Le prix des terres agricoles flambe : de 2001 à 2006, 113 % dans l'état de Sao Paulo et 160 % dans l'état de Riberao Preto, couvert à 90 % de canne à sucre
Le Brésil est passé de 20 à 23%, puis le premier juillet à 25 % d'éthanol dans le carburant. Le prix de celui-ci a en effet baissé de 30 %, et le gouvernement est obligé de soutenir la filiére.
Le prix des terres agricoles flambe : de 2001 à 2006, 113 % dans l'état de sao Paulo et 160 % dans l'état de riberao preto (couvert à 90 % de canne à sucre).
Cette flambée interdit la redistribution des terres et favorise la crise agraire, au profit de la monoculture coloniale, qui a déjà ruiné d'autres régions, qui ne s'en sont jamais remises.
D'ici 2012, la production d'éthanol devrait passer de 18 milliards de litre à 38. (4 000 000 d'hectares supplémentaires).
La grogne sociale s'étend, et le mouvement des sans terre à obtenu la réattribution d'une exploitation de 1780 hectares à "l'agriculture familiale", l'expropriation de l'ancien propriétaire a été décidée par le gouvernement suite aux conditions proches de l'esclavage qui régnait dans la plantation.
Sans aller à des considérations aussi extrémes, il faut quand même rappeler que les plantations de canne à sucre, surtout d'une telle importance peuvent s'avérer terriblement nuisible : terres ruinées et invasions d'insectes. Maux que le Brésil a déjà connu aux temps historiques, l'histoire ne recommencerait elle pas ?
Le Brésil est connu aussi pour avoir une économie trés cyclique, et trés dépendante de l'extérieur, cycle du café, de la canne à sucre, etc... Qui faisait le pays riche, puis ruiné. Recommencement ?
Rappelons aussi que si le brésil vient d'accéder à l'autossuffisance pétrolière, c'est tout autant dû au progrés de l'extraction pétrolière qu'à la canne à sucre...