Le WWF a, depuis sa création au début des années 1960, acquis une réputation internationale. À l’occasion de la réunion des Chefs d’État ou de gouvernement des pays du G8 à Heiligendamm, il a eu la bonne idée d’éditer ce rapport.qui met en évidence le comportement de chacun des huit états à l’égard du climat. Les États-Unis sont le pays le plus mal noté, à partir d’un indice agrégeant treize critères différents. L’Allemagne se classant première, suivie par
la France.
Cependant
, on pourra noter aussi que, partout, des dispositions, d’ordre public, strictes doivent être adoptées, au plus vite, pour simplement atteindre le dérisoire objectif de réduction de 50 % des émissions de CO2 d’ici à 2050. Rappelons à cet égard (cf. l’éditorial), que le G8 a décidé de... mettre à l’étude cette réduction !La notation du WWF montre qu’aucun des pays du G8 ne peut se targuer de mettre suffisamment de mesures en application pour être en phase avec la limitation du réchauffement planétaire à moins de
2°C
.Trois pays s’avèrent totalement en dehors des clous : les États-Unis, le Canada et
la Russie. Les
États-Unis obtiennent la pire des notes, n’ayant ni ratifié le Protocole de Kyoto ni mis en oeuvre de politiques au niveau fédéral pour limiter leurs émissions de gaz à effet de serre.La Russie
L’Italie et le Japon font un peu mieux, mais ils sont encore loin de limiter suffisamment leurs rejets responsables du changement climatique.
Les trois pays les plus avancés sur cette voie sont le Royaume-Uni,
la France
et l’Allemagne, mais chacun d’entre eux risque de voir ses émissions s’accroître s’il ne prend pas rapidement des mesures nouvelles.Ce document permet de se faire une idée plus précise des efforts réels des pays, à l’heure où le président américain tente de déstabiliser le Protocole de Kyoto et l’ONU par des déclarations peu convaincantes sur la lutte contre le réchauffement climatique après 2012.
Le WWF redouble d’efforts pour convaincre les États de soutenir lors de ce Sommet du G8 les positions ambitieuses de la chancelière Angela Merkel et inscrire des objectifs clairs et efficaces de réduction des gaz à effet de serre à court et moyen termes.
Le rapport complet (en anglais)
Synthèse en français.