C’est Sagacarbon, une filiale de la Caisse
des Dépôts spécialisée dans la gestion des quotas de CO 2, qui a négocié avec le ministère de l’Ecologie, du développement et de l’aménagement durable, la compensation écologique intégrale de l’aller-retour au Groenland qu’a effectué lundi 10 septembre Jean-Louis Borloo sur un Airbus de la présidence de la République.
Après ce voyage de 7000 kilomètres
en moins de vingt-quatre heures, qui avait pour but d’observer les dégâts du réchauffement climatique, Sagacarbon avait été contactée par la Mission
interministérielle contre l’effet de serre, un organisme rattaché aux services de Jean-Louis Borloo, pour lui soumettre des projets écologiques susceptibles d’être financés par les crédits de CO2 liés aux 135 tonnes de gaz carbonique émis par l’Airbus (pour l'aller retour). La filiale de la Caisse
des Dépôts a proposé deux projets de réduction de gaz à effet de serre : un chantier éolien en Corée du Sud et une petite centrale hydroélectrique en cours de réalisation à Pihuamo, au Mexique. C’est le projet mexicain que le ministère de Jean-Louis Borloo a choisi de financer, à hauteur de 1000 tonnes de crédits de CO 2 : 135 tonnes pour le voyage, plus 865 tonnes utilisables ultérieurement. Le prix de la tonne étant de 17,60 euros, les services de Jean-Louis Borloo verseront 17 600 euros à Sagacarbon.