Selon un sondage effectué par l'Energy and Resources Industry Group of Deloitte, 62% des consommateurs seraient disposés à payer plus cher pour du charbon "propre".
L'objectif de l'audition était d'évaluer l'état d'avancement des techniques et les opportunités qu'elles présentent. Le procédé de co-gazéification du charbon et de la biomasse, couplé à la capture et à la séquestration du CO2 créé lors du processus, a notamment occupé une part importante des débats.
Une équipe de l'université de Princeton, New Jersey, menée par Robert Williams, a examiné les émissions de gaz à effet de serre (GES) associées à ce type de procédé. Selon le Dr. Williams il serait possible de développer un système de production d'essence et de diesel (par gazéification à l'O2 suivie du procédé Fisher-Tropsch) dont le bilan net des émissions de GES sur l'ensemble du système, depuis la production du carburant jusqu'à leur combustion pour la production d'énergie, serait nul. En effet la séquestration du carbone contenu dans la biomasse, c'est-à-dire extrait de l'air par la plante lors de sa croissance, compenserait les émissions de GES de la combustion des carburants.
La co-gazéification de charbon et de biomasse a déjà été testée par plusieurs installations, mais davantage de démonstrations à grande échelle et incorporant les procédés de capture et de séquestration du carbone sont nécessaires. Selon les membres du panel témoignant devant la commission, les technologies du charbon propre sont disponibles, mais elles ne se développeront que si des lois sont passées pour motiver les investisseurs.
Selon un sondage effectué par l'Energy and Resources Industry Group of Deloitte, 62% des consommateurs seraient disposés à payer plus cher pour du charbon "propre".
BE Etats-Unis numéro 81 (1/06/2007) - Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/43056.htm