La Suède accueille ce lundi vingt ministres de l'Environnement. L'occasion pour eux de dresser un premier bilan de la réunion du G8.
Les vingt ministres de l'Environnement qui se retrouvent ce lundi en Suède, sur invitation des autorités locales, ont de bonnes raisons de reprendre espoir. Même s'il est qualifié d'accord à minima par les ONG environnementalistes, le compromis trouvé à Heiligendamm jeudi en matière de climat, lors du sommet du G8, ne pourra que donner une impulsion à la lutte contre le réchauffement de la planète.
"Une petite impulsion", tempère Karine Gavand, de Greenpeace qui pointe du doigt les lacunes du communiqué du G8. Mais "réelle", admet Raphaëlle Gauthier, administratrice de Réseau Action Climat (Rac), qui redoute toutefois le flou entretenu entre la vision de l'Europe, partisane d'une action légalement contraignante contre les gaz à effet de serre, et celle des Etats-Unis qui ne l'est pas. A l'origine de ce regain d'optimisme, la certitude que les Etats-Unis "ne nient plus la réalité du phénomène (du réchauffement), ne s'excluent plus de l'effort (pour y remédier)", a réagi l'écologiste Nicola Hulot.
Jeudi, le G8 a reconnu que "le processus sur le climat mené au sein des Nations unies est le forum approprié pour négocier de l'action future contre les changements climatiques". Il a pris l' "engagement à aller de l'avant dans le cadre de ce forum et à appeler toutes les parties à participer activement et constructivement à la Conférence
Certes les ONG déplorent le silence du G8 sur la nécessité de ne pas laisser la température augmenter de plus de 2°C