Afin de répondre au défi que présente le réchauffement climatique, la Convention- Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) a estimé que des changements sont nécessaires dans les schémas d'investissements et les finances internationales, en particulier l'augmentation des flux financiers vers les pays en développement.
Le rapport, qui sera présenté lors de la réunion des délégués de l'UNFCCC à Vienne la semaine prochaine, indique qu'en raison de leur croissance économique, les pays en développement auront besoin d'une bonne partie des flux financiers et des investissements internationaux.
"Un des moyens clé d'obtenir plus de fonds passe par les marchés du carbone", souligne le communiqué, ajoutant que le marché du carbone créé par le Protocole de Kyoto et les politiques visant à promouvoir les énergies renouvelables jouent actuellement un rôle important dans la redirection des flux financiers.
Les projets du Mécanisme de Développement Propre (MDP) du Protocole de Kyoto aurait à lui seul généré autour de 25 milliards d'investissement en 2005.
"Ceci est révélateur de la vitesse avec laquelle les investissements réagissent aux changements de politiques et aux avantages économiques", a ajouté Yvo de Boer, le secrétaire exécutif, en reconnaissant qu'un accord international à long-terme sur le réchauffement climatique pourrait favoriser les investissements et développer les mécanismes pour atteindre un marché de 100 milliards de dollars.
La Convention-cadre est entrée en vigueur le 21 mars 1994.