Et si la FNSEA avait passé un petit coup de téléphone à J-L Borloo afin de lui faire part de l’énervement croissant de ses adhérents devant les destructions renouvelées de parcelles OGM par les Faucheurs volontaires.
Monsanto a déposé plainte à l’occasion de la destruction à Janville (Eure-et-Loir), d’une parcelle de 2000 m2 de maîs. Monsanto (associé à cette occasion à Biogemma), a ensuite porté plainte pour le pliage, effectué dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 août, de 3 ha de parcelles d’essai à Mauroux (Gers) où elle menait 4 expérimentations
La société Biogemma, elle, se plaint de la destruction d’une culture de 360 m2 à Sauvetat (toujours dans le Gers).
Jean Louis Borloo s’est donc indigné hier de façon opportune; il a déclaré qu’au sortir du Grenelle de l’environnement, une loi sera présentée afin de mettre fin à une “situation complètement hypocrite en France”.
En effet, les possibilités de réaliser des essais en plein champ sont encadrées par un décret pondu à la va-vite par le gouvernement Villepin (auquel appartenait Borloo !).
Les faucheurs volontaires ne sont pas preneurs de cette loi. Ils exigent un moratoire. C’est pas sorcier et compliqué et c’est déjà le cas en Allemagne !
Mais, ici, le poids de la FNSEA et des nécroentreprises comme Monsanto, Syngenta, Pioneer Génétique, Seeds SAS et autres est loin d’être négligeable.
Le site interministériel qui recense (avec localisations et surfaces) les parcelles d’expérimentation : www.ogm.gouv.fr