L'Homme par ses activités quotidiennes, privées, commerciales ou industrielles émet des gaz à effets de serre qui provoquent des changements climatiques importants.
Le constat liant une relation entre l'activité humaine et le climat fût émis en 1979 lors de la première conférence mondiale sur le Climat.
Les avancées technologiques et la recherche qui en a découlé, rendent ce constat aujourd'hui, enfin indéniable.
La déforestation, nous détruisons le poumon de la terre
Le règne végétal (flore, algues, mousses…) échange des gaz avec l'atmosphère, par les phénomènes que sont la respiration et la photosynthèse.
Lors de ces échanges les végétaux absorbent plus de dioxyde de carbone (C02) qu'ils n'en rejettent.
Ils sont donc un "poumon naturel" qui absorbe l'un des principaux gaz à effets de serre émis par l'activité humaine.
Mais l'Homme détruit ce poumon naturel. La déforestation, illégale et donc non maîtrisée, est un acte critiqué depuis des décennies, mais toujours en pleine expansion.
Son impact sur le dérèglement climatique est préoccupant, et la diminution de la biodiversité induite, est catastrophique.
Quelques chiffres nous prouvent l'ampleur du phénomène de la déforestation :
25% c'est le pourcentage moyen de la croissance annuelle de déforestation en Amazonie
5,8 millions c'est le nombre d'hectares de la foret amazonienne qui disparaissent chaque année. (sur les 998 millions d'hectares en 1970 / 913 millions en 1994)
A ce sujet, le magazine Science vient de publier une étude sur la déforestation et son implication sur les écosystèmes.
En synthèse, couper deux fois moins d'arbres d'ici le début du siècle prochain permettrait de soustraire de l'atmosphère 500 millions de dioxyde de carbone par an.
Mais le rapport met en exergue la difficulté de stopper la déforestation ; les pays du Sud ont souvent pour unique richesse leurs ressources naturelles.