Après la Russie, les Etats-Unis et le Danemark ont à leur tour lancé des expéditions scientifiques pour assurer leur souveraineté dans l’océan Arctique. En jeu : les immenses ressources en hydrocarbures.
Les Russes ont été les premiers à lancer les hostilités. Le 2 août, une expédition dirigée par le vice-président de la Douma a planté le drapeau tricolore de la Fédération à plus de 4 000 mètres sous la banquise. Depuis les autres riverains de l’Arctique lui ont emboité le pas.
Ce week-end, le Canada a annoncé la construction d’un port et d’une base militaire dans le Grand-Nord. Le Danemark, dont dépend le Groenland, a lancé une expédition scientifique chargée de cartographier les fonds marins. Le brise-glace qui transporte l’équipe a quitté les côtes norvégiennes aujourd’hui pour cinq semaines. Les Etats-Unis mènent actuellement une mission similaire près de l’Alaska.
Le pôle Nord est devenu le théâtre de toutes les convoitises. Avec à chaque fois le même enjeu : affirmer sa souveraineté territoriale sur des zones potentiellement très riches en hydrocarbures. Car la zone est stratégique. Selon une étude réalisée par US Geological Survey, l’agence gouvernementale américaine, 25 % des ressources de la planète en pétrole se trouvent concentrées au nord du cercle polaire. Du Nickel et des gisements de diamants sont également présents. Or le réchauffement climatique et la fonte des glaces rendent l’exploitation de ces richesses possible dans un avenir proche.
Selon la convention internationale sur le droit de la mer adoptée par les Nations Unies, un pays peut étendre ses droits pour l’exploitation de ressources naturelles jusqu’à 350 miles marins de ses côtes – contre 200 miles normalement - si cette zone constitue la prolongation naturelle de son plateau continental.
Tout l’enjeu des expéditions se situe là. Objet de toutes les convoitises, la dorsale de Lomonossov est revendiquée par le Danemark, la Russie et le Canada comme extension géologique de leurs territoires.
Le pôle Nord est devenu le théâtre de toutes les convoitises. Avec à chaque fois le même enjeu : affirmer sa souveraineté territoriale sur des zones potentiellement très riches en hydrocarbures. Car la zone est stratégique. Selon une étude réalisée par US Geological Survey, l’agence gouvernementale américaine, 25 % des ressources de la planète en pétrole se trouvent concentrées au nord du cercle polaire. Du Nickel et des gisements de diamants sont également présents. Or le réchauffement climatique et la fonte des glaces rendent l’exploitation de ces richesses possible dans un avenir proche.
Selon la convention internationale sur le droit de la mer adoptée par les Nations Unies, un pays peut étendre ses droits pour l’exploitation de ressources naturelles jusqu’à 350 miles marins de ses côtes – contre 200 miles normalement - si cette zone constitue la prolongation naturelle de son plateau continental.
Tout l’enjeu des expéditions se situe là. Objet de toutes les convoitises, la dorsale de Lomonossov est revendiquée par le Danemark, la Russie et le Canada comme extension géologique de leurs territoires.