A la veille du G8, les autorités chinoises réaffirment leur volonté de ne pas sacrifier le développement économique de leur pays à la lutte contre le réchauffement de la planète.
C'est une première pour un pays en développement. La Chine
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Ma Kai a de nouveau appelé les pays industrialisés, sources, a-t-il souligné, de 95% des émissions de CO2 "de l'industrialisation à 1950" et de 77% d'entre elles de "1950 à 2000", à assumer leur responsabilité historique en fournissant "une assistance financière et technique pour aider les pays en développement à lutter contre le changement climatique".
La publication de ce document à deux jours du G8 et quelques jours après une initiative des Etats-Unis sur le climat ne doit évidemment rien au hasard. Pour Greenpeace, la publication du rapport chinois, avant la réunion du G8, n'est pas le fruit du hasard. La Chine
Le président américain George W. Bush a annoncé la semaine dernière vouloir soumettre au G8, qui se tiendra de mercredi à vendredi à Heiligendamm (nord-est de l'Allemagne), un nouveau cycle de négociations avec les grandes économies mondiales pour fixer d'ici à fin 2008 un objectif mondial à long terme de lutte contre le réchauffement climatique.
Mais cette initiative américaine est prévue hors du cadre de négociation qui est la Convention
D'où l'accueil négatif qu'elle reçoit pour l'instant. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, interviewé par le quotidien britannique Guardian, vient ainsi de rejeter cette proposition américaine : "je ne peux accepter l'idée que nous ayons à établir un autre groupe de discussions sur le même sujet que ceux discutés à Kyoto et (dont les objectifs) n'ont pas été atteints".
Le Brésil, champion des carburants verts (éthanol, biodiesel) et qui a été invité avec le Mexique, la Chine