées. L'enjeu est d'importance: le boîtier permet d'éviter la mise en service de nouvelles centrales thermiques ou de nouvelles tranches nucléaires dont le fonctionnement ne serait assuré qu'en période de pointe.
Voltalis a inventé un système ingénieux sous la forme d’un petit boîtier "qui s’installe sur le circuit électrique de votre logement ou bureau pour permettre de moduler au cours du temps et ainsi d’optimiser la consommation de certains équipements électriques (radiateurs, ballons d’eau chaude, climatiseurs…)". Comment ça marche ? "L’électricité ne se stocke pas sur le réseau, explique Voltalis sur son site. Il faut donc à tout instant équilibrer la production d’électricité et la consommation. Dès qu’apparaît un déséquilibre même très faible (bien inférieur à 1%), il faut le compenser d’urgence. A défaut, c’est la panne générale, comme on l’a connue le 4 novembre 2006 : plus de 10 millions de consommateurs en Europe furent soudain plongés dans le noir parce qu’un déséquilibre s’était produit en Allemagne. Pour maintenir l’équilibre lorsqu’il est menacé, différents moyens d’ajustement sont mis en œuvre, dont notamment : le démarrage des groupes de production supplémentaires, par exemple des générateurs à carburant fossile (gaz, pétrole, voire charbon), dont le fonctionnement en appoint est à la fois coûteux et générateur de gaz à effet de serre ; des réductions de la consommation de sites industriels, ce qui présente aussi des inconvénients, puisque de tels arrêts sont susceptibles de perturber grandement le fonctionnement des usines, avec des conséquences économiques, écologiques voire sociales tout à fait significatives. Voltalis a mis au point une technologie radicalement nouvelle pour répondre au besoin d’équilibre du réseau électrique selon un principe simple. Faire appel à la solidarité de nombreux consommateurs, et leur proposer de mettre en pause pendant quelques minutes certains de leurs équipements dont la consommation est flexible : radiateurs, ballon d’eau chaude, climatisation qui peuvent s’arrêter ponctuellement sans que le confort s’en ressente
L’effacement diffus est une offre des opérateurs d’électricité. Tout consommateur qui en accepte le principe peut bénéficier de tarifs préférentiels en échange d’une baisse de puissance disponible aux heures de pointe. Ainsi les usagers, particuliers comme entreprises, peuvent faire des économies et maîtriser leur consommation électrique. L’effacement diffus vient de la difficile prévision de la consommation d’énergie aux heures de pointe pour les opérateurs : le décalage entre prévision et consommation réelle est souvent important pendant ces périodes et tout écart peut entraîner des surcoûts.
Voltalis fait de l'effacement diffus. Le terme effacement renvoie à la possibilité d’arrêter la consommation de certains usages électriques. Dans le cas de Voltalis, ce sont les radiateurs et les chauffe-eau électriques. Diffus car ce système peut agir sur un grand nombre de sites différents au même moment.
Ce procédé permet donc de piloter la consommation de milliers de sites en simultané, et en particulier de réduire leur consommation électrique. Le dispositif BluePod est au centre de notre technologie. Monté sur les installations électriques, il permet un pilotage à distance. Il répond à différents besoins du système électrique : passage de la pointe électrique, bien sûr, mais aussi, de façon plus générale, recours à des solutions non polluantes. Il permet aussi de participer à l'équilibre du réseau.
Quel est votre lien avec RTE sur ce sujet ?
RTE, gestionnaire du réseau de transport électrique français, est chargé de réaliser l'équilibre entre consommation et production électriques en France. Il pilote donc le mécanisme d'ajustement, en vendant et achetant des capacités de production pour réaliser cet équilibre. Voltalis intervient comme un producteur sur le mécanisme d'ajustement, proposant à RTE de diminuer la consommation au lieu d'augmenter la production.
Quel était le but de la période d'expérimentation définie par RTE et la CRE (Commission de régulation de l’énergie) et quelles en sont les conclusions ?
L'expérimentation avait pour but de valider le fonctionnement de l’effacement diffus. L'activation de plusieurs offres par RTE sur le mécanisme d'ajustement a permis de confirmer la capacité de Voltalis à produire un effacement dans un délai court, avec une très bonne précision.
Quelles sont les prochaines étapes pour l'effacement diffus ?
Sur le plan réglementaire, le rapport Poignant-Sido a appelé à la mise en place rapide d'un espace économique pour l'effacement diffus. Cela signifie bien sûr que la CRE étende les règles d'utilisation de l'effacement diffus sur le mécanisme d'ajustement, ce qui est déjà en préparation ; mais aussi que d'autres utilisations soient ouvertes, par exemple en tant que capacité de sûreté pour RTE, comme le demandait la CRE pour 2010 dès sa délibération de juillet dernier ; ou encore en tant que capacité de pointe, ce que prévoit le projet de loi NOME adopté en Conseil des ministres en avril.
La feuille de route de l'ADEME mentionne un nouveau type d'opérateurs, outre les fournisseurs d'énergies et les consommateurs : les agrégateurs. Peut-on définir Voltalis comme un agrégateur ?
Voltalis est le premier opérateur du métier de producteur d'effacement. La production d'effacement est la production la plus propre qui soit, puisqu'il s'agit de produire une non-consommation. Elle fait faire des économies directement au consommateur, alors que les autres énergies renouvelables sont fortement subventionnées via des prélèvements sur les consommateurs. La production d'effacement réalise aussi des économies indirectes en évitant des coûts de réseau, alors que les autres énergies nécessitent des investissements considérables. Elle permet aussi, tout simplement, d’éviter les pertes. C'est un aspect important : le coût d'acheminement compte pour une moitié dans le prix payé par le consommateur.
A peine testés, les futurs compteurs d'électricité "intelligents" Linky suscitent déjà la polémique sur le coût de leur éventuelle généralisation, qui pourrait atteindre plus de 8 milliards d'euros à la charge des usagers. Imposés par une directive européenne qui prévoit leur installation chez 80% des consommateurs d'ici 2020, ces compteurs doivent faciliter la mise en place de tarifs différenciés en fonction de la consommation, améliorer la concurrence et favoriser des économies d'énergie.
Dans Le Parisien du mardi 8 juin, la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) estime leur coût entre 8 et 9 milliards d'euros, à la charge des usagers via le Tarif d'utilisation des réseaux publics d'électricité (Turpe). Ce coût "intègre la fourniture et la pose des compteurs, la fourniture des concentrateurs chargés de collecter les données de chacun des compteurs pour les réémettre vers le système de gestion et d'exploitation d'ErDF et la création des systèmes informatiques de gestion et d'exploitation des données", explique à l'AFP Jean-Luc Dupont, un de ses dirigeants.
Il est surtout beaucoup plus élevé que le montant de 4 à 5 milliards d'euros jusqu'ici avancé par ErDF. Mardi, cette filiale d'EDF qui gère les réseaux basse et moyenne tension a revu ses estimations. Le montant d'une éventuelle généralisation du système pourrait atteindre 120 à 240 euros par usager, soit un total de 4,2 à 8,4 mds d'euros pour le changement des 35 millions de compteurs.
Mais pour ErDF, le coût de la généralisation du système reste pour l'usager "très inférieur aux gains générés par les économies d'énergie", qui pourraient atteindre 50 euros par an pour une facture annuelle de 400 euros. En outre, le système n'en est qu'à une phase d'"expérimentation", lancée en mars, rappelle François Blanc, responsable du projet Linky chez ErDF. Quelque 30.000 compteurs ont déjà été installés dans les régions de Tours et de Lyon, 70.000 autres devraient l'être d'ici fin juin et 300.000 d'ici fin 2011, selon ErDF. "Au terme de cette expérimentation, nous ferons un retour d'expérience qui permettra à la Commission de régulation de l'énergie et aux pouvoirs publics de prendre une décision de généralisation, mais aussi de préciser ses modalités, y compris financières", indique M. Blanc
Interrogé mardi sur cette polémique, le ministre de l'Energie Jean-Louis Borloo a également souligné qu'il s'agissait d'une expérimentation. Et jugé qu'il n'y avait "rien de déraisonnable" à ce que le coût de l'installation soit supporté par les usagers, ceux-ci profitant ensuite des économies engendrées.
"On avait annoncé que ça coûterait dix milliards d'euros, on y arrive", estime pour sa part Pierre Bivas, PDG de Voltalis, PME spécialisée dans des systèmes de gestion à distance de l'électricité. Il faudrait plutôt "un système ciblé et actif au lieu de quelque chose de passif et généralisé", juge-t-il, rappelant que les économies d'énergie ne se font pas "au niveau du compteur", qui ne permet pas en lui-même d'agir sur la consommation.
Là où ils ont été installés, les compteurs pâtiraient en outre de dysfonctionnements, selon Le Parisien. "Nous n'avons pas de retour sur un dysfonctionnement avéré", assure M. Blanc. Parfois, "le client bénéficiait d'un réglage de son disjoncteur supérieur à la puissance prévue dans son contrat", explique-t-il. "L'installation du nouveau compteur peut donc faire disjoncter l'installation". La solution consiste dès lors à opter pour un contrat supérieur, au prix toutefois d'un surcoût
A peine un mois après l'adoption du projet de loi Grenelle 2, l'opération « Objectif Plein Emploi en France » a débute hier au Palais des Congrès de Paris, sous le double parrainage de Laurent Wauquiez, Secrétaire d'Etat chargé de l'emploi et de Valérie Létard, Secrétaire d'Etat au développement durable. A cette occasion, Monster, a présenté les résultats de son dernier sondage sur la croissance verte. Selon les résultats de cette enquête, plus de trois Français interrogés sur cinq (61%) estiment bien réel le potentiel généré en termes d'emploi par le secteur de l'environnement, certains pensant qu'il y a dans l'immédiat de véritables opportunités à saisir et d'autres qu'il faut cependant accompagner ce mouvement par un important travail d'information, les métiers de l'économie verte étant encore relativement méconnus. lire la suite
Plus de 3 Français interrogés sur 5 (61%) croient au potentiel généré par les métiers de la croissance verte. Parmi eux : 29% estiment que de nombreuses opportunités existent et 32% pensent qu'il faut mettre en place un travail d'information plus important, les métiers dans ce secteur étant encore relativement méconnus.
En effet, de nombreuses études confirment le potentiel d'emplois porté par la croissance liée au développement durable : avec 600 000 emplois en France à l'horizon 2020 selon le Boston Consulting Group, les secteurs impactés par la croissance verte touchent plus de 11 millions d'actifs, soit un actif sur deux en France. Cependant, ce potentiel ne se concrétisera pas tout seul. Il faut que les acteurs impliqués dans le secteur de l'emploi comme de l'environnement poursuivent leur travail d'information et mettent en place des politiques publiques de préservation de l'environnement. C'est l'engagement du gouvernement, concrétisé récemment par l'adoption du projet de loi Grenelle 2, destiné à encadrer l'application d'une série de mesures écologiques et environnementales.
Papier présenté à la conférence organisée par le Ceco (Ecole polytechnique), le Cerna (Mines ParisTech) et le Cired (CNRSet ENPC) "Les effets de la loi NOME sur le marché électrique français – Echange de points de vue académiques", Mines ParisTech, 11 juin 2010
Au projet de loi sur la Nouvelle Organisation du Marché Electrique présenté par le gouvernement au législateur est annexée une étude d’impact détaillée. Elle vise à éclairer les parlementaires et le public sur les retombées économiques et sociales attendues de la mise en oeuvre des nouvelles mesures de régulation du secteur électrique. Pour les non pécialistes du droit et de l’énergie, ce document de près de cent pages, annexes comprises, complète très utilement les motivations et les articles du projet de loi. Il expose, dans un langage compréhensible par tout un chacun, les difficultés à concilier les objectifs retenus et les conséquences espérées de la réforme. Il contient en outre de nombreuses informations factuelles et chiffrées peu connues du grand public. Disposer d’une telle étude facilite le débat démocratique. Il convient donc d’en remercier ses rédacteurs anonymes. Bien entendu, un tel document sert aussi au gouvernement à convaincre du bien-fondé et de ’utilité de son projet de loi. Il faut, par conséquent, en accepter par avance le parti pris et la tendance à embellir des résultats attendus.
Une étude d’impact ne doit cependant ni promettre de fausses retombées, ni avancer de aux arguments. Tel est pourtant le cas ici. Ce jugement très sévère n’étonnera pas ceux qui sont familiers de l’analyse économique et des économistes. La théorie économique est en effet construite sur les mathématiques et ses pratiquants sont prompts à identifier les défauts de logique et à donner des leçons. Nous n’échappons pas à ce travers, mais nous croyons que nos critiques peuvent être utiles aux parlementaires.
Les PME sont prêtes à investir dans des équipements à faibles impacts environnementaux pour autant que le gouvernement leur propose des avantages fiscaux. Qu’elles soient implantées en France ou ailleurs dans le monde, les entreprises sont peu nombreuses à mesurer leur empreinte carbone. Elles ne sont que 37%, selon une étude publiée par Régus réalisée en février et mars derniers auprès de 15000 entreprises réparties dans 75 pays. À peine 40% d’entre elles ont pour le moment investi dans des équipements à faibles émissions de gaz à effet de serre.
Télécharger le document préparé par Leonardo Meus, Marcelo Saguan, Jean-Michel Glachant et Ronnie Belmans avec le soutien financier d'Enel.
Résumé : Climate change and security of supply policies are driving us towards a decarbonization of the electricity system. It is in this context that smart grids are being discussed. Electricity grids, and hence their regulatory frameworks, have a key role to play in facilitating this transformation of the electricity system. In this paper, we analyze what is expected from grids and what are the regulatory tools that could be used to align the incentives of grid companies and grid users with what is expected from them. We look at three empirical cases to see which regulatory tools have already been applied and find that smart grids need a coherent regulatory framework addressing grid services, grid technology innovation and grid user participation to the ongoing grid innovation. The paper concludes with what appears to be a smart regulation for smart grids.
En acquérant le 7 juin 2010 les activités transmission d’Areva T&D, Alstom franchit une étape décisive de son développement en constituant en son sein un nouveau Secteur, dénommé Alstom Grid, qui vient compléter ceux existants dans la génération d’électricité et le transport ferroviaire, Alstom Power et Alstom Transport. Cette acquisition, d’un montant de 2,3 milliards d’euros, donne une dimension nouvelle au Groupe, qui réalise désormais avec ses trois activités un chiffre d’affaires supérieur à 23 milliards d’euros et emploie plus de 96 000 personnes. Cette acquisition intervient à la suite du lancement d’une offre d’acquisition d’Areva T&D en partenariat avec Schneider Electric, annoncée en juillet 2009. Fin novembre 2009, Alstom et Schneider Electric sont entrés en négociation exclusive avec Areva pour la reprise de sa filiale d’équipements de transmission et de distribution, avant de signer fin janvier 2010 l’accord d’acquisition, dont la clôture est intervenue hier, selon le calendrier annoncé.
« Alstom Grid, qui constitue l’activité transmission à haute tension d’Alstom, en sera le troisième pilier aux côtés d’Alstom Power et d’AlstomTransport. Ce secteur bénéficiera de l’ensemble des complémentarités et de l’ensemble des moyens dont dispose le Groupe, notamment de son réseau international présent dans 70 pays, de ses capacités technologiques et industrielles et des liens existant entre le transport de l’électricité à haute tension et la génération d’électricité », déclare Patrick Kron, Président-Directeur Général d’Alstom. Troisième secteur du Groupe Alstom, aux côtés de Alstom Power (13,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2009/10, 50 000 personnes) et d’Alstom Transport (5,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2009/10, 25 000 personnes), Alstom Grid a réalisé plus de 3,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2009. Employant 20 000 personnes réparties sur plus de 90 sites industriels dans le monde, Alstom Grid se situe parmi les trois premiers groupes spécialistes de la transmission d’électricité, avec ABB et Siemens. http://kaosconsulting.wordpress.com/2010/06/08/alstom-se-dote-d%e2%80%99un-troisieme-secteur-alstom-grid-un-nom-kaos/
Avec le déploiement à grande échelle des réseaux électriques intelligents et la multitude des applications associées qui voient le jour, la Smart Grid du futur engendrera des flux énormes de données entre les distributeurs d'électricité et les consommateurs. Ces flux devront être gérés et transportés, ce qui nécessitera un réseau de communication capable de les supporter tout en garantissant une sûreté et une fiabilité suffisante. Une série de questions se pose alors : sur quel modèle reposera le réseau de communication ? Sera-t-il ouvert comme pour les communications Internet ou suivra-t-il le schéma traditionnel des réseaux de communication utilisés par les distributeurs d'électricité ? Le consommateur recevra-t-il sa facture électrique de la main de ces derniers ou bien de compagnies proposant des services de gestion de l'énergie en ligne ? Si le sujet est aujourd'hui au coeur de l'actualité du Smart Grid, une réponse précise n'est pour le moment pas envisageable, divers acteurs ayant des ambitions incompatibles.
Depuis plus d'un mois maintenant, le pétrole continue de se déverser dans le golfe du Mexique et ce malgré toutes les tentatives du groupe pétrolier BP de le contenir. La nappe de pétrole qui s'étend davantage chaque jour a quasiment triplé de taille pour atteindre à ce jour 24.400 km2, soit la superficie de la Sardaigne, révèle une étude de l'Université de Miami. Cette donnée se base sur des images satellites prises pendant douze heures d'affilées par le "Center for Southeastern Tropical Remote Sensing" (CSTARS).
The World Water Council was established in 1996 in response to increasing concern from the global community about world water issues. Its mission is to promote awareness, build political commitment and trigger action on critical water issues at all levels, including the highest decision-making level, to facilitate the efficient management and use of water in all its dimensions and on an environmentally sustainable basis. The WWC has been granted special consultative status by UNESCO and ECOSOC. http://www.worldwatercouncil.org/
Nicolas Sarkozy a lancé, mercredi 2 juin, la préparation du 6e Forum mondial de l’eau qui aura lieu à Marseille en 2012. Il a appelé à expérimenter « un processus de concertation autour de l’eau entièrement nouveau, ouvert sur toutes les parties prenantes, à l’image de ce qu’a été en France, le Grenelle de l’environnement, rassemblant les ONG, les collectivités, les entreprises, les syndicats et les Etats. »
Alors que s’ouvrent les discussions préparatoires au 6e Forum mondial de l’eau, les acteurs impliqués n’ont jamais été aussi nombreux et interviennent à de multiples niveaux. Face aux insatisfactions d’Istanbul, la faculté de l’Europe à peser sur le Forum sera un enjeu important du sommet de 2012. Depuis 1997, le Conseil mondial de l’eauorganise tous les trois ans un Forum international, en étroite collaboration avec les autorités du pays d’accueil. Le 6e Forum mondial de l’eau aura lieu à Marseille en 2012. Les réunions préparatoires se déroulent déjà dans la cité phocéenne du 2 au 4 juin.
Le comité du Forum rappelle l’urgence de la situation actuelle, que la démographie courante ne fera qu’amplifier : 1,1 milliard d’êtres humains n’a pas accès à l’eau potable d’après l’ONU et 2,6 milliards n’ont même pas accès à des équipements sanitaires de base (Millenium Development Report 2005).
Le précédent Forum mondial de l’eau d’Istanbul en 2009 avait délivré une déclaration finale décevante puisque la ressource avait été reconnue comme un « besoin humain fondamental » et pas comme un « droit ». Dans la perspective du Forum de 2012, les professionnels des différents secteurs concernés (Energie, transport, alimentation…) seront amenés à collaborer avec les décideurs publics afin de réaliser des avancées concrètes, techniquement réalisables. Une implication multi-niveaux est prônée dans cette optique, à l’échelle locale. En France, c'est une loi de 2005, dite « Oudin-Santini », qui intègre cette exigence.
Interrogée par EurActiv.fr, la directrice de l'eau et de la biodiversité à la direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature du ministère de l'Ecologie et membre du comité du Forum international, Odile Gauthier, confirme la nécessité d’un engagement multi-niveaux. Au delà de cette coopération, elle évoque le rôle de l'Europe dans la prochaine édition du forum. Pour qu’un « processus régional significatif » puisse émerger et peser dans les discussions, « la grande Europe et pas seulement l’Union Européenne » doit travailler ensemble.
Aucune mention de l’Europe n’a pourtant été faite par Nicolas Sarkozy dans son discours. Aujourd'hui, la Commission européenne est focalisée sur la mise en œuvre de sa directive-cadre. Néanmoins, l’institution développe un intérêt croissant pour le lien entre l’eau et le développement ainsi que la santé dans le monde, thèmes chers au Conseil mondial de l’eau, explique Odile Gauthier.
La France, en tant que pays d’accueil du Forum, pourrait être le leader du mouvement européen même s'il ne s’agit pas de « monopoliser l’ensemble de ce processus », ajoute-t-elle, mais de collaborer avec d’autres acteurs européens. Elle estime que les Néerlandais, très impliqués dans l’Association européenne de l’eau et les acteurs d’Europe de l’Est feraient de bons partenaires dans cette optique.
Le président français a confirmé la volonté de la France de conduire les discussions en promettant que la question de l’eau serait « au cœur des discussions » lorsque la France présidera le G8 et le G20 en 2011.
CALENDRIER
3-4 mai 2010 : Réunions préparatoires du Forum mondial de l’eau à Marseille.
2011 : Evènements préparatoires en vue du Forum mondial de l’eau et de « Rio+20 ».
Mars 2012 : 6e Forum mondial de l’eau à Marseille.
Courant 2012 : Sommet « Rio + 20 », deux décennies après la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement dans la ville brésilienne.
Comment rendre son système d’information éco-responsable et comment l’IT peut-il contribuer au développement des technologies vertes ? Deux grandes questions évoquées lors de la conférence Green TIC organisée par 01 Informatique le 18 mai dernier au siège de Microsoft. Le compte-rendu de la Conférence > Compte-rendu Green TIC
La Ville de Paris et la CPCU (Compagnie parisienne de chauffage urbain) s’associent pour réaliser et exploiter, dans le 19e arrondissement, des puits de production de chaleur par géothermie. L’exploitation de cette nouvelle source énergétique débutera en 2011.
Chargée de la distribution de chauffage par eau chaude ou par vapeur, la Compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU) envisage d’utiliser la ressource géothermale souterraine. L’eau chaude sera puisée directement dans le “dogger”, cette couche géologique située à 1 700 mètres environ de profondeur, depuis un terrain situé dans la ZAC Claude Bernard. Ce lieu est situé à l’est du Parc du Millénaire, en bordure du boulevard périphérique et du canal Saint Denis, dans le 19e arrondissement.
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