Elles ont reculé de 1,3% en 2006 en raison de la douceur de l'hiver et de la tempérance de l'été, selon l'Agence d'information sur l'énergie.
Mais ces émissions, dont la tendance est plutôt à la hausse ces dernières années, ont augmenté au total de 17,9% entre 1990 et 2006.
Les émissions de dioxyde de carbone (CO2) dues à la combustion d'énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) ont reculé de 1,3% en 2006 aux Etats-Unis à la faveur d'un hiver doux et d'un été moins chaud que l'année précédente, a annoncé mercredi l'agence gouvernementale d'information sur l'Energie (EIA).
Ces émissions progressent habituellement de 1% par an, selon la moyenne établie par l'EIA sur la période 1990-2006. Le recul enregistré en 2006 est le plus marqué depuis 1990.
Les Etats-Unis, qui sont les premiers émetteurs de Gaz à effet de serre (Ges) du monde et rejettent le protocole de Kyoto, ont émis 5,88 milliards de tonnes de dioxyde de carbone dues aux énergies fossiles en 2006 contre 5,95 milliards de tonnes en 2006, selon l'EIA.
La baisse des émissions de Ges enregistrées en 2006 doit toutefois être relativisée. Entre 1990 et 2006, les émissions américaines de CO2 dues à la combustion d'énergies fossiles ont progressé de 17,9%. Ces émissions représentent plus de 80% des émissions aux Etats-Unis.
Parmi les facteurs ayant contribué à réduire les émissions de CO2, l'agence américaine cite en premier lieu les conditions climatiques. Un hiver doux et un été moins chaud qu'en 2005 ont en effet permis de réduire la consommation de fioul de chauffage et celle d'électricité due au fonctionnement des climatiseurs.
Des prix plus élevés du gaz, de l'essence et de l'électricité ont aussi réduit la demande, tandis que l'utilisation de combustibles émettant moins de CO2 pour la génération d'électricité (gaz naturel, énergies alternatives) a contribué à réduire les émissions, selon l'EIA.