La pollution et les toxiques passent partout et voyage à travers les frontières
Habiter loin d’une source de pollution n’est donc pas une garantie d’échapper à la pollution.
Quels sont les polluants ? Les particules respirables ou « fines, ultrafines » sont : Aussi appelées PM, abréviation du terme anglais particulate matter, les particules fines sont un mélange hétéroclite de particules liquides ou solides qui sont en suspension dans l’air. Elles sont classées en fonction de leur taille : les plus petites sont les plus nocives et dangereuses car elles pénètres encore plus profond dans le système respiratoire. Elles peuvent même atteindre le système cardiovasculaire. > PM10 :particule de diamètre inférieur à 10 micromètres soit bien moins qu’un cheveu (de 50 à 150 micromètres). > PM2,5 : moins de 2,5 micromètres qui sont les plus toxiques. Les 4 gaz principaux sont : > Il y a également les polluants chimiques : Les intoxications sont rarement le fait d’une seule particule à la fois car les polluants sont plusieurs présents à la fois dans l’air. C’est d’ailleurs, leurs interactions qui sont difficiles à prévoir. Ce qu’on appelle l’effet cocktail consiste en effet en une intoxication combinée. D’après les experts, il est relativement difficile de savoir quel polluant en particulier peut être responsable d’un problème spécifique de santé6. En effet, la plupart du temps, les polluants, peu importe leur provenance, se présentent sous la forme d’un cocktail composé de nombreux éléments qui agiraient en synergie. Ainsi, les études épidémiologiques portent souvent sur les différents effets néfastes d’une pollution « combinée ». On estime généralement l’intensité de cette pollution en évaluant la concentration d’un ou deux des polluants principaux, qui servent alors de marqueurs, plutôt que de mesurer systématiquement chacun des éléments. Où sont les polluants ? Cependant la plupart des polluants, particules fines ou gaz sont issus de notre utilisation des combustibles fossiles que sont le pétrole, le charbon (Le charbon chinois étouffe la planète )et le gaz naturel. Or ceux-ci couvrent 80% à peu près 80 % des besoins énergétiques de la planète et il est difficile d’y échapper. Les principales utilisation, souvent concentrées en zones urbaines, qui créent des polluants sont : > Le transport : les abords des grandes artères routières ou d’usine sont plus ou moins exposés selon la météo, la période de l’année, le moment de la journée etc, Ainsi par exemple, les pics d’ozone sont relevés presque exclusivement en plein été. Le transport est le champion des causes de pollution de l’air. Automobiles, poids lourds, avions, etc. sont responsables d’une forte pollution dans les grandes villes. A ville comme Montréal, par exemple, le transport représenterait 75 % de la pollution atmosphérique dont 85 % des émissions d’oxydes d’azote et 43 % des composés organiques volatils (COV). > L’industrie > Le chauffage domestique : notons que le chauffage au bois est une source majeure de pollution atmosphérique, ce qui explique l’effort de plusieurs ONG pour équiper les paysans africains ou asiatiques de petits fours performants. > Les centrales thermiques ou à charbon de production électrique . Pollution et effet de serre : même combat ? Le CO2 est nécessaire et crucial à la croissance des plantes. La flore le capte et le transforme et ainsi le carbone représente environ 40 % de la matière sèche des végétaux sur terre. C’est donc bien l’excès de libération du C02 enfoui depuis des millions d’années dans le fond des océans, dans les gisements de pétrole, dans le permafrost, … qui pose problème en accentuant la chaleur terrestre. Les choses se rejoignent car, du point de vue de la pollution, le réchauffement planétaire à tendance à accentuer les effets nocifs sur la santé des polluants atmosphérique. Ainsi, contrôle le réchauffement a indirectement un effet bénéfique sur la pollution à laquelle nous sommes exposés. |