21% des toits de la ville de Grenoble présentent un indice élevé ou très élevé de déperdition de la chaleur
21% des toits de la ville de Grenoble présentent un indice élevé ou très élevé de déperdition de la chaleur, selon les résultats d’une thermographie infrarouge aérienne. 46% des toitures se situent dans la moyenne, 30 % ont une déperdition limitée, et 3% ont une déperdition très limitée non perceptible.
Cette carte des déperditions thermiques des toits grenoblois a été réalisée par un hélicoptère équipe d’une caméra infrarouge qui a survolé à basse altitude la ville fin janvier pendant trois jours, du lever du jour à 9 heures du matin, période pendant laquelle la consommation de chauffage est la plus importante. L’opération lancée par la ville avec les opérateurs énergétiques locaux - La Compagnie de Chauffe et Gaz et Electricité de Grenoble - vise deux objectifs : sensibiliser les habitants et les maîtres d’ouvrage aux déperditions énergétiques des bâtiments, et permettre d’engager et de développer des programmes d’économie d’énergies. Ainsi, d’ici à 2020, la ville s’est fixée de traiter 16 000 logements et de remplacer les systèmes de chauffage central au fuel et charbon par le bois et le gaz en vue d’économiser 100 000 tonnes de CO2/an.
Actuellement, les émissions de CO2/an à Grenoble représentent 660 000 tonnes, réparties pour moitié entre les transports et les logements/industries. La ville et ses partenaires réfléchissent à un projet d’aides aux travaux d’amélioration énergétiques des habitations.