Les quatre éléments

Réflexe, un projet de développement de « Smart-grid », piloté par Veolia Environnement, retenu dans le cadre du « programme d'investissements d'avenir »

 
Retenu dans le cadre du premier « programme d'investissements d'avenir » annoncé par le Premier Ministre François Fillon, le 6 décembre 2010, le projet de recherche « Réflexe » (Réponse de Flexibilité Electrique) porte sur le développement des réseaux et systèmes électriques intelligents. Il fédère les compétences des groupes Veolia Environnement, Alstom et Sagemcom, du Commissariat à l'Energie Atomique et aux Energies Alternatives localisées à l'INES1 et de Supélec.

1 INES : Institut National de l'Energie solaire (www.ines-solaire.org)

Repenser le fonctionnement du système électrique, s'adapter à la réduction de ses marges de sécurité, à la forte hausse de la demande d'électricité (en pointe) et à la multiplication des moyens de productions décentralisés - énergies renouvelables, unités de stockage- tels sont les enjeux auxquels répondent les réseaux électriques intelligents. Leurs différents éléments sont reliés non seulement physiquement par des lignes haute, moyenne et basse tension, mais également virtuellement par l'intermédiaire de compteurs et autres appareils communicants.

Piloté par la Recherche et Innovation de Veolia Environnement, le projet « Réflexe » va mettre en place, pendant trois ans et demi, un démonstrateur de réseau électrique intelligent en région Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Il permettra d'évaluer sa faisabilité technique à plus grande échelle et ses divers bénéfices en termes de gestion énergétique, économique et environnementale.

Ce nouveau réseau électrique - décentralisé et intégrant de nombreuses sources diffuses de production, consommation et stockage - devra gérer des masses importantes d'information en temps réél, ceci grâce à un réseau de communication qui doublera le réseau électrique.

Entre les consommateurs et les acteurs du marché électrique, l'agrégateur sera le gestionnaire qui pilote l'ensemble des données du parc en temps réél pour stocker et produire localement l'énergie et la fournir au réseau en cas de besoin.

Ces innovations favoriseront la connexion des énergies renouvelables au réseau, permettront de mieux gérer l'équilibre entre l'offre et la demande, de gérer et stocker l'énergie électrique et d'intégrer les véhicule électriques au système du réseau.

Choisie pour cette expérimentation, l'agglomération Nice Côte d'Azur territoire « a pour ambition de devenir un site pilote dans le domaine de la gestion intelligente et durable de son environnement », précise Christian Estrosi, président de Nice Côte d'Azur.

Dans ce projet « Réflexe », Veolia Environnement apporte son expertise en matière de gestion énergétique, via notamment sa filiale énergie Dalkia. En tant que leader du consortium, Veolia Environnement exploite aussi le centre d'agrégation. Alstom apporte ses compétences en matière de logiciels d'agrégation et de décision sur les différents moyens de production et de stockage distribués. Sagemcom fournit les équipements de concentration de données et le système nécessaires à la gestion des services de communication et de contrôle. Les deux partenaires institutionnels du projet, le CEA-INES et Supélec, contribuent respectivement par leur expertise en matière de production d'énergie photovoltaïque et de stockage électrique, et de connaissance du réseau électrique et de science des systèmes.

Le projet « Réflexe » avait reçu dès octobre 2010 le soutien de l'ADEME.

Des bâtiments intelligents grâce au smart grid

Les bâtiments verts seront nécessairement capables d’optimiser leur consommation d’énergie. De nombreux outils émergent pour rendre le bâtiment «intelligent», portés par de grands groupes. Le programme HOMES de Schneider Electric s’inscrit dans cette tendance. Olivier Cottet, directeur marketing du Programme HOMES, livre sa vision des bâtiments de demain (interview à retrouver sur le site GreenUnivers.com).

Le bâtiment devient intelligent à partir du moment où sa consommation d’énergie est mesurée (capteurs) et contrôlée grâce à des systèmes de «monitoring». A partir de ces flux d’informations, les besoins d’énergie peuvent être optimisés. Cette surveillance des besoins en énergie d’un réseau couplée à une optimisation informatisée s’appelle le Smart Grid. Pour en savoir plus sur ce sujet hautement stratégique, Cleantech-republic consacre régulièrement des articles et dossiers, notamment ce dossier complet « Smart Grid, comment démarrer concrètement ? »  avec notamment une vidéo avec Laurent Schmitt (Alstom Grid) et Philippe Prévost (Legrand).

Selon Olivier Cottet, 2/3 des grands bâtiments seront intelligents, avec une forte proportion de bâtiments neufs. L’objectif est une réduction de moitié des consommations énergétiques. Et pour atteindre cet objectif, les systèmes de contrôle-commande et de monitoring doivent être couplés à un bâti de qualité et des équipements performants.

Le partage de savoirs et la collaboration métiers est à remarquer dans le programme Homes. 13 partenaires collaborent ensemble en toute complémentarité : Philips pour l’éclairage, ST Microelectronics ou  Somfy,  ainsi que des laboratoires de recherche publics comme ceux d’EDF, du CSTB ou du CEA. L’intelligence collective au profit de solutions innovantes, c’est aussi l’esprit du développement durable. Cette philosophie avait également été déployée par Bouygues sur le programme «green office». Pour retrouver l’interview complète de Olivier Cottet : greenUnivers

Vers des compteurs intelligents gratuits

 
Nicolas Sarkozy pourrait l'annoncer jeudi... Nicolas Sarkozy participera jeudi à l’émission «Paroles de français» sur TF1. Et il pourrait en profiter pour annoncer la gratuité du compteur intelligent, destiné à mieux maîtriser sa consommation d’électricité, selon une information publiée mercredi par Le Figaro.

«Le 1er février, en marge du colloque du Syndicat des énergies renouvelables, Éric Besson, le ministre de l'Industrie, avait indiqué que le coût de ce compteur - environ 120 euros - ne serait pas répercuté», précise le quotidien. Le «compteur Linky» doit permettre aux Français de mieux maîtriser leur consommation d’électricité. La filiale d’EDF en charge de la distribution, ERDF, l’expérimente jusqu’au printemps en Indre-et-Loire et à Lyon.

Dans le meilleur des cas, le compteur intelligent pourrait ensuite être déployé dans 95 % des 35 millions de foyers français d’ici à 2018. ERDF a chiffré le coût de ce programme entre 4 et 4,3 milliards d'euros. Selon l'Agence de l'Environnement et de Maîtrise de l'Energie (Ademe), une meilleure information permettra aux ménages de réduire leur consommation électrique de 5 à 15%.

Pour éviter que les foyers les plus modestes ne puissent en bénéficier, l’Ademe avait demandé fin 2010 à l’Etat de financer le coût de ce compteur intelligent. Il «ne doit pas être réservé aux "bobos" (…) Il doit être un objet d'intérêt général avant d'être un objet de marché», avait pour sa part expliqué Bruno Léchevin, directeur général des services du médiateur de l'énergie.

Smart Grid, comment démarrer concrètement ?

Depuis plusieurs mois, la thématique du Smart Grid fascine le petit monde du green business. Face à l’explosion de la demande énergétique, l’heure semble venue de troquer nos antiques réseaux énergies pour des systèmes communicants, intelligents et donc plus efficients. Pour mieux cerner cette thématique, la rédaction de Cleantech Republic a réuni une palette de spécialistes à l’occasion d’un WebTV Thema consacré aux réseaux intelligents.

Lire l'article

GE, Fuji Electric provide advanced metering for Japan's smart grid

 
Japan's smart grid initiatives will get a boost from a joint venture between GE and Fuji Electric Holdings Co., Ltd. Together, the companies will design, build, market and service a new generation of smart meter technology for Japanese utilities involved in the country's smart grid rollout. GE brings its smart meter technology and decades of experience working with Japan's utilities to the table, and Fuji Electric offers its well-established Japan-based manufacturing and sales network. The objective is to bring quality, cost-effective meters to the country. "GE's smart meter technology provides the precision, accuracy and networked communications technology Japan utilities seek as they look to implement smart grid technologies to improve efficiency and reliability," said Luke Clemente, general manager, metering and sensing systems–digital energy for GE Energy Services. Not only will the advanced smart meters contribute to the grid's efficiency and reliability, they also will make it easier to integrate power from renewable energy sources.

More on this topic ... Japan's "smart community" approach – the user perspective

Smart grid metering news and insights

Alstom Grid et S&C Electric Company vont développer des solutions 'Smart Grid' innovantes

 
Alstom Grid (Groupe Alstom) et S&C Electric Company de Chicago ont conclu une alliance qui permettra aux deux partenaires de développer conjointement des solutions 'Smart Grid' innovantes, offrant une meilleure interopérabilité et des capacités d'auto-réparation en temps réel pour les réseaux de nouvelle génération.  Les solutions proposées s'appuieront sur le système de gestion IDMS (Integrated Distribution Management System) e-terradistribution d'Alstom Grid et sur le système de restauration automatique IntelliTEAM SG de S&C. "Notre partenariat avec S&C souligne notre volonté d'investir en permanence dans des alliances capables de clairement différencier notre système de gestion IDMS, qui offre à nos clients une plus grande fiabilité, stabilité, et efficacité énergétique aux réseaux de distribution. Alstom Grid continue aujourd'hui à développer des solutions innovantes pour que les réseaux intelligents deviennent demain une réalité", déclare Jean-Michel Cornille, Senior Vice-Président de l'activité Automation, au sein d'Alstom Grid.

SAP Leads the Charge for Smart Grid Adoption in Europe

White Paper Presented to European Energy Commissioner and Kicks Off Panel Discussion on Smart Grid Rollout

• There are few transformations driven by information and communication technologies (ICT) that are as promising as "smart grids" in meeting Europe's urgent energy challenges, according to a white paper published today by SAP AG and presented in Brussels to Gunter Oettinger, European Energy Commissioner. The paper, "Smart Grids for Europe: Benefits, Challenges, and Best Practices," demonstrates that the pervasive application of digital information and communication technologies can help the European Union achieve its 2020 goals of increased energy efficiency, lower carbon emissions, integration of renewables and greater energy security, all of which underpin Europe's 21st century sustainable economy and its global competitiveness.

Presentation of the white paper will kick off a panel discussion on smart grid rollout that will be followed by a keynote speech by Oettinger on smart grids. Panellists representing smart grid stakeholders – notably the European Commission, consumers, renewables and IT and utility companies – will discuss the opportunities and obstacles for the successful rollout of smart grids, ranging from the need for a European framework to the creation of a truly single market for energy, the development of innovative business models and the need for sufficient incentives to promote private investment in smart grids.

Panellists include Heinz Hilbrecht, director at the European Commission; Johannes Kleis, European Consumers' Organisation, BEUC; Hubert Lemmens, chief officer, Grid Services, Elia Group; Petter Allison, director of Smart Metering, British Gas; Josche Muth, deputy secretary general, European Renewable Energy Council (EREC); and Klaus Heimann, senior vice president, Service Industries, SAP AG.

The paper summarizes what is at stake for Europe in the smart grid transformation, SAP's view of Europe's progress to date, and the company's recommendations for moving farther and faster than the present trajectory will allow. According to the report, countries around the world are upgrading and digitizing their energy infrastructures, moving from centralized energy systems to a decentralized model permitting the large-scale integration of renewables and small decentralised power generation.

Experts forecast that worldwide investments in smart grid infrastructure will amount to some $200 billion between 2008 and 2015.(1) Investment in low-carbon energy has already created 1.4 million jobs in Europe, but the European Commission forecasts a doubling of these jobs provided Europe takes the necessary investment steps.

"At SAP, we are deeply committed to a leadership role in the development and application of ICT tools and technologies able to turn the smart grid vision into reality, building on our long-standing partnership with SAP customers on both the supply and demand sides of energy markets," said Heimann. "This deep involvement with important actors and stakeholders put us in a unique position both to assess Europe's smart grid progress and to offer recommendations for ways to accelerate progress. The prospective benefits of smart grid transformation will extend not just to energy consumers and energy industry participants but also more widely throughout our economies and societies."

Since 1989, SAP has offered industry-specific software solutions for the energy sector. More than 1600 utilities in 70 countries around the globe use SAP® for Utilities solutions. Recently, SAP has been named the 2010 Smart Grid Integrator of the Year by the readers of The New Economy - World News Media. SAP is undertaking significant research and development in smart grids and related innovative energy services; in Europe alone, the company is participating in six European and five national collaborative energy research projects.

Read the complete white paper: "Smart Grids for Europe: Benefits, Challenges, and Best Practices."

(1) Pike Research, "Smart Grid Technologies: Networking and Communications, Energy Management, Grid Automation, and Advanced Metering Infrastructure" [PDF].

U.S. Government Report Finds Smart Grid Security Inadequate

A new document from the U.S. Government Accountability Office–the auditing office of the U.S. Congress–assessing the current state of security of the rapidly deploying smart grid networks around the country finds that necessary built-in security features are often missing from the networks and the smart meters themselves.

As reported on CNET News,

Certain smart meters have not been designed with a strong security architecture and lack important security features like event logging and forensics capabilities used to detect and analyze cyberattacks, while smart-grid home area networks that manage electricity usage of appliances also lack adequate built-in security….

The report also took aim at the self-regulatory nature of the industry, saying utilities are focusing on complying with minimum regulatory requirements rather than having adequate security to prevent cyberattacks.

Additionally, the GAO report criticizes the National Institute of Standards and Technology (NIST)–the government agency charged with developing security standards for the smart grid system–for not having specific plans on how to maintain and update their cyber-security guidelines. An area of specific concern is the rising threat of combination cyber/physical attacks which, according to the report’s appendix, NIST agrees need to be better explored.

Atelier Smart Grid de l'ETSI : Appel à soumission d'articles

 Organisé en partenariat avec le Groupe de Travail conjoint CEN/CENELEC/ETSI, NIST SGIP et T&D Europe. L'évènement aura lieu à Sophia Antipolis les 5 et 6 avril

Après une phase initiale d'analyse des écarts et d'identification des normes immédiatement applicables, l'activité de normalisation aborde maintenant les défis à plus long terme d'élaboration de nouvelles normes lorsqu'elles s'avèrent nécessaires. La communauté de normalisation prend conscience que le déploiement total de diverses applications (ex : véhicule électrique, intégration des renouvelables) nécessitera une architecture bien pensée recouvrant une large palette de domaines : fonctions, communications, sécurité, information, etc.

L'atelier abordera certains aspects du développement des normes selon une approche architecturale, de la compréhension des besoins et des cas d'utilisation sous-jacente jusqu'aux défis à long terme qui se posent à la recherche.

L'invitation est maintenant ouverte aux articles et aux présentations pour leur soumission à l'atelier, sur une ou plusieurs listes (non-exhaustives) de sujets indiqués ci-dessous :

• Nouveau modèles commerciaux (basés sur ICT)
• ICT pour Systèmes de Véhicules électriques et Gestion des Réseaux

• ICT pour la Gestion de l'énergie Domestique

• Nouvelles applications pour le Smart Grid (Réseau électrique Intelligent)
• Technologies de Communication, Réseaux et Architectures pour le Smart Grid
• Architectures Efficaces, Fiables et Autoréparantes pour le Smart Grid
• Vie Privée et Sécurité pour le Smart Grid
• Modèles de Données pour le Smart Grid
• Solutions d'Interopérabilité pour le Smart Grid
• Recherche pour le Smart Grid
• Normalisation et Régulation du Smart Grid

Atelier
"Normes : une architecture pour le Smart Grid " les 5 et 6 avril 2011 - Agora Einstein, Sophia Antipolis

Les candidats souhaitant intervenir lors de l'Atelier doivent envoyer à [email protected] un bref résumé à l'aide du formulaire joint d'ici le 30 janvier 2011.
Cet événement est gratuit et ouvert aux non-membres de l'ETSI.
Pour en savoir plus : http://www.etsi.org/smartgridsws
En savoir plus : www.etsi.org/ WebSite/ NewsandEvents/ SMART/ 2011_SMARTGRID_INTRO.aspx

Comité de suivi Linky : la FNCCR vigilante

 

Eric Besson, ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Économie numérique, a annoncé la création d'un comité de suivi Linky. La FNCCR y affichera sa vigilance au regard de l’expérimentation en cours. "J’ai décidé de mettre en place un comité de suivi de cette expérimentation, a indiqué Eric Besson. Le comité qui sera mis en place dans les prochains jours réunira l’ensemble des parties prenantes, et permettra de tirer les enseignements de cette première phase de déploiement avant la décision de généralisation par le gouvernement." Les collectivités locales, autorités concédantes, propriétaires des réseaux de distribution d’électricité basse et moyenne tension, qui incluent les compteurs ont naturellement vocation à participer à ce comité de suivi. Au regard de l’expérimentation actuelle, la FNCCR y rappellera le point de vue des collectivités : - Clarté des coûts préalablement à la généralisation, incluant les évolutions prévisibles du système (intégration des énergies renouvelables) et les outils annexes (box des fournisseurs), - Intégration d’un afficheur déporté dans le dispositif, - Intégration de Linky dans un système d’effacement local en concertation avec les autorités concédantes, - Evaluation indépendante du résultat de l’expérimentation, intégrant les avantages et désavantages économiques pour les consommateurs, préalablement à toute généralisation.

Alstom et Bouygues vont créer EMBIX, pour gérer l'énergie destinés aux éco-quartiers

 
Via leurs filiales respectives ETDE et Bouygues Immobilier, Alstom et Bouygues ont annoncé la création d'une nouvelle société commune détenue à parts égales dénommée Embix. EMBIX proposera une offre étendue de services à forte valeur ajoutée, allant de l'audit de l'éco-quartier en fonction des nouvelles contraintes environnementales et réglementaires jusqu'à l'optimisation de la performance énergétique à travers des systèmes d'information s'appuyant sur les dernières technologies du « Smart Grid ». Pour ce faire, la société bénéficiera des compétences et de l'expertise de ses fondateurs :

• Bouygues Immobilier, promoteur référent en matière d'immobilier durable, a démontré sa capacité à devancer la réglementation énergétique du bâtiment en initiant dès 2007 le premier projet d'immeuble de bureaux de grande envergure à énergie positive, Green Office. A son actif également, une expertise et un savoir-faire reconnus en termes d'aménagement de nouveaux quartiers préfigurant la ville de demain ;
• ETDE, au travers de sa filiale de Facility Management Exprimm, apportera son savoir-faire dans la maîtrise de la performance énergétique et le pilotage des installations techniques des bâtiments ;
• Alstom Power offre des solutions uniques en termes de production électrique distribuée et de stockage intégré ;
• Alstom Grid dispose d'une expertise inégalée en termes de pilotage de la demande énergétique et de sécurité des micro-réseaux.

Un contexte porteur pour les services de gestion de l'énergie

La création de la société EMBIX s'inscrit dans un contexte porteur qui conduit les collectivités locales ainsi que les propriétaires, gérants et locataires de bâtiments tertiaires, à rechercher une offre de services permettant une optimisation environnementale et économique de la performance énergétique. Le pilotage énergétique intelligent à l'échelle de l'éco-quartier apparaît désormais comme un enjeu central. Il résulte à la fois de facteurs environnementaux, règlementaires, technologiques et sociologiques.

L'apparition récente dans l'environnement urbain d'énergies renouvelables (solaire, mini-éolien, géothermie) et de nouvelles capacités de stockage (véhicule électrique,?) conjuguée à une montée en puissance de la démarche éco-citoyenne rend plus que jamais nécessaire la maîtrise de la performance énergétique. Cette tendance est renforcée par la mise en oeuvre des nouvelles réglementations énergétiques tant à l'échelle de la France (RT2012 pour les bâtiments, nouvelle organisation du marché de l'électricité-loi NOME) que sur le plan européen avec les objectifs, à l'échéance 2020,d'une efficacité énergétique accrue de 20 %, d'une réduction de 20 % de l'empreinte carbone et d'une part de 20 % des énergies renouvelables dans la production énergétique européenne.

Pour en savoir plus : Bouygues Immobilier et ETDE

Smart Grid : Microsoft et Alstom unis sur les réseaux du futur

 
Les deux géants mobilisés sur la gestion des énergies renouvelables et de la voiture électrique. 

Deux géants, l’énergéticien français Alstom et et l’Américain Microsoft, scellent leur alliance autour des smartgrids. Pour commencer, ils travailleront ensemble sur des systèmes de maitrise d’énergie pour les écoquartiers. Dans ce domaine, très convoité, ils seraient les premiers.Convaincus que réseaux énergétiques et technologies de l’information ont un avenir commun, Microsoft et Alstom viennent d’officialiser leur collaboration autour des smartgrids. Moins centralisés, plus robustes, plus économes, ces réseaux électriques du futur seront capables de gérer les énergies renouvelables, d’intégrer les véhicules électriques, de répartir la charge de façon plus dynamique, d’anticiper et pallier les pannes, etc.

Les deux géants commenceront par aider des villes à mieux maitriser la consommation et l’éventuelle production énergétique de certains de leurs quartiers – en particulier les nouveaux écoquartiers. Pour ce faire, ils comptent proposer un système logiciel qui récupérera les informations de consommation et de production des individus, des immeubles, des bureaux puis les analysera et les traitera afin de piloter l’ensemble. Alstom apporte entre autres sa compétence de numéro un mondial du pilotage de la production et de la distribution électrique. Et Microsoft apporte bien sûr ses compétences logicielles. Les développements s’appuieront ainsi sur sa plate-forme collaborative Lync Server 2010, son environnement de développement .Net et sa base de données SQL Server. Les deux acteurs étudieront aussi l’hébergement en cloud privé et public de leur solution. Si aucun des deux acteurs ne fournit les détails de leurs accords, on sait en revanche qu’il fait suite à une collaboration d’une dizaine d’années dans  le domaine  de l’énergie sur lequel ils ont déjà des équipes dédiées à leurs projets communs. Avec cet accord, ils prolongent donc leurs travaux de R&D collaboratifs. Mais ils font aussi en sorte de lancer leurs premières expérimentations et sont, pour ce faire, entrés en contact direct avec certaines mairies dans l’Hexagone. La France servant de pays pilote. Un moyen de tester le smartgrid à un niveau local.

Une révolution. Chez Microsoft, on est convaincu que les réseaux électriques intelligents seront à l'énergie ce qu'Internet a été à l'informatique: une profonde mutation. Le numéro un mondial du logiciel a annoncé jeudi le renforcement de son partenariat sur ce sujet stratégique avec le groupe français Alstom. Les deux multinationales collaborent en réalité depuis dix ans sur les smart grids, l'anglicisme qui s'est imposé pour désigner les réseaux électriques du futur. Alstom possède en effet un «centre d'excellence» à Redmond, la banlieue de Seattle, berceau de la société de Bill Gates.

À la croisée des infrastructures électriques et de l'informatique, les smart grids devront assurer l'équilibre complexe entre une production électrique intermittente (énergies éolienne et solaire) de plus en plus décentralisée et une demande plus mobile (voiture électrique), dans un contexte de recherche d'économies d'énergie. Dans ses nouveaux bureaux inaugurés cet été à Massy (Essonne), Alstom Power fait fonctionner un réseau intelligent à l'échelle du bâtiment, telle une minicentrale électrique qui gère l'injection dans le réseau de la production des panneaux solaires et des petites éoliennes du site, explique Laurent Demortier, vice-président d'Alstom Power chargé de la gestion de l'énergie.

Projets d'éco-quartiers 

Afin de passer à l'échelle supérieure, Alstom démarche activement les maires de villes porteurs de projets d'«éco-quartiers», comme Nice, Grenoble ou Bordeaux. La coentreprise tout juste créée par Alstom avec Bouygues, EMBIX, proposera des logiciels et des services développés avec Microsoft pour assurer le suivi en temps réel de la consommation électrique ou la revente du courant produit par les particuliers. La gestion fine des réseaux électriques va nécessiter des capacités de calcul accrues qui s'appuieront sur l'informatique décentralisée (cloud computing), qu'Alstom commercialisera sous la nouvelle marque «Power Cloud».

Quels investissements représente le sujet smart grid pour Microsoft et Alstom? «Le sujet est trop disséminé, trop transversal pour donner un chiffre», répond pudiquement Rob Bernard, le «M. Smart grid» de Microsoft. Chez Alstom, la réponse est plus directe: «Ce sont des chiffres stratégiques sur lesquels nous ne communiquons pas.» Et pour cause, tous les grands industriels du secteur se mobilisent, à commencer, en Europe, par l'allemand Siemens et l'helvético-suédois ABB. En France, l'État va consacrer au sujet 250 millions d'euros dans le cadre du grand emprunt. Pour autant, reconnaît Laurent Schmitt, chargé des solutions smart grid chez Alstom, comme aux débuts d'Internet, les acteurs s'interrogent encore sur le modèle économique des réseaux électriques intelligents. Par Fabrice Nodé-Langlois

LIRE AUSSI : » Des réseaux intelligents pour économiser l'énergie

Smart Grid : des opportunités pour les start-ups “Clean-Tech”

Smart Grid : des opportunités pour les start-ups “Clean-Tech”

De nombreuses start-up en France sont présentes sur ce secteur : Neelogy (pour la mesure du courant), Watteco (pour l’analyse de consommation), Grid Pocket (services liés à l’énergie), Actility (pour le Machine to Machine), Ijenko ou Soft4you. Le compteur intelligent français Linky est actuellement en test pour un déploiement prévu dans les années à venir. Aux USA, comme vous pouvez le lire sur TechCrunch.com, de nombreux investissements sont faits dans les entreprises touchant au Smart Grid. L’état américain a subventionné en 2009 une centaine d’entreprise pour près de 4 milliards de dollar !

12ème Assises de l'énergie : Les smart grids, intelligents pour qui?

 

Assises de l'énergie: réseaux intelligents

2011-01-26

Energie 2007 poursuit la retranscription de quelques extraits des débats des 12èmes Assises de l'énergie qui se tiennent à Grenoble les 25, 26 et 27 janvier. > Cliquez ici pour consulter le compte-rendu de la session plénière"quoi de neuf?" Les smart grids, intelligents pour qui? (conférence organisée par Gaz électricité de Grenoble) avec des interventions de Damien Huyghe (cabinet Idenea) et Nicolas Flechon (GEG). L'actuelle évolution du réseau vise à ne pas seulement gérer des équilibres physiques, comme c'est le cas aujourd'hui, mais à opérer, demain, des arbitrages environnementaux. "Demain, on ne gèrera pas de manière basique une augmentation de la consommation en répondant par une augmentation de la production". Il faudra s'interroger sur les gisements existants... "Il faudra récupérer de la puissance chez le consommateur, en clair faire de l'effacement, puis le valoriser économiquement et techniquement". Il y aura donc des "box énergie" qui joueront ce rôle-là, sans atténuer le confort du consommateur. Des "contrats de fourniture ad hoc seront proposés: est-il prêt à effacer un peu, à effacer beaucoup?" Cela pose plusieurs questions ("le consommateur est-il prêt à accepter que le GRD s'invite chez lui?", "impliquer le consommateur suffit-il à garantir l'efficacité du système?",etc.). Valider l'implication des consommateurs peut rendre la démarche "suspecte" alors qu'aujourd'hui, la "grande qualité du compteur électrique, c'est qu'il n'existe pas - certains ne savent même pas où il est..." Et, dans la mesure où il fonctionne, il est accepté comme tel. "Ce n'est pas si simple que ça de demander aux gens de s'en occuper tous les jours..." Le consommateur fera la comparaison avec ses autres outils (box de téléphonie...) pour y déceler les éventuels avantages et inconvénients... Les gains se feront aux heures de pointe lorsque nombre de consommateurs ne sont pas chez eux. Il faudra donc des "automatismes, des équipements..." Sans ces outils, "les économies d'énergie se situeront entre zéro et 5%. Ca peut être zéro. Avec des automatismes, on peut aller jusqu'à 15%." Il faut aussi se poser la question des consommateurs qui ont "déjà une consommation intelligente. Pour eux le gain serait minuscule. Quels équipements leur proposer?" Comment passer d'un système invisible à un modèle où le consommateur est impliqué "avec une multiplicité d'usages qui risque d'évoquer le foisonnement et la complexité des offres de téléphonie mobile?" Le risque est de laisser des consommateurs de côté. Or la réussite du système suppose un effet de masse. Il faudra un "système qui intègre nombre de fonctionnalités mais suffisamment basique pour éviter une fracture sociale..."  Lyon-Grenoble: smart démonstrateur  "A GEG, on ne peut pas appréhender ce modèle sans faire des démonstrateurs". Il y a un projet commun, avec Lyon, de démonstrateur smart grid (compteur, intelligence aval compteur...). Ce démonstateur se ferait "à l'échelle régionale, en impliquant des collectivités, des industriels mais aussi des consommateurs". Il serait fait appel à des sociologues pour analyser les comportements. Ce démonstrateur vise à équiper 1.000 clients d'ici fin 2011, début 2012. Le modèle économique n'est pas encore défini. Le compteur est une "brique, un équipement de réseau, financé par l'opérateur de réseau qui répercute une part de son coût sur le client". Pour les box, il y a divers modèles de financement; par le consommateur, le fournisseur (qui répercute sur le consommateur...)".

China's smart grid market worth could reach US$61bn by 2015

Projected China smart grid market by technology (2010 and 2015) in US dollars. Source: Zpryme report China: 'Rise of the Smart Grid'

China's smart grid market is predicted to rise from US$22.3bn in 2011 to US$61.4bn in 2015, says Zpryme, with global blue-chip players such as IBM, HP and Siemens positioning themselves to capitalise on the future market.  With China being the world’s largest consumer of energy followed by the US, the race is on to meet future demand due to the projected growth of its economy. Zpryme has just released its latest smart grid report (China: Rise of the Smart Grid), which estimates that, with electricity generation set to grow at 8.5pc per year over the next five years in China, it must build a transmission infrastructure capable of delivering more than 6trn kilowatts of electricity to more than a billion customers and energy-intensive factories. And smart grids will be the way China will meet this rapidly growing electricity demand.

Overhaul of China’s existing grid

Daniel Jung of Zpryme says China’s smart-grid efforts will require a massive overhaul of its existing electricity grid, to expand it and connect power-generating facilities in China’s western region with its heavily populated east coast region by 2020. He points to how the Chinese government has plans to construct three major transmission lines, each of which is expected to reach 20 gigawatts of transmission by 2020, under its West-East Electricity Transfer Project. Reuters reported in August on how this project will feature the construction of some of the highest voltage, largest transmission lines in the world, including the world’s first 1,000 kilovolt alternating current line that runs for 640 kilometres between Shanxi and Hubei.

Renewable energy goals

The Zpyrme research reflects how the smart grid developments in China will help it achieve two major goals:

• Increasing renewable energy power generation enough to meet 15pc of energy demand by 2020.
• Reducing the carbon intensity of China’s economy by 40-45pc by 2020 (from a 2005 baseline).

China’s renewable energy push to help increase capacity is predicted to focus on three main areas – wind farms, hydroelectric dams and solar power plants, which will send their power generation to cities on the east coast. Right now, however, 30% of wind turbines in China are not connected to a transmission network

SGSS and transmission goals

State Grid Corporation of China (SGCC) is currently the country’s largest transmission firm, serving more than 1bn customers. The other major player is China Southern Power Grid Company (CSG). The smart grid is also expected to play a key role in China’s efforts to build infrastructure to support electric vehicles (EV), says Ishac. In 2009, SGCC said it would develop an EV charging network, creating 75 public charging stations and 6,209 AC charging spots. Shanghai, Beijing, Tianjin and other cities will serve as pilots for the rollout.

IBM, GE, Siemens and Accenture involved

With more than US$600bn expected to be invested in electricity infrastructure and smart grid technology over the next 10 years, Jung says blue-chip global companies are already capitalising on the China smart-grid market. Zyprme anticipates the software and hardware segment of the smart-grid market in China to grow from US$40bn in 2010 to US$13bn by 2015. Industry giants that have already got a stake include:

• GE, which is going to collaborate with The State Grid Corp. of China and the Chinese Academy of Science on standardising smart-grid technology. GE also partnered with Yangzhou Beichen Electric Company in early 2010 to build smart-grid equipment and set up a smart-grid demonstration centre.
• IBM has partnered with the industrial city of Shenyang to improve city management systems and to set up a research institute to progress eco-city technology. In November 2010, IBM also released new grid management technology, which will be piloted with Shanghai Power.
• HP acquired the network equipment manufacturer 3Com for US$2.7bn in 2010.
• Accenture launched the Accenture Intelligent Data Enterprise in March 2010 – Accenture has since formed an alliance with East China Grid Co and is involved in 10 pilot projects.
• While Cisco has been slower to capitalise on the smart grid market in China, it recently ‘revamped’ its East Asia business to create a Greater China division.
• ABB has been supplying transistors, power lines and other transmission equipment to SGCC and CSG over the past four years.
• Siemens completed the Yunnan-Guangdong transmission line in June 2010 – the first HVDC link in the world. Then, in November, Siemens said it would sign an agreement to build EV charging infrastructure.

Source: China: Rise of the Smart Grid [January 2011] by Zpryme's Smart Grid Insights practice

Smart Grid : Quels outils pour les usagers, aujourd’hui et demain ?

Impliquer le consommateur dans des programmes d’efficacité énergétique constitue l’un des grands défis d’avenir pour les opérateurs d’énergie. Partant de ce constat, les industriels planchent actuellement sur de nouveaux outils d’affichage, d’information et de facturation à destination des usagers. Avec un impératif : leur acceptabilité. Découvrez les explications de nos experts dans le cadre de la deuxième émission de notre WebTV Thema consacré au Smart Grid. Emission enregistrée à Paris, le 15 novembre 2010. Invités : Philippe Prévost (Legrand) et Yves Aillerie (Intel France). Présentation : Stéphane Parpinelli.

Will "Smart" Household Electricity Meters Give You Cancer?

 

You'd think Marin County, California, famous for its tree huggers, would be all for "smart" household electricity and gas meters. Experts say that the devices, which allow utilities to calculate your energy rates in real time instead of once a month, are an important step toward greening our Rube-Goldberg-ish energy grid. But earlier this month, the Marin County board of supervisors voted unanimously to impose a moratorium on installation of the devices, primarily because of health concerns about the electromagnetic radiation the devices emit. As Jonathan Hiskes points out in his post on the subject, health worries are only part of the debate: Some worry that smart meters will broadcast consumers' private information to utilities and businesses. Still others believe that smart meters will actually increase users' power bills. So is there reason to fear the new system, or are Bay Area folks just nuts? I polled a few experts. Herewith, their answers to some of the most pressing smart-meter questions.

Will my smart meter give me a brain tumor?

A recent report from the California Council on Science and Technology says no. As anyone who has followed the controversy over the potential link between cell-phone use and brain cancer knows, this is a really thorny issue. We're constantly exposed to all kinds of radiation. "Many people use cell phones and microwaves every day, and then you have wifi, and for 100 years or more we've had radio broadcasts," says Rob Kavet, a scientist who studies the effect of electromagnetic fields on human health at the Electric Power Research Institute (EPRI). "Comparatively speaking, the level of exposure from a smart meter is pretty tiny." A handy chart from the report comparing radiation from various sources:

Is my smart meter big brother's little helper?

While analog meters usually display only the total amount of energy you've used in a month, smart meters also allow utilities to keep tabs on exactly when you're using it. "So yes, that's an additional level of information that the utility has about the consumer," says Brian Seal, a senior project manager at EPRI. But some people think this means the utility will also know exactly which appliances you're using. That, says Seal, is simply not the case. Indeed, "We have no idea what you're doing with your electricity," says Pacific Gas & Electric spokesman Paul Moreno. "The meters do read hourly, but that's total household consumption, not individual appliances. We don't even have the IT infrastructure to handle all that extra data."

Will my smart meter overcharge me? Is it even accurate?

In 2008, when PG&E began installing smart meters in California's Central Valley, many consumers noticed that their power bills actually got higher. But an independent report found that the spike was caused by increased air-conditioner use during a heat wave, not faulty meters. From the New York Times:

The consulting firm said it then tested more than 750 smart meters in the laboratory and in the field and reviewed utility account records for 1,378 customers, including those that had complained of abnormally high bills.

“Of the 613 smart meter field tests, 611 meters were successfully tested, and 100 percent passed average registration accuracy,” the report stated.

If anything, smart meters are actually more accurate than analog meters. This is generally a good thing, but it doesn't mean that your power bill will instantly decrease once you get a smart meter, says Ralph Cavanagh, codirector of the Natural Resource Defense Council's energy program. "It's impossible to deny that there are scenarios under which some people might pay a little more in the short term, but it's no use to disguise higher costs during peak times," says Cavanagh. "I don't think we're at risk of adverse consumer consequences."

Okay, I get it that smart meters are not evil. But what's in it for me?

"Manual meter reading worked very well in a world where we all had a flat energy rate, and we only needed to collect one meter once a month," says Seal. But today, rates fluctuate constantly, depending on a whole host of factors: the source of the power, how much of it you use, the overall load on the system, and even the weather. Smart meters allow users to take advantage of off-peak rates. This will become more important in the coming years as "smart appliances" hit the market: You may soon be able to automatically program your dryer, for example, to run when electricity is cheapest. (The appliances will not convey the specific appliance usage information back to the utility or the manufacturer, Seal assures me.)

Smart meters are also very good at communicating power-outage information. Some utilities in the US still ask consumers in an area where an outage has been reported to leave their porch lights on, so that technicians can drive around and see which houses are affected. How quaint! With smart meters, the utilities will have a much better chance of figuring out what caused the outage immediately, says Cavanagh. They'll also help utilities prevent outages from happening in the first place. "As electric cars and distributed generation (like solar panels) come online, it's increasingly important that utilities understand how much load each piece of the system is under," says Seal. "So more information allows them to know exactly which wires or other components of the system need replacing or upgrading."

If you like to geek out over your power bill, you'll almost certainly get a kick out of the additional time-of-use information from smart-meter bills. But whether or not this will translate into actual savings is the subject of some debate. A 2006 Oxford University study (PDF) found that consumers given access to specific, real-time information about their energy consumption decreased their energy usage by as much as 15 percent. On the other hand, says Cavanagh, "The average national electric bill is $3 a day, $100 a month. I don’t think most people are going to make a concerted effort to reduce the $3 a day."

But even if your new smart meter doesn't lower your power bill right away, Seal recommends taking the long view—what's good for the grid is ultimately good for the consumer. For example: Conventional meters only measure power in terms of kilowatt hours, but smart meters can also measure voltage, which allows utilities to determine the efficiency of various pieces of equipment. The bottom line: "You will not automatically generate a better electricity grid by installing smart meters," says Cavanagh. "But if we can lower the cost of various output renewables and enhance the impact of our energy efficiency programs, those are big payoffs. Think system impacts, which then benefit the individuals."

Kiera Butler is the articles editor at Mother Jones. For more of her stories, click here.

Opus Energy hits 12000 smart meter installations

Opus Energy, the leading independent supplier of electricity to UK businesses, has expanded its portfolio of smart meter providers. Already working with another major player in the market, IMServ, Opus Energy has today revealed new partnerships with UPL and National Grid owned OnStream. Opus Energy is the first energy company to make smart meters available to all of its customers, free of charge. The agreements will cover the delivery and operation of meters and remote data-collection from them, and will allow Opus Energy to further ramp-up its customer roll-out. Having already installed over 12,000 meters in 2010, the company now expects to fit a further 3,000 by spring 2011, nearing 20% of its client base.

Smart campus : un démonstrateur de smart grids de taille réelle sur le campus de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines

 
Les smart grids pour un campus durable, qui maîtrise l’énergie de sa production à son utilisation

Le projet  « Smart Campus » propose de diminuer l’impact carbone du campus en installant un réseau local (« microgrid ») fourni par des énergies renouvelables, pour des usages mixtes. Le pilotage d’un réseau local indépendant est rendu possible par les technologies « smarts grids ».

« Smart grid » peut se traduire par « réseau intelligent », et désigne les technologies qui permettent de « gérer » de façon « intelligente » un réseau électrique : la production, le stockage et la distribution d’énergie pour la consommation des bâtiments, ou toute autre consommation, comme celle de voitures électriques. Les smart grids permettent ainsi d’optimiser offre et demande en temps réel, de valoriser les énergies renouvelables, ceci associé à des moyens de stockage.

Surtout, les smarts grids ont une carte à jouer pour le développement de la voiture électrique qui génère de nouveaux besoins et donc des nouveaux « pics » de consommations  lors de la recharge de ses batteries. Le smart grid va offrir des solutions locales pour gérer ces pics  en permettant une charge « intelligente ». En effet, les batteries de voitures électriques représentent de nouveaux moyens de stockage mobiles d’énergie : la récupération de l’énergie si le réseau « surchauffe » permet  de meilleurs optimisation et équilibrage du réseau, pour un service totalement neutre en carbone.

Le projet consiste ainsi à équiper le campus de Saint-Quentin-en-Yvelines de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines d’un démonstrateur de recherche sur les « smarts grids », avec toutes ses composantes : production d’énergies renouvelables, distribution, stockage, pour l’usage d’une flotte de véhicules électriques en autopartage, mais également pour l’éclairage. L’enjeu est d’optimiser la production et la consommation d’énergie sur toute la chaîne de valeur, grâce aux « smarts grids » qui assureront le pilotage, l’optimisation et la supervision du réseau.

Ce projet a été conçu  dans le cadre d’un partenariat international en France, Belgique et Israël, composé de grands groupes, PME, et laboratoire de recherche : Groupe Alstom, INEO GDF-SUEZ, Laborelec, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, Renault, Solaredge, et Fondaterra. Il vise à être exemplaire, d’une part pour le développement d’autres smart campus, et d’autre part pour se déployer à l’échelle du quartier et  de la ville.

Smart campus a été labellisé Eurogia + en novembre 2010, Cluster Européen sur la recherche et l’innovation dans les domaines de l’énergie et des Technologies de l’Information et de la Communication. L’objectif en 2011 va être de concrètement le mettre en place sur le campus de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Les toulousains de Sigfox Wireless lèvent 2 millions d’euros auprès d’iXO Private Equity, d’Elaia Partners et Partech

SIGFOX Wireless vient de renforcer ses fonds propres en levant 2 Millions d’euros auprès d’iXO Private Equity, d’Elaia Partners et Partech. Le marché du M2M (Machine to Machine), parfois appelé aussi l’internet des objets, est un domaine évalué « à très fort potentiel ». Les analystes tablent sur des dizaines de milliards d’objets connectés d’ici à 2020. Dans cet espace du M2M, plusieurs technologies de communication vont devoir cohabiter pour satisfaire différentes contraintes technico-économiques et environnementales. Les domaines du smart grid et de la santé pourraient notamment être de très grands demandeurs de solutions de communication novatrices. Sur ce marché du M2M, SIGFOX veut apporter « une rupture technologique en proposant une solution de communication très longue portée, peu consommatrice d’énergie, non polluante en terme de rayonnement électromagnétique, et à un coût très faible. »

« Nous avons démontré qu’avec 10mW de puissance, nous étions capable de communiquer des données sur des distances de plusieurs dizaines de kilomètres. Au-delà de cette performance technologique, nous avons aussi démontré que nous serons capables de produire les modems de communication pour un coût très inférieur au solutions actuellement disponibles sur le marché. C’est cet enjeu coût/performance qui a séduit nos investisseurs » déclare Ludovic Le Moan, PDG de la société SIGFOX Wireless. “Nous sommes convaincus que le marché M2M, pour se développer significativement, doit faire appel à des solutions de communication plus adaptées et moins coûteuses que le GSM. Nous avons été séduits par les performances techniques et économiques des solutions SIGFOX qui donnent à l’entreprise un avantage concurrentiel décisif pour réussir sur ces marchés » indique Philippe Gire, banquier d’affaire chez ELAIA Partners.

Intel Capital investit dans Veridity Energy pour promouvoir les micro-réseaux d'énergie

La start-up américaine Viridity Energy vient de convaincre de grands investisseurs de l'aider à développer des logiciels qui gèrent les « micro-réseaux », où des consommateurs s'échangeront de l'énergie produite localement, notamment solaire et éolienne. Intel Capital et le fonds américain Braemar Energy Ventures ont injecté 14 millions de dollars dans Viridity Energy, née il y a trois ans, et qui conclut ainsi son second tour de table. Avec cette levée de fonds, la rafale de deals dans le smart grid continue.
Illustration de la sériel d'alliances entre poids-lourds et jeunes sociétés innovantes, Viridity a déjà conclu des partenariats impressionnants, dont l’un avec Consolidated Edison à New York pour un projet de gestion d’énergie qui a obtenu des aides du Département de l’Energie et un autre avec la compagnie d'énergie PECO sur le campus de l’Université Drexel de Philadelphie.
Mais son plus grand partenaire a très tôt été le géant allemand Siemens, pour combiner le système de gestion d'énergie décentralisée de Siemens avec la technique de Viridity de "centrales d'énergie virtuelles", réseaux de production distribuée de l'énergie dans les universités, les zones de bureaux, campus...
Viridity peut aider à organiser ces micro-réseaux, lorsque le consommateur détient une source d’énergie (des panneaux solaires, par exemple) et revend à d’autres sa production, des “négawatts” de consommation économisée, sans plus avoir besoin des grandes compagnies de distribution. Au fond, une centrale d’énergie virtuelle, où des logiciels répartissent les productions d’énergie et les besoins, ne sont qu’un autre nom pour les micro-réseaux. Tout réside dans la répartition intelligente de l’énergie.
Viridity a expliqué vouloir utiliser les nouveau fonds pour croître rapidement. Le fonds de capital-risque Braemar Energy Ventures, qui est spécialisé dans l’énergie, a déjà investi dans le smart grid et le stockage d’énergie, notamment dans le leader américain de l’effacement diffus EnerNOC et le fabricant de batteries au lithium-ion A123 Systems, qui sont tous deux entrés en Bourse. Braemear et Intel Capital ont déjà également investi ensemble dans la société Grid Net (logiciels pour compteurs communicants). Viridity a pour clients surtout des distributeurs, hôpitaux, universités et des organismes publics et militaires. A Philadelphie, Viridity a mis en place pour la régie des transports (SEPA) un système qui récupère l’énergie du freinage des métros et la stocke dans des batteries, qui la réinjectent pour aider à l’accélération des trains. Selon l’expression du PDG de Viridity, Audrey Zibelman, « tout comme nous avons des ordinateurs personnels, nous allons passer à l'ère de l’énergie personnelle ».
L’an dernier, ABB a racheté un grand concurrent de Viridity, Ventyx, pour 1 milliard de dollars, une société qui combine des systèmes d’effacement diffus et de gestion intelligente de l’énergie

Smart Grid : Interview de Patrice Mallet, Responsable des activités de conseil pour le secteur de l'énergie en France chez Accenture

Smart Grid, une thématique stratégique pour Accenture
Par Cleantech-Republic. - Vidéos des dernières découvertes technologiques. Interview de Patrice Mallet, Responsable des activités de conseil pour le secteur de l'énergie en France chez Accenture
Une vidéo enregistrée lors du WebTV Thema consacré au Smart Grid, le 15 novembre 2010.
www.cleantechrepublic.com

China Takes Smart Grid Lead

 

A new report by Zpryme projects the total value of China’s Smart Grid market will increase from $22.3 billion in 2011 to $61.4 billion in 2015. China: Rise of the Smart Grid, also reports that in 2010, China became the number one country in the world for energy consumption and total investment in clean energy. Zpryme CEO and Director of Research, Jason S. Rodriguez, says, “2011 will be the year China will take a commanding lead not only in clean energy investment (which already is twice the U.S.), but more specifically the Smart Grid. Led by companies such as GE, Siemens, and IBM, China will become the forever-hotbed for Smart Grid technologies, pilots, and overall investment.”

The report says the largest portion of China’s market is in Smart Grid transmission and distribution, which is projection will grow from $4.5 billion USD last year to $21.2 billion USD by 2015, an annual growth rate of 36.4 percent.  Zpryme also notes: “Because of China’s limited technological capabilities, providing IT and networking solutions to automate distribution and manage electricity demand is the best way for foreign firms to capitalize on China’s booming Smart Grid industry.”

China : Rise of the Smart Grid also projects that the software and hardware segment of China’s Smart Grid market will grow from $4.0 billion in 2010 to $13.0 billion in 2015, an annual growth rate of 26.4 percent. The report also finds that Chinese domestic firms serving the Smart Grid market will become increasingly competitive with their foreign counterparts; the Chinese government supports domestic and foreign Smart Grid manufacturers through subsidies, R&D funding, and lines of credit; and China has the advantage of building Smart Grid technology into transmission infrastructure from the outset.

To download a complete free report, visit Zpryme at www.smartgridresearch.org.

La présidente d'ERDF s'explique sur le compteur communicant Linky à Industrie & Technologies

 

ENTRETIEN  IT, L'ENQUêTE CONTINUE  ERDF, le distributeur quasi-exclusif d’électricité en France, teste actuellement son compteur communicant Linky. Mais celui-ci est controversé. La présidente du directoire d’ERDF, Michèle Bellon, répond point par point à la polémique.

Le monde de l’énergie annonce l’avènement du ''Smart Grid''. A quand un réseau électrique intelligent ?

Michèle Bellon : La modernisation du réseau électrique a déjà commencé. Le Smart Grid ne sera pas un big bang. Déjà, le réseau de distribution s’équipe de capteurs et d’organes de manœuvre télécommandés. Pour preuve, les équipes d’ERDF ont développé un logiciel ''auto-cicatrisant'' : quand un tronçon du réseau n’est plus disponible, il calcule un parcours alternatif.

Mais ERDF est loin de piloter le réseau en temps réel…

Michèle Bellon : En cas de tempête ou si une voiture heurte un poteau, ERDF ne détecte pas les coupures d’électricité. Il faut qu’un consommateur téléphone à nos équipes pour nous prévenir. Avec le compteur communicant Linky, nous pourrions être avertis automatiquement… puisque le compteur ne communiquerait plus.

Sauf que l’efficacité de Linky est contestée. Pourquoi ne pas privilégier la rénovation du réseau électrique ?

Michèle Bellon : Les investissements redémarrent. En 1992, ERDF investissait 3 milliards d’euros dans l’entretien et l’extension du réseau. Ce montant a baissé à 1,5 milliards d’euros en 2005. Mais, à cause de la baisse de qualité du réseau, les investissements ont réaugmenté. Ils ont atteint 2,5 milliards d’euros en 2010.

Pourquoi faudrait-il déployer le compteur Linky ?

Michèle Bellon : En France, l’abonnement est fonction de la puissance souscrite. Sur le terrain, tous les cas de figure existent. Un nombre significatif de clients, par exemple, déplombent – c’est-à-dire déconnectent – leur disjoncteur. Ponctuellement, ils ont besoin de hausses de puissance. Prenez les viticulteurs : ils ont un problème une fois par an, quand ils utilisent leur pressoir. Ce jour-là, ils consomment une puissance supérieure au reste de l’année. Grâce à un compteur communicant, pouvoir augmenter la puissance rapidement et à distance est un service important. C’est aussi le cas si un client veut passer du chauffage au fioul à l’électrique. Autre exemple, avec le photovoltaïque, il faut plusieurs compteurs pour des questions de tarifs. Avec Linky , un seul suffira !

Quelles économies d’énergie garantissez-vous au consommateur ?

Michèle Bellon : Le chantier reste à travailler. Le service de la maitrise de l'énergie appartient-il à ERDF et au domaine régulé ? Les arbitrages restent à faire. Mais Linky n'est qu'une pierre de l'édifice, parmi d'autres. Les fournisseurs d'électricité ne savent pas encore quels services offrir. Seuls 5 % des consommateurs devraient, dans l’immédiat, être vraiment intéressés par des services de domotique.

Quelle est la vocation prioritaire de Linky ?

Michèle Bellon : La décision de lancer le compteur communicant est venue des pouvoirs publics. Le débat français a dévié sur la maitrise de l’énergie. Mais à l’origine, en 2006, son objectif était triple. D’abord améliorer la performance du distributeur d'électricité, notamment sa réactivité en cas de coupure. Ensuite, faciliter les changements de fournisseurs et donc la dérégulation du marché. Enfin, établir des factures exactes, et non plus estimées.

A quel coût ?

Michèle Bellon : En comptant le prix du matériel et son installation, le compteur coûte 120 euros à ERDF. Mais ce n’est pas le prix auquel il sera facturé au consommateur. Il faudra en déduire les économies que nous allons réaliser grâce à lui. Concrètement, ni le montant, ni les modalités de facturation ne sont encore établies. Les économies générées sont en cours de chiffrage. Tout dépendra de ce que les autorités nous demanderont. A périmètre d'actions constant, Linky engendrera des économies : entre les relèves et les interventions, ERDF estime à 35 millions les kilomètres parcourus en moins chaque année. Mais au vu du potentiel de Linky, peut-être nous attribuera-t-on de nouvelles tâches. Le relevé sera-t-il mensuel ? Plus fréquent ?

Quelle est votre feuille de route pour la suite du projet Linky ?

Michèle Bellon : Aujourd’hui, les modalités de déploiement ne sont pas définies. Le calendrier prévoit la fin de l’expérimentation au 31 mars 2011. Ensuite, nous aimerions éviter toute rupture. Pour ne pas perdre de temps, on pourrait lancer la concertation pour l’appel d’offres au premier semestre.

Et rattraper le retard français ?

Michèle Bellon : Sur les 50 millions de compteurs communicants installés dans le Monde, 27 millions le sont en Italie. La Suède et la Californie en possèdent chacune 8 millions. Le reste est dispersé. En Italie, les compteurs ne font que remonter l’information, à l’origine pour lutter contre la fraude. En fait, la France est la plus en avance. Sur les fonctionnalités du compteur, sur la conception du protocole de communication… 

Propos recueillis par Thomas Blosseville

FERC Finalizes Agenda for Tech Conference on Smart Grid Interoperability Standards

As noted earlier this week on this blog, FERC has invited its commissioners to an immersive afternoon on Smart Grid interoperability and security standards development, past, present, and future. Now FERC has finalized its agenda and named the panelists who'll be attending.Following an introduction by NIST's Smart Grid Interoperability Coordinator, George Arnold, will be 2 90-minute sessions:

1. The Smart Grid Interoperability Standards Process for Reviewing and Selecting the First Five Families of Standards, and
2. The Smart Grid Interoperability Standards Development and Identification Process Going Forward

Key logistical details are :

• It's open to the public, so you can go if you want to, and if there's room, attend this event in person at FERC HQ in DC
• If you can't make it or don't want to, a free live webcast will be available here
• Lastly, they indicate that the conference will be archived for 3 months

Here's the latest dispatch from FERC with all the info.

Actility met l'internet des objets au service du Smart Grid

Actility met l'internet des objets au service du Smart Grid
envoyé par Cleantech-Republic. - Vidéos des dernières découvertes technologiques. 

Interview d'Olivier Hersent, Fondateur d'Actility
Une vidéo enregistrée lors du WebTV Thema consacré au Smart Grid, le 15 novembre 2011.
www.cleantechrepublic.com

Smart Grid en Californie : acteurs et enjeux

 
La Californie est engagée dans la lutte contre le changement climatique, et cela passe par la modernisation de son infrastructure électrique. L'intégration de sources d'énergies renouvelables et le déploiement de véhicules électriques vont amener leur lot de perturbations sur un réseau vieillissant et en mauvais état. Mais c'est aussi pour cet Etat qui reste un champion de l'efficacité énergétique une formidable opportunité de remettre les compteurs à zéro en installant une infrastructure capable de flexibilité dans la gestion de toutes ces ressources variables.

Pour beaucoup d'entreprises et de startups c'est aussi une occasion unique de se positionner sur un marché gigantesque. Ce document propose de comprendre les particularismes régionaux du déploiement du réseau dit intelligent mais que tout le monde désigne ici par "Smart Grid". Téléchargez gratuitement ce rapport au format pdf : http://www.bulletins-electroniques.com/rapports/smm10_051.htm

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65514.htm

 

La SNCF contribue au lancement d’un ambitieux partenariat de recherche autour des technologies « smart grid ».

DR-

 Après l’intégration des normes « Haute Qualité Environnementale » (HQE) et « Bâtiment Basse Consommation » (BBC) dans leur conception, c’est le nouvel horizon pour les gares du futur : l’intégration de « smart grids », c’est-à-dire de réseaux électriques intelligents capables d’optimiser en temps réel les besoins en énergie. Un « cerveau » informatique et des capteurs adaptent l’approvisionnement électrique en fonction des sollicitations réelles des différentes fonctions de la gare : éclairage, affichages, climatisation, automates, etc. SNCF a décidé de s’impliquer activement dans les recherches autour de ce concept – qui intéresse de nombreux autres acteurs et secteurs d’activité à travers le monde — afin de parvenir à modéliser, dans un premier temps, la consommation des gares. À terme, de tels « smart grids » pourraient générer une diminution très significative de leur facture énergétique et de leur bilan carbone, en même temps qu’ils proposeraient un confort et une fiabilité accrus pour les clients.

Un partenariat de recherche de pointe

SNCF contribue au lancement d’un ambitieux partenariat de recherche autour des technologies « smart grid ». Participent à cette aventure les membres de la chaire

Econoving (Alstom Power, GDF SUEZ, Italcementi, SAUR), les laboratoires spécialisés fédérés par UniverSud Paris (Supélec, École normale supérieure de Cachan, Suptélécom, École Centrale de Paris, Université de Versailles Saint-Quentin-en- Yvelines, CNRS…) et l’ADEME. Les innovations technologiquees issues de cette démarche pourront être valorisées dans les offres d’ingénierie internationale (AREP, INEXIA) et par les industriels français partenaires.

www.sncf.com/resources/fr_FR/.../PR0002_20110106.pdf

Actility prépare l’« iTunes » du Smart Grid

Optimiser la consommation électrique de votre foyer ? Couper automatiquement vos équipements électroménagers en veille ? Planifier la recharge de votre voiture électrique ? Bientôt, il y aura une application pour ça. C’est du moins l’ambition de la start-up française Actility qui lancera en 2011 ThingPark, une plate-forme façon « iTunes » dédiée à l’univers du Smart Grid. Pour l’utiliser pas besoin d’iPad, mais plutôt d’une box-énergie semblable aux actuelles box-internet. Un concept récompensé en décembre par le coup de cœur du prix Cleantech Republic 2010. Lire la suite sur Cleantech Republic : http://www.cleantechrepublic.com/2011/01/07/actility-itunes-smart-grid/

Smart grids 2011 les 24-26 mai, Paris

 
Du 24 au 26 mai, se tiendra à Paris une série de conférences "Smart grids 2011". Parmi les premiers  intervenants confirmés, on trouve : Sylvain Gomont, directeur général d'Alterna, Laurent Schmitt, VP stategy & innnovation (Alstom), Pierre Marlard, responsable commercial (Atos world grid), Colette Lewiner, global vice-president en charge du secteur «energy, utilities and chemicals» de Capgemini, Philippe Vié, vice-président, secteur energy, utilities & chemicals de Capgemini, Franck Barruel, chef de projet système PV (CEA INES), Laurent Jean Philippe, directeur marketing stratégique de Dalkia, Fabien Choné, directeur général délégué de dkirect énergie, Marylin Arndt, présidente du comité technique (MTM, ETSI), Franck Chevalley, directeur général de GEG, Philiippe Couillabin, président de Home technology, Michael Ohana, directeur energy & utilities (IBM France), Serge Subiron, PDG d'Ijenko, Etienne Andreux, directeur général, du SIPPEREC, Pierre Bivas, président de Voltalis... http://www.smartgrids2011.com/

 

EnergyHub espére lever 12 millions de dollars et accueille au sein de son conseil d'administration David Brewster, President d'EnerNOC, le leader américain de l'effacement d'énergie

 EnergyHub, créée en 2007, qui fabrique des consoles pour piloter les compteurs intelligents, couplées à des prises intelligentes, a levé 7 millions de dollars et veut en lever au total 12 millions.

Illustration de la transition du secteur du "smarthome" et de l'Iphonisation pour la gestion de l'énergie vers une industrialisation à grande échelle. Parmi ses investisseurs, comme en 2009, figurent les fonds. 406 Ventures, Physic Ventures. EnergyHub a conclu, en octobre, un accord avec le spécialiste de la domotique Honeywell, qui a développé un thermostat intelligent. Début 2009, le groupe avait déjà levé 3 millions de dollars dans un premier tour de table. EnergyHub compte lancer en 2011 - 18 mois plus tard que prévu - une console grand public qui affiche toutes sortes de données sur la consommation d'énergie, grâce à des transmetteurs sans fils ZigBee. Parmi ses concurrents, Tendril, Greenbox ou encore 4Home, que vient juste de racheter Motorola... Des entreprises cibles des acquisitions par les grands groupes. Mais l'avantage d'EnergyHub est que son appareil peut afficher des données de consommation même sans compteur intelligent, seulement en étant branché sur une prise.

EnergyHub®, a leading home energy management systems provider, announced that David Brewster has joined its board of directors. Brewster currently serves as President of EnerNOC, which provides demand response, energy efficiency, energy procurement, and carbon management solutions to commercial and industrial customers. “We’re thrilled to have David join our board,” said Seth Frader-Thompson, CEO of EnergyHub. “His experience building what has become the world’s leading demand response provider will be invaluable as we expand EnergyHub’s reach with utilities and directly to homeowners,” he said.

Brewster has been growing EnerNOC since co-founding the company in 2001. His work shaping the demand response marketplace has led to a new approach for overcoming grid capacity constraints. Currently, he oversees the company’s regulatory affairs and international development efforts. “EnergyHub has built smart, simple tools to deliver demand response and energy efficiency in the residential market,” Brewster said. “I’m excited to be working with the strong, entrepreneurial team at EnergyHub to provide the best possible energy saving experience to homeowners while continuing to leverage the power of data and systems to strengthen the relationship between consumers and utilities,” he said.

The EnergyHub system allows homeowners to manage and monitor their energy use, and to take advantage of opportunities to save energy. It also features a highly controllable demand response system that utilities have successfully used to lower the strain on the grid. A simple, user-centered interface makes it easy for users to save money and participate in energy-saving programs, while maintaining full control of their home energy use.

Centered around a dashboard, the EnergyHub system can connect to smart meters to provide customers with information on their whole home energy use. The dashboard also controls thermostats in the home, allowing consumers to easily schedule heating and cooling setpoints. Smart Sockets and Strips work together to provide additional appliance-level monitoring and control. The system offers one-click control of temperature and appliances with three simple modes that are based on the way people actually use energy: home, away, and goodnight. Web applications and a mobile app allows users to take control and demand response participation options with them on the go.

Le réseau électrique amorce sa révolution intelligente en commençant par les compteurs

On connaît bien maintenant le "compteur intelligent" qui permet un suivi minute par minute des consommations. Mais ce n'est qu'un aspect du "réseau intelligent", qui implique de gérer bien d'autres contraintes coome par exemple de collecter et de gérer des masses considérables de données.

Avec le lancement de l'expérimentation Linky, 300 000 foyers vont être équipés de compteurs intelligents avant une généralisation en 2012. Pourtant, ce déploiement des Linky n'est qu'un pré-requis à l'avènement d'un réseau intelligent.

Connaître en temps réel la consommation des utilisateurs et pouvoir effectuer des opérations à distance constituent un smart-metering -à savoir une lecture intelligente des compteurs-, déjà installé dans de nombreux pays, comme l'Italie ou les Etats-Unis. Hier, 35 millions de points de consommation en France n'étaient relevés que tous les six mois. Demain, ils pourront l'être toutes les dix minutes! Mais, au-delà de cette remontée de données, un réel smart-grid devra optimiser bien d'autres contraintes subies par le réseau. Productions décentralisées, perspectives nouvelles de stockages, voitures électriques: le nombre de données à agréger et à analyser va exploser.
DES OUTILS INFORMATIQUES COMPLEXES

Pour relever ce défi des smarts-grids, des outils informatiques très complexes vont être implémentés. Ils devront permettre d'optimiser  les évolutions. Quelles sont ces évolutions ?

D'abord, l'intégration des énergies décentralisées. Celles-ci, en particulier solaires et éoliennes, sont en plein boom. Elles sont très chères aux défenseurs des énergies vertes. De nature intermittente, ces énergies nuisent parfois à la stabilité du réseau, pouvant provoquer des coupures, comme cela a déjà été le cas en Allemagne. Grâce à un meilleur suivi du réseau, des arbitrages plus précis entre le soutirage d'énergie, l'injection de renouvelables ou le stockage pourra être fait de manière efficace.

En parallèle, les promesses du stockage de l'énergie pourront permettre l'usage à pleine puissance des énergies renouvelables en stockant l'électricité produite à des moments où elle n'est pas nécessaire, palliant de cette manière au principal défaut des énergies décentralisées. Si d'autres avancées techniques sont encore à l'étude, il est probable que le stockage par pompage hydraulique (consistant à utiliser l'énergie électrique disponible pour emmagasiner de l'eau qui produira plus tard de l'hydroélectricité) et l'utilisation des batteries des véhicules électriques lorsqu'ils sont inutilisés, seront les premières à voir le jour. Mais pour que le stockage joue à plein, il faudra bien les intégrer à la logique de smart-grids afin de bien réinsérer l'énergie et faire émerger le fameux concept de vehicle-to-grid (V2G).

Enfin, le business model des offres d'effacement des pics de demandes reste toujours à trouver. On peut utiliser la voie tarifaire, en proposant des tarifs avantageux aux clients s'engageant à limiter leur consommation en période de forte demande, ou la voie technologique en éteignant sélectivement des appareils énergivores pendant une courte durée (effacement dit « diffus »). Dans l'un ou l'autre cas, lisser les pics de consommation permet d'éviter les saturations de réseau, en particulier dans les régions en bout de réseau (comme la Bretagne ou la région PACA).

De plus, les pics de consommation nécessitent d'avoir recours à une électricité dite de pointe, généralement produite par des moyens de production très carboné. Lisser le pic aura donc un impact direct sur l'environnement et les émissions de CO2. Aux Etats-Unis par exemple, 5% de baisse des pics de consommation éviterait l'utilisation de 625 centrales thermiques, soit 3M$ d'économies annuelle!

DES PROBLEMES A TRAITER ENSEMBLE

Ainsi, toutes les contraintes subies par le réseau devront désormais être traiter de façon corrélée pour mieux en tirer profit: rien que l'exemple du véhicule électrique, autrefois perçu comme une contrainte réseau et maintenant transformé en variable d'ajustement des réseaux de distribution, montre que les recouvrements entre le stockage, les énergies renouvelables et l'effacement des pointes sont forts et qu'ils ne peuvent plus être traités indépendamment les uns des autres. Il faut donc, au-delà de l'agrégation des données multiples, mettre en place des systèmes d'information qui permettent leur analyse et des plans d'actions associés. En respectant bien sûr la vie privée des acteurs du réseau. Ils restent à inventer, mais l'incitation est forte ! Des marchés sont à prendre : les investissements s'élèvent à plus de 7 milliards de dollars pour la Chine et les Etats-Unis, rien que pour 2010....

Par Nicolas Goldberg

Diplômé de l'Ecole Supérieure d'Electricité (Supélec), Nicolas Goldberg est consultant chez Sia Conseil. Il intervient en appui des clients de Sia Conseil, notamment sur les problématiques de smart metering et de maîtrise de la demande énergétique (MDE).

Colloque smart grids de la Mission Ecoter

 
Jeudi 27 janvier 2011 - 9h00 - 16h45 - Caisse des dépôts et consignations
72 avenue Pierre Mendès-France - 75013 Paris - Salle Auditorium - B 013

Les smart grids ou réseaux intelligents au service de la fourniture d'énergie.
Enjeux d'aujourd'hui pour les services publics, les acteurs de l'énergie et pour les administrés
Ouverture par le Ministère en charge de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique

Intervenants : 
Commission de régulation de l'énergie - Toshiba  - Smart Grid Ecosystem - Cisco - ERDF - Intel - Alsace EnergiVie - Etde - Spie - France Télécom-Orange - Fnccr - Sipperec - Conseil général du Bas-Rhin - Electricité de Strasbourg - MAPPP-Minefi

Dans un contexte mondial de « décarbonisation » de l’économie, les politiques publiques concentrent leur effort sur le développement des énergies renouvelables. 115 milliards d’euros seront investis à l’horizon 2020 pour mettre en place une stratégie énergétique durable, garantir la sécurité d’approvisionnement, à des prix compétitifs pour tous et territorialement non discriminants.
L’ampleur des transformations est considérable : les secteurs ne pouvant opérer sans fourniture électrique fiable sont nombreux, les nouveaux usages liés aux TIC croissent de façon exponentielle et les installations électriques vieillissantes justifient une nécessaire adaptation.

L’Union européenne s'est fixé l'objectif de réduire de 20% la consommation énergétique, de 20% les émissions de gaz à effet de serre et d’atteindre la cible de 20% pour les énergies renouvelables (23% dans le Grenelle de l’Environnement), d’ici à 2020 et de parvenir à 0% d’émission de CO² d’ici à 2050 ? Comment y répondre ?
Les appareils de mesure intelligents permettant d’atteindre le consommateur sont une première étape. Comment réaliser et gérer ces changements sans léser ces acteurs, sinon qu’en alliant TIC et fourniture d’énergie grâce aux réseaux intelligents – smart grids ? Et quels sont les enjeux des smart gridspour les collectivités territoriales et les autorités concédantes ?

Télécharger le programme ici

Parution du rapport Smart Grid en Californie : acteurs et enjeux

 
Nous vous informons de la parution d’un rapport intitulé "La smart grid en Californie : acteurs et enjeux", rédigé au sein du Service Scientifique et Technologique du Consulat de France à San Francisco. La Californie, engagée dans la lutte contre le changement climatique, doit moderniser son infrastructure électrique. L’intégration de sources d’énergies renouvelables et le déploiement de véhicules électriques vont amener leur lot de perturbations sur un réseau vieillissant et en mauvais état. Mais c’est aussi pour cet Etat, qui reste un champion de l’efficacité énergétique, une formidable opportunité de remettre les compteurs à zéro en installant une infrastructure capable de flexibilité dans la gestion de toutes ces ressources variables. Pour beaucoup d’entreprises et de startups c’est une occasion unique de se positionner sur un marché gigantesque. Ce rapport s’attache donc à comprendre les particularismes régionaux du déploiement du réseau dit intelligent , la "Smart Grid". Pour une lecture complète du rapport, veuillez suivre le lien 

AT&T to Acquire Smart Home Startup Xanboo

 
The telco world is making some progress on the home automation and energy management front. On the heels of the news last week that Motorola will buy up smart home startup 4Home, this week, CEPro is reporting that AT&T has acquired Xanboo, a decade-old firm that was one of the original home automation players and enables home owners to monitor security, energy consumption, and digital media across devices.  AT&T confirmed the deal with CEPro, and told them, “Xanboo’s monitoring services are a natural extension of our high-speed Internet, video and voice offerings and a good fit for our wireless services.” However, there’s no news yet on the financial terms of the deal. AT&T has been using Xanboo’s technology for years, and is listed as an investor on Xanboo’s investor page. Update: AT&T confirmed this deal with us.

Service providers, including telcos and cable operators, have discussed the potential of offering home automation for years, and in the past couple of years have added energy management into that mix. The idea is to leverage their communications networks that already provide video, voice and web service, to offer home security systems that use connected video cameras, and energy management services, which display the energy consumption of connected devices and appliances throughout the home. By offering these extra services, broadband companies are hoping to differentiate themselves and win over new customers (reducing that nasty thing called “churn“). At the same time, they’re partnering with — or in this case acquiring — startups that can tap into that market.

Verizon said this summer that it plans to offer some sort of home automation and energy management service over its fiber network before the end of the year (though, it’s getting close for them, and they said the same thing for 2009). Verizon has partnered with 4Home in the past. Cable company Comcast has backed iControl, a six-year-old company that sells a home energy management products.

AT&T is also active in the smart grid space, selling space on its wireless networks to third parties to connect smart meters and utilities. Could Xanboo play a role in AT&T’s smart grid division? Xanboo says on its web site that it is already working with utilities and sells a connected thermostat, too, so it’s clearly knee-deep in the smart grid home energy market. We’ll bring you updates when we know more.

AT&T a racheté Xanboo, une société créée il y a dix ans, qui, elle aussi, permet de piloter et surveiller l'énergie et la sécurité de son logement ainsi que les appareils vidéo, le tout à distance et sur des appareils portables. Xanboo propose aussi, par exemple, des thermostats raccordés à son réseau, pour piloter son chauffage. AT&T a expliqué qu'il s'agissait d'un complément naturel à ses services de téléphonie mobile. Le géant américain utilisait d'ailleurs la technologie de Xanboo depuis plusieurs années. Et il a fait partie des investisseurs de Xanboo.
Les acteurs des télécoms espèrent visiblement que ce type de service pourra les différencier de leurs concurrents et leur permettra de gagner de nouveaux clients. D'ailleurs, Verizon, autre opérateur de téléphonie américain, a lui aussi déclaré vouloir offrir des services de gestion de l'énergie et du smart home avant la fin de l'année. AT&T est déjà à sa façon un acteur du smart grid puisqu'il loue une partie de sa bande passante pour permettre à des tiers de connecter des compteurs intelligents et les compagnies de distribution électrique.

Smart Grid : ZigBee more cost-effective, efficient than WiFi

 
GE came up released study results of energy efficiency and wireless communication options for smart grid devices. According to the report, ZigBee is at least two times more cost-effective and efficient than WiFi . To realize the benefits of the smart grid, it is critical that the underlying communications technology consume as little power as possible. Because of the widespread use of these communication technologies at the residential level in home area networks and in smart devices, the choice of technologies is critical,” one of the paper's authors David Najewicz said while explaining the background of the study. Najewicz is a manager of external technology programs at GE Appliances.

In the report, GE mentioned WiFi (802.11/n) and ZigBee (802.15.4) as the two technologies that best meet the overall performance and cost requirements for home-area network communications. The technologies were evaluated under typical HAN, smart-device conditions and in a configuration representative of future mass-production implementation. According to the report, on average, the ZigBee system consumed 0.39 watts over a 24-hour period, while the WiFi solution consumed more than twice (2.2 times) as much, a total of 0.87 watts over the same period.

In the report, GE anticipated that there will be 750 million to one billion smart, connected devices in the U.S by 2017. On the basis of this difference in device-level power consumption, GE estimates that consumers will be able to attain 370 MW power saving and $315 million cost saving while opting for ZigBee over WiFi. GE estimated that this power savings is equivalent to about two-thirds the annual output of a large coal plant and would represent a carbon dioxide emissions reduction of 2.17 million tons per year — or the yearly emissions of 380,000 automobiles. “Based on this experimental data, the ZigBee wireless communication technology results in the lowest energy consumption, while meeting the communication performance requirements for smart devices within a home area network. Given that cost-effectiveness and efficiency are key smart grid deliverables, the choice of ZigBee over WiFi should be clear,” the advanced systems engineer for GE Appliances, and co-author of the white paper, noted in the report.

In a separate press release, GE also announced that its nucleus energy manager with Brillion technology will be the first ZigBee-certified home energy gateway for smart grid communications and home energy management. GE’s Brillion suite of home energy solutions is already being deployed in utility pilots. These solutions include Nucleus energy manager; a programmable thermostat; an energy display; a smart phone application currently under development; a web portal; and GE Profile smart appliances.

SmartGrains, lauréat du prix Cleantech Republic 2010

 
Après analyse des 70 dossiers de candidature reçus cette année, le jury a désigné ses favoris. Le Grand Prix 2010 est ainsi attribué à SmartGrains, dont les capteurs sans fil permettront aux automobilistes en ville de trouver une place de stationnement plus rapidement, avec, à la clé, des réductions sensibles d’émissions de CO2. A chercher une place pour se garer, les conducteurs gaspillent temps, argent et énergie en pure perte, tandis que la collectivité subit l’émission de millions de tonnes de CO2 inutiles. Les capteurs sans fil de l’entreprise détectent les véhicules, puis communiquent entre eux par ondes radio pour relayer en temps réel l’emplacement de places de stationnement disponibles aux automobilistes. La solution ParkSense repose sur l’état de l’art des communications radio ultra-basse consommation, dont un protocole propriétaire mis au point en collaboration avec l’INRIA, le CNAM et le CNRS.

Smart Grid : Actility lauréat coup de coeur du Prix Cleantech Republic de la jeune entreprise éco-innovante 2010

 

Cleantech Republic a organisé en partenariat avec Oséo, Veolia Environnement, Les Echos, Ubifrance et Ecomobilité Partenaires, le prix de la jeune entreprise Eco-innovante récompense des jeunes entreprises françaises oeuvrant dans le secteur des cleantechs (éco-innovations), c'est-à-dire dont l'activité consiste soit à inventer de nouvelles technologies, soit à concevoir des services innovants qui contribuent à une réduction des atteintes environnementales ou correspondent à des objectifs de durabilité. Après avoir examiné 70 dossiers de candidature, le jury composé d'experts, de journalistes et de professionnels du secteur des cleantechs, le prix Coup de Coeur est revenu à Actility. (www.cleantechrepublic.com)

Actility développe ThingPark une plateforme de communication M2M (Machine to machine) nouvelle génération adaptée au déploiement massif d'applications critiques. Sur cette infrastructure, la société met en oeuvre un ensemble d'applications visant à optimiser la gestion de la demande d'énergie électrique dans le cadre du smartgrid, afin de réduire les pointes de consommation, de diminuer la quantité de CO2 émise, et de limiter les investissements nécessaires dans les réseaux de distribution électruiques pour satisfaire l'augmentation de la consommation. L’entreprise va fournir la première place de marché « à la Apple – Itune » permettant aux opérateurs télécoms d’ouvrir leur box internet aux applications Smart Grid et Machine-to-Machine. Ce qui passe par le développement de la première plate-forme conforme aux standards ETSI. La plate-forme sera hébergée, offrant ainsi un déploiement plus rapide, un cout opérationnel réduit et une barrière financière à l’entrée plus faible pour nos clients.

Actility a été fondée en 2010 par Olivier Hersent, acteur reconnu de l'industrie de l'IT. La société a reçu 3 millions d'euros d'investissement de Truffle Capital lors d'un premier tour, afin de financer la mise en oeuvre de la plateforme ThingPark, qui devrait être opérationnelle en 2011. L'équipe d'Actility est à l'origine de la voix sur IP en Europe sur des box Internet dont la gestion de l'ensemble de la LiveBox d'Orange. (www.actility.com)

Livre Blanc Réseaux Electriques Intelligents du Gimélec

Novembre 2010

Dans la continuité du premier Livre Blanc consacré à l'Efficacité Energétique, le Gimélec a profité des premières rencontres parlementaires sur l'efficacité énergétique pour publier le Livre Blanc réservé au Réseaux Electriques Intelligents. Ce livre blanc constitue la profession de foi de notre industrie dans les fondations de cette nouvelle révolution industrielle que représente les "REI". Téléchargez le livre blanc du Gimélec : RESEAUX ELECTRIQUES INTELLIGENTS Des propositions concrètes au service de la nouvelle organisation du marché énergétique

Smart Grid : Le groupe Elia et Alstom Grid signent un accord de coopération d'une durée de trois ans

 
Le groupe Elia et Alstom Grid ont signé à Bruxelles un accord de coopération d'une durée de trois ans, qui jette les bases d'une stratégie commune de développement dans le domaine des Smart Grids, de l'intégration des énergies renouvelables et de la R&D internationale.  Cet accord, qui court jusqu'en 2015, est en ligne avec les stratégies de développement international des deux sociétés. Les actions communes décidées dans le cadre de cet accord apporteront certainement une importante contribution aux objectifs énergétiques et climatiques européens et mondiaux.

Le leader américain de l'effacement diffus EnerNOC rachéte Global Energy Partners

 
EnerNOC, leader américain de l'effacement diffus (régulation de la consommation électrique en demandant à certains utilisateurs), a de nouveau racheté une société, la neuvième depuis le mois de mai : il s'agit de Global Energy Partners.

EnerNOC Enters into Agreement to Acquire Global Energy Partners

 EnerNOC, Inc. (NASDAQ: ENOC) today announced that it has entered into a definitive agreement to acquire Global Energy Partners, an industry leader in designing and implementing utility energy efficiency and demand response programs. Through this acquisition, EnerNOC will expand its addressable market and will be able to deliver a broader, more integrated portfolio of world-class applications and services to its utility partners and commercial, institutional, and industrial (C&I) customer base. “Our utility customers and prospects view demand-side resources as an integral component of their overall strategies,” said Tim Healy, Chairman and CEO of EnerNOC. “By joining forces with the Global Energy Partners team, EnerNOC is strengthening its ability to capitalize on this attractive market opportunity. We are eager to welcome Global Energy Partners and the utilities that it works with into the EnerNOC family, while at the same time, significantly enhancing the go-to-market reach for Global Energy Partners’ world-class solutions.”

“EnerNOC’s reputation for superior customer service, reliability, and technology applications and services is directly aligned with Global Energy Partners’ DNA,” said John Kotowski, CEO of Global Energy Partners. “Our combined experience working with hundreds of utilities throughout North America, our complementary technologies, and our shared commitment to partnership with our utility customers will empower us to deliver the industry’s most innovative and proven solutions.”

Global Energy Partners, a 55-person enterprise headquartered in Walnut Creek, California, operates across the United States. Its past and present clients include Pacific Gas & Electric , Southern California Edison,  Bonneville Power Administration, Duquesne Light Company, the Midwest ISO, Inland Power & Light, Oklahoma Gas & Electric, and Portland General Electric, among others. Some immediate areas where the joining of EnerNOC and Global Energy Partners is anticipated to drive increased value include:

• Integrated Commercial and Industrial Energy Efficiency and Demand Response Programs: Global Energy Partners has extensive experience designing and implementing turn-key, performance-based energy efficiency programs for utilities targeted at C&I customer segments. Combined with EnerNOC’s industry-leading presence in the C&I demand response market, EnerNOC will be able to better meet utilities’ growing needs for integrated energy efficiency and demand response solutions.
• AutoDR: EnerNOC currently manages one of the largest portfolios of automated C&I demand response resources. Global Energy Partners has been an industry pioneer in implementing innovative AutoDR solutions, and has worked closely with Lawrence Berkeley National Laboratory to develop and test the OpenADR communications protocol. EnerNOC anticipates that AutoDR will become increasingly important to utilities and grid operators as more intermittent renewable resources are added to generation portfolios.
• Customized Services: Lawrence Berkeley National Laboratory forecasts that utilities will spend as much as $12.4 billion on demand-side solutions by 2020. Global Energy Partners’ diverse range of services will enable EnerNOC to play a bigger role in the lifecycle of utility demand-side management initiatives, from energy planning and load analysis, to program design, implementation and evaluation.

The acquisition is scheduled to close in early 2011. EnerNOC anticipates this acquisition to be neutral to earnings in 2011, and accretive in 2012.  For more information http://www.gepllc.com.
 
About EnerNOC. EnerNOC unlocks the full value of energy management for our utility and commercial, institutional, and industrial (C&I) customers by reducing real-time demand for electricity, increasing energy efficiency, improving energy supply transparency in competitive markets, and mitigating emissions. We accomplish this by delivering world-class energy management application and services suites including: DemandSMART™, comprehensive demand response; EfficiencySMART™, data-driven energy efficiency; SupplySMART™, energy price and risk management; and CarbonSMART™, enterprise carbon management. Our Network Operations Center (NOC) continuously supports these applications across thousands of C&I customer sites throughout the world. Working with more than 100 utilities and grid operators globally, we deliver energy, ancillary services, and carbon mitigation resources that provide cost-effective alternatives to investments in traditional power generation, transmission, and distribution. For more information, visit www.enernoc.com.

L'américain Itron acquiert Asaïs, le leader français des solutions de gestion commerciale de l’énergie

 

Une acquisition stratégique qui permet à Itron de renforcer son offre de solutions globales Itron Inc (NASDAQ: ITRI) annonce la signature d'un accord pour l'acquisition d'Asaïs, fournisseur de logiciels et de services dédiés à la gestion de l'énergie, basé en France. Cette opération permet à Itron de se renforcer significativement dans le développement et la distribution de solutions destinées aux différents acteurs du marché de l'énergie. La transaction devrait être finalisée au cours du premier trimestre 2011. Asaïs, leader français des solutions spécialisées dans l'acquisition et la gestion des données de comptage a développé, au cours des 25 dernières années, une expertise dans la conception de logiciels et de services dédiés aux professionnels de l'énergie : producteurs, transporteurs, fournisseurs, distributeurs ou grands consommateurs d'énergie. De la collecte à l'analyse des données, du service web clé en main à la mission de conseil, l'offre d'Asaïs s'adapte à chaque segment de l'industrie. Cette opération se place dans le prolongement d'une collaboration de quatre années où Itron et Asaïs ont mené ensemble d'importants projets de comptage et de réseaux intelligents en Europe, en Afrique et au Moyen Orient. Pour Itron, l'acquisition offre de nouvelles perspectives de croissance avec une offre complète de solutions intégrées et une solide expertise dans le domaine de la maîtrise de l'énergie, enjeu majeur de l'industrie aujourd'hui. Les logiciels d'acquisition et de gestion des données développés par Asaïs viennent ainsi compléter les systèmes éprouvés d'analyse et d'exploitation des données d'Itron, créant une plateforme globale en mesure de répondre à la demande croissante de comptage intelligent à travers le monde. En retour, Itron en tant qu'entreprise multinationale, accompagnera Asaïs dans son développement à l'international. «Nous sommes ravis d'accueillir Asaïs dans notre équipe et sommes très heureux de cette opération qui renforce notre position de leader dans la fourniture de solutions de comptage et de réseaux de distribution intelligents. Globalement, il est plus simple pour nos clients de s'appuyer sur un partenaire de confiance, unique, pour les accompagner dans la gestion de leurs ressources. Grâce au rapprochement de nos équipes hautement qualifiées, Asaïs et Itron vont apporter au marché une expérience précieuse et une expertise unique en matière de gestion et de maîtrise de l'énergie. Cette acquisition va nous permettre de fournir des solutions flexibles et évolutives aux clients du monde entier » déclare Marcel Régnier, Directeur Général de Itron International. « Cette acquisition est le résultat de plusieurs années d'étroite collaboration avec Itron qui ont déjà vu se concrétiser de multiples projets d'envergure. Rejoindre Itron est une formidable opportunité pour nos talentueuses équipes, qui ont maintenant les moyens de démontrer leurs compétences à un niveau international. Asaïs continuera de développer des solutions multi-constructeurs afin de répondre à une demande croissante pour des technologies garantissant l'interopérabilité. Nous nous engageons également à maintenir au plus haut niveau le service que nous assurons pour nos clients qui nous font confiance depuis plus de 25 ans » ajoute Thierry Poyatos, Directeur Général d'Asaïs. A propos d'Itron : Itron est le leader mondial des systèmes de comptage intelligent, de collecte et de gestion des données pour les industries de l'eau, du gaz et de l'électricité. Notre mission consiste à fournir des solutions complètes pour la mise en place de réseaux de distribution intelligents. Près de 8000 distributeurs dans le monde nous font confiance pour les aider à optimiser la fourniture et la consommation d'eau et d'énergie. Notre offre comprend des compteurs d'électricité, de gaz, d'eau et d'énergie thermique, des technologies de communication réseau, des systèmes de collecte des données, des logiciels et services associés. Pour une gestion plus intelligente de l'eau et de l'énergie. Site : www.itron.com Directrice Communication Itron International - Isabelle Sevegrand - Tél : +33 5 49 62 70 44 - [email protected]

Smart Grid : Schneider Electric prend le contrôle du spécialiste de l'effacement Energy Pool

Schneider Electric vient de prendre le contrôle d'Energy Pool, opérateur en effacement électrique et conseil en solutions énergétiques innovantes, en entrant majoritairement au capital de la Holding de tête (H’Dev, également détentrice du conseil en ingénierie Enges) de la PME. Créée en 2008 par Olivier Baud, Energy Pool avait en 2009 déjà bouclé une première levée de fonds auprès d’un pool de huit investisseurs physiques. Dans la nouvelle répartition du capital, les managers et fondateurs qui réinvestissent, conservent une part importante dans le capital. Stratégique sur le secteur, cette opération s’inscrit dans le contexte de la libéralisation du marché de l’électricité suite, notamment, à la loi Nome. Convoité par de nombreux industriels, Schneider Electric a su s’imposer grâce, notamment, à la mise en place d’un mécanisme d’« incentive » au profit des managers de la cible structuré par les équipes de WSA Avocats.

Efficacité énergétique : quelle place pour People Power ?

 
Can People Power Squeeze Into Energy Management ?

Now there are approximately 387 companies that want to make your home more energy efficient. In Silicon Valley, it is an article of faith that startups sink or succeed because of management and the people behind them, not their technologies. People Power seems destined to be a test case of that rule.

The company - which has developed a cloud service for managing energy consumption in homes and office buildings - seems to have fairly solid technology. The energy management system will monitor the power consumption of refrigerators, copy machines, printers, power strips and pretty much anything else with a plug and allow a user to control his or her appliances directly, or put them on autopilot to maximize conservation.

The interface, which users can view on PCs, phones or tablets, provides information on current power consumption, power consumed to date during a specific period (e.g., day, week, month or year), how an individual's power consumption compares to the power consumption of a neighbor or similarly situated home, tips to reduce power, money spent so far on power and the expected amount of upcoming bills, among other information. (That's one screen of the interface in the photo.)

In other words, the interface offers many of the same services touted by Tendril, OPower, EcoFactor, EnerNoc, Building IQ and other companies.

Where People Power hopes to differ from the pack is through friends. Instead of trying to sell energy management services and hardware straight to customers, People Power hopes to license its technology and services to established manufacturers, who will resell them under their own brands as their own product. Ricoh is already a partner. Texas Instruments is providing People Power with 900 MHz radios for linking up appliances. 

"When you are a little dinky company, it is hard to tell the world that you are there," said CEO and co-founder Gene Wang.

A serial entrepreneur who has worked at several large companies, Wang brings a hefty Rolodex to the table, as well. He was the CEO of Computer Motion, which made robotic surgical tools that got bought by the wildly successful Intuitive Surgical. Photo Access got sold to Agilent and then to American Greetings. Bitphone got sold to Hewlett Packard in 2007: Nokia, China Mobile, Samsung and others use the cellular management service.

Google, Comcast, Verizon, and AT&T, among others, have already unfurled plans to market home energy management services. Other giants may thus soon feel that they face a choice between falling behind or linking up with a partner to provide similar services.

But has People Power come up with a formula that's magically delicious for making it in this market? That's the open question -- and in some ways it's a mixed bag. (Disclosure: Peter Glaskowsky, now at Intel, was the first to apply the "Magically Delicious" rule to business plans.) First, the company seems mostly to be initially focused on home energy management, a much more challenging market than commercial real estate or industrial space. Individual homes simply consume far less energy than office buildings, making it more difficult to achieve sustainable, documentable gains through conservation. If an energy management service can save someone $20 a month, consumers at best might pay $10 a month. Utilities will pay more than that to curb power consumption in homes on peak days, but they are already working with demand response specialists like Comverge for those services. People Power is not yet marketing its wares to utilities. 

To make it even more challenging, appliance makers are curbing power in their products. Panasonic has a refrigerator that dynamically adjusts power to conserve energy, as well as an air conditioner that targets cold air to the areas where it thinks people happen to be at the moment. Samsung is working to crank standby power levels in TVs and microwaves down to one watt. The 60-watt incandescent bulb will soon get replaced by 10-watt LEDs. Will consumers really need networked appliances if they are already regulating themselves?

Meanwhile, the commercial energy management space is already somewhat crowded with companies that can diagnose problems (Scientific Conservation), control lights (Daintree Networks, Digital Lumens) and monitor HVAC units (Optimum Energy, BuildingIQ, Your Name Here). Many of these have alliances with large companies, as well. General Electric invested in Tendril and Siemens just bought SiteControls. 

Cost is on the company's side, says Wang. It only costs about $5 to embed People Power's hardware (the radio and controller) into an appliance or wall plug. Thus, the raw intelligence isn't that costly. The wireless system also functions better than power line networking and, in many cases, better than ZigBee, he added. To insulate itself against standards wars, the company can also run its service over Wi-Fi or ZigBee.

And even if appliances get cheaper, manufacturers will still want a service. "Even if they do make their appliances energy efficient, they don't get credit for it," he said. "I've never bought a Samsung appliance because it saved me money."

Efficacité énergétique : Opower reçoit $50 millions de Kleiner Perkins

 
Looks like hard-core behavioral analysis and the good ol’ U.S. mail has won one of the bigger cleantech cash prizes of the year. Opower has landed a $50 million investment from Kleiner Perkins, Accel Partners and New Energy Associates, more than tripling the $14 million it raised from NEA in late 2008 as it scales up to quadruple its customer base and launch some new products in 2011.

Arlington, Va.-based Opower crunches property, weather, demographic and utility data to figure out how individual homes can save energy, then delivers that information via mailed reports, text messages and Web interfaces. So far it has about 2 million homes involved, with some 48 utility customers including AEP, Sacramento Municipal Utility District, Puget Sound Energy and Connexus Energy.

Unlike most of the VC-funded home energy management startups out there, Opower doesn’t rely on a piece of hardware like a visual display or plug-in device to deliver its average 2 percent to 3 percent energy reductions.

“We have no hardware. It’s all analytics and messaging,” CEO Daniel Yates said in an interview Monday. That is, Opower’s strength lies in its data analysis and its marketing, built on some of the behavioral analysis work of co-founder Dr. Robert Cialdini, a prominent energy efficiency booster who has made Grist magazine’s “40 people who are redefining green” list.

Opower has also focused on an opt-out model — utility customers automatically get its mailed reports. Sure, some folks may choose to throw them out with the rest of the paper that isn’t part of the monthly power bill. Still, Opower gets to start with a customer penetration rate in the high-90 percent range, as compared to the 10 percent or so typical of early deployments of opt-in web tools like Microsoft’s Hohm or Google’s PowerMeter that require active participation.

“Utilities don’t have to ask for permission for an address or email to send you something,” Yates said. “You’re already their customer.” Utilities are also under a mandate to treat all their customers fairly, which means they’re bound by law to connect their low-income or elderly homeowners with the same energy-saving opportunities provided to those who can afford the latest energy-saving technology.

While Opower’s biggest competition seems like it would come from the kind of utility energy-awareness mail we’re used to not reading at home, a host of home energy startups are also trying different models to engage homeowners. EMeter has yielded verifiable energy savings with its home energy management web platform in Washington, D.C.’s PowerCents program. Household-wide power monitoring, smart appliances and thermostats and other home energy systems could automate energy savings, surpassing the customer-driven gains Opower has to offer.

Yates said that OPOWER intended to double its current 2-3 percent per-capita impact on energy savings over the coming year, though he wouldn’t specify whether it would come through better data analysis, behavioral psychology or market research, or a combination of the three.

Opower was also named one of 15 startups to land an Ecomagination investment from General Electric and its VC partners last month, and Yates said the startup was working with GE, though he wouldn’t say just how. Nor would he comment on whether Opower may soon add California utility Pacific Gas & Electric to its list of customers.

Energie : l’UE veut renforcer la coopération transfrontalière

La Commission européenne a présenté une communication sur le rôle futur des "régions énergétiques". Une consultation est organisée jusqu’au 15 février 2011.

 

Les initiatives régionales ont été mises en place en 2006 par la Commission européenne et le Groupe des régulateurs européens dans le domaine de l'électricité et du gaz (GREEG). Ces régions doivent favoriser une intégration accrue pour passer des marchés nationaux à un véritable marché européen.  Pour en savoir plus sur les interconnexions électriques dans l'UE, cliquer ici. 

Communiqué de presse de la Commission sur la communication "Rôle futur des initiatives régionales"

Communication de la Commission sur le rôle futur des initiatives régionales

Renforcer la coopération régionale transfrontalière de l'électricité et du gaz est l'objectif du texte présenté, mardi 7 décembre, par la Commission européenne.  Ce document précise les nouvelles missions de ces grands territoires énergétiques appelés "initiatives régionales". Chaque région rassemble les régulateurs nationaux, les États membres, la Commission et les parties intéressées des pays limitrophes. L’Union européenne compte sept grands territoires pour l’électricité et trois pour le gaz. 

Dans sa communication, la Commission souhaite que les initiatives régionales se concentrent sur des objectifs plus ciblés, identiques à toutes les régions. Cette nouvelle stratégie européenne doit ainsi permettre une meilleure cohérence dans les réponses données par les territoires à un même problème, afin d’aboutir à un marché intégré de l'énergie en Europe. La Commission veut accélérer la mise en œuvre des deuxième et troisième paquets énergie, et surtout celle des codes de réseau, c'est-à-dire des règles et lignes directrices pour exploiter le réseau et le développer. Ceux-ci doivent faciliter la concurrence dans la production et la fourniture d’électricité.  

Le développement des énergies renouvelables est aussi mise en avant par le document. L’exécutif européen prévoit un couplage des marchés d’ici 2015. Cette méthode, développée conjointement par les bourses d’électricité et les gestionnaires de réseau de transport, a pour but de mieux utiliser les capacités d'électricité transfrontalières disponibles. L'objectif est également de faire converger les prix entre les régions. La Commission souligne que ce couplage existe déjà pour l'électricité, depuis novembre 2010, entre les régions Centre-Ouest et nordique. La Commission souhaite également que les priorités régionales en matière d’infrastructures soient déterminées, afin de coordonner les investissements transfrontaliers. L’objectif est d’assurer la sécurité d’approvisionnement et d’aider à faire face à d’éventuelles crises du gaz.

L’innovation est aussi mise en avant dans la communication. Des essais pilote devront être menés pour expérimenter de nouvelles idées, par exemple en matière de réseaux intelligents. Ils pourraient ensuite être élargis à toute l’Union.

Les initiatives régionales seront surveillées et coordonnées par la nouvelle Agence européenne de coopération des régulateurs de l’énergie (ACER). La Commission devrait également fournir des orientations et des propositions sur de nouvelles missions des régions.

Smart Grid IT : Heading for the Clouds?

 
A European-based consortium of researchers and academics has announced a new project called Trustworthy Clouds (TClouds), a new virtual infrastructure project intended to develop a prototype for testing an advanced cloud infrastructure that could provide increased resiliency, privacy protection and tolerance for smart grid IT systems. Participants include IBM, Sirrix AG security technologies, Portuguese energy and solution providers Energias de Portugal and EFACEC and other academic and corporate research organizations. http://www.tclouds-project.eu/

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Researchers will develop two prototype scenarios, one for smart grid technologies and another for medical applications. The smart grid effort will show how energy-conserving systems like smart metering and a Web-based real time status and energy consumption control system can be brought into a cloud infrastructure with the benefits mentioned above, and including protection from hackers and hardware failures. “Today, data can be gathered everywhere and accessed by anything, but doing so doesn’t come without some risk, including security and data loss,” said Dr. Matthias Schunter, TClouds technical leader and computer scientist at IBM Research. “With TClouds we aim to demonstrate that the rewards in terms of both cost efficiencies and smarter services, such as healthcare and energy, can be achieved by using advanced cloud technology to reduce or, in some cases, eliminate those risks.”

New Report by Business Insights expresses concern for Smart Grid future

 
A new report by Business Insights, The Smart Power System | Smart Grids, concludes the smart grid may never come to fruition unless “inherent weaknesses” are addressed. Even though energy providers have addressed technological concerns they also need to overcome economic implosion and reputation risk. Paul Marshall, the senior energy analyst at Business Insights, says economic failure currently seems “the most likely reason for spectacular failure. Large-scale infrastructure projects, from the digging of the Panama Canal onward, are frequently plagued by unknowns, often subject to massive cost over-runs, and at times victim to the sudden loss of nerve by their backers. The difficulty with smart grid investment is that the sums involved are so large, the unknowns so great, that it seems one or more projects will turn out to be fatally flawed, financially.” Business Insights also finds that the reputation of smart technology has been bruised, such as the backlash in California Marshall notes, “Whether smart billing is accurate or not is of secondary importance to whether it is perceived to be or not. If a public perception takes hold that smart billing is inherently inaccurate, that is likely to be a source of major difficulty for all future smart grid projects over the coming years.”

Business Insights publishes industry and market insight across a number of industry, saying it “specializes in analyzing the changing market landscape, and the strategic implications of that change.” Founded in 1998, Business Insights works with both “blue chip and emerging companies, providing thought leadership and key data on fast-growth areas, evolving threats and opportunities, and winning strategies.” For More information please visit : http://www.research-store.com/smartmeters/Product/the_smart_power_system?productid=BI00018-027

Smart Grid : le département américain de l'Energie vient d'accorder une subvention de 6 millions de dollars pour un projet de démonstrateur à Alstom Grid

 
Aux Etats-Unis, le département de l'Energie vient de lui accorder une subvention de 6 millions de dollars à Alston Grid pour un projet de démonstrateur visant à optimiser le réseau électrique. Le projet concerne l’intégration des "ressources énergétiques distribuées" dans le réseau. Les champs d’application touchent aussi bien les technologies de demande-réponse que l’intégration des énergies renouvelables à petite échelle (solaire, éolien, etc), le stockage d’énergie, la recharge des véhicules électriques, etc. Ces développements sont dans la lignée de la politique de soutien public massif impulsée par le président Obama en 2009 en faveur des technologies vertes. Le département de l’Energie US vise plusieurs objectifs : réduction de 20% des pics de consommation d’électricité du pays, amélioration de 40% de l’efficacité énergétique du réseau, ou encore 20% d’énergies renouvelables dans le mix énergétique. Cinq projets, dont celui d’Alstom Grid, viennent de recevoir un soutien public parmi près de 40 dossiers proposés. Alstom Grid travaillera avec plusieurs partenaires, comme l’électricien Duke Energy, le laboratoire Pacific Northwest National Laboratory, l’Université de Washington et celle du Connecticut. Le groupe français s’appuiera sur des solutions IDMS – Integrated Distribution Management System ou Système de gestion de la distribution intégrée – et notamment la technologie e-terradistribution. Fin novembre, Alstom Grid a remporté un contrat de 13 millions d’euros dans la gestion de l'énergie auprès du ministère de l’Eau et de l’Energie du Koweït. Par le passé, Areva T&D s'était déjà illustrée dans le domaine du smart grid, remportant un contrat auprès de RTE en France par exemple, ou nouant des alliances comme avec IBM. Parallèlement au rachat par Schneider Electric de la branche Distribution d'Areva, Alstom a récupéré les activités smart grid liées à la branche Transmission du groupe nucléaire. Et Alstom ne cache pas son ambition sur ce secteur, où il veut être au coeur des transformations liées aux réseaux électriques intelligents.

Pike Reserach's new Smart Grid Security Report Available

 
Pike Research recently released a comprehensive report on the current state and market size of the security business related to global Smart Grid initiatives. This is such a nascent market, you've got to give them credit for even attempting this project. And having seen it, I can say it's a darn good piece of work. You can see Pike's own description and the table of contents HERE as well as register to pay and get a copy. If you want to get a better feel for the experience of the lead author, Bob Lockhart, THIS detailed Q&A on Smart Grid security was just posted yesterday, 8 December 2010.

There's a lot of goodness in the interview, and I like this comment here on getting employees on the right page : One area of security that gets too little attention in smart grids is employee awareness. It is critical for employees of utilities, systems integrators and other involved entities to understand what security is implemented, why it is there, and their responsibilities to support it. This requires a proactive education program. Whether we’re talking e-mails, Web courses, or stand-up instruction matters less than that the points are gotten across to the workforce.

In light of this year's biggest attacks : the one targeting IP theft at Google and dozens of other large co's, Stuxnet, and Wikileaks, it's clear that employee awareness (and it's lack) and behavior played a major role in all of them. In his big report, Bob tackles standards, business drivers and technology challenges too, and I think he describes it all with a substantial amount of mastery. Might be worth your while to check it out.