La situation demeure grave au Yémen
4 juillet 2007, Rome – On s’attend à ce que des essaims de criquet pèlerin traversent l’océan Indien à partir de l’Ethiopie et du nord de la Somalie et puissent atteindre l’Inde et le Pakistan dans les prochains jours, indique aujourd’hui la FAO, qui souligne que cette situation potentiellement dangereuse devrait être suivie de près dans les deux pays.
De fortes précipitations récemment tombées au Pakistan et dans l’ouest de l’Inde lors du passage de deux cyclones tropicaux vont créer jusqu’en octobre des conditions favorables à la reproduction du criquet pèlerin le long des deux côtés de la frontière indo-pakistanaise et, pour la première fois depuis des années, dans les régions côtières du Pakistan occidental.
Avertis, les gouvernements de l’Inde et du Pakistan mobilisent équipes de terrain, ressources et équipements au Rajasthan et dans le Gujarat (Inde) ainsi que dans les régions adjacentes des déserts du Cholistan et du Tharparkar (Pakistan).
“Les criquets pèlerins volent habituellement avec le vent et peuvent parcourir jusqu’à 100 à 150 kilomètres par jour”, indique l’expert de la FAO Keith Cressman. “Les criquets peuvent rester en vol durant de longues périodes. Par exemple, des criquets traversent régulièrement la mer Rouge, une distance de 300 kilomètres.” Traverser l’océan Indien lors des vents de mousson fait partie du cycle de migration naturel du criquet pèlerin et cela s’est déjà produit dans le passé.
Opérations d’urgence au Yémen
Pendant ce temps, le Yémen affronte la plus grave résurgence acridienne depuis près de 15 ans. Les criquets pèlerins ont infesté de vastes zones dans l’hinterland, le long du bord méridional du Rub’al-Khâli, s’étendant de Marib à la frontière d’Oman. Les effectifs acridiens devraient augmenter considérablement car une deuxième génération de reproduction se poursuit dans ces régions. Les cultures du Wadi Hadramaout et d’autres zones, y compris des plateaux de Sanaa, pourraient être menacées.
La FAO prépare une campagne de lutte aérienne d’urgence qui doit démarrer dans les prochains jours dans l’hinterland yéménite. D’un coût de 5 millions de dollars, cette campagne est financée par le Fonds central d’intervention d’ urgence des Nations Unies (2,4 millions de dollars), le gouvernement du Japon (2 millions de dollars) et le gouvernement du Yémen. Ces fonds vont couvrir la location de deux hélicoptères et de véhicules, l’achat de pesticides et d’équipements ainsi que les émoluments d’experts en logistique et en lutte antiacridienne.
La durée initiale de la campagne devrait être de 30 jours mais pourrait se prolonger en fonction des évolutions météorologiques et acridiennes. En cas d’échec, un grand nombre d’essaims pourraient se former et envahir en automne les pays situés le long des deux côtés de la mer Rouge.
Les criquets pèlerins sont des insectes migrateurs qui se déplacent souvent en essaims gigantesques. Un criquet pèlerin vit de trois à cinq mois. Son cycle biologique comporte trois stades: œuf, larve et ailé.
Un ailé de criquet pèlerin consomme quotidiennement plus ou moins son propre poids en nourriture fraîche, soit environ deux grammes. Une toute petite partie d’un essaim de taille moyenne mange autant en une journée qu’environ 2 500 personnes.
Contact:
Erwin Northoff
Relations médias, FAO
[email protected]
(+39) 06 570 53105
(+39) 348 252 3616 (portable)
De fortes précipitations récemment tombées au Pakistan et dans l’ouest de l’Inde lors du passage de deux cyclones tropicaux vont créer jusqu’en octobre des conditions favorables à la reproduction du criquet pèlerin le long des deux côtés de la frontière indo-pakistanaise et, pour la première fois depuis des années, dans les régions côtières du Pakistan occidental.
Avertis, les gouvernements de l’Inde et du Pakistan mobilisent équipes de terrain, ressources et équipements au Rajasthan et dans le Gujarat (Inde) ainsi que dans les régions adjacentes des déserts du Cholistan et du Tharparkar (Pakistan).
“Les criquets pèlerins volent habituellement avec le vent et peuvent parcourir jusqu’à 100 à 150 kilomètres par jour”, indique l’expert de la FAO Keith Cressman. “Les criquets peuvent rester en vol durant de longues périodes. Par exemple, des criquets traversent régulièrement la mer Rouge, une distance de 300 kilomètres.” Traverser l’océan Indien lors des vents de mousson fait partie du cycle de migration naturel du criquet pèlerin et cela s’est déjà produit dans le passé.
Opérations d’urgence au Yémen
Pendant ce temps, le Yémen affronte la plus grave résurgence acridienne depuis près de 15 ans. Les criquets pèlerins ont infesté de vastes zones dans l’hinterland, le long du bord méridional du Rub’al-Khâli, s’étendant de Marib à la frontière d’Oman. Les effectifs acridiens devraient augmenter considérablement car une deuxième génération de reproduction se poursuit dans ces régions. Les cultures du Wadi Hadramaout et d’autres zones, y compris des plateaux de Sanaa, pourraient être menacées.
La FAO prépare une campagne de lutte aérienne d’urgence qui doit démarrer dans les prochains jours dans l’hinterland yéménite. D’un coût de 5 millions de dollars, cette campagne est financée par le Fonds central d’intervention d’ urgence des Nations Unies (2,4 millions de dollars), le gouvernement du Japon (2 millions de dollars) et le gouvernement du Yémen. Ces fonds vont couvrir la location de deux hélicoptères et de véhicules, l’achat de pesticides et d’équipements ainsi que les émoluments d’experts en logistique et en lutte antiacridienne.
La durée initiale de la campagne devrait être de 30 jours mais pourrait se prolonger en fonction des évolutions météorologiques et acridiennes. En cas d’échec, un grand nombre d’essaims pourraient se former et envahir en automne les pays situés le long des deux côtés de la mer Rouge.
Les criquets pèlerins sont des insectes migrateurs qui se déplacent souvent en essaims gigantesques. Un criquet pèlerin vit de trois à cinq mois. Son cycle biologique comporte trois stades: œuf, larve et ailé.
Un ailé de criquet pèlerin consomme quotidiennement plus ou moins son propre poids en nourriture fraîche, soit environ deux grammes. Une toute petite partie d’un essaim de taille moyenne mange autant en une journée qu’environ 2 500 personnes.
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Erwin Northoff
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