La préfecture de Côte-d'Or a annoncé hier soir la fermeture « par précaution » et pour une « durée indéterminée » d'un groupe scolaire de Chenôve, près de Dijon, après que des « taux élevés de résidus de pesticides » ont été constatés par endroits.
Il s'agit notamment de lindane, un insecticide dérivé du chloroforme, d'aldrine et de dieldrine. Potentiellement toxiques, ces produits sont fréquemment utilisés dans le traitement du bois et des charpentes.
Les 188 élèves du groupe scolaire Bourdenières concernés par cette décision effective mardi - quatre classes de maternelle et six classes élémentaires - seront à nouveau scolarisés dès vendredi, répartis dans différentes écoles de la commune, a précisé un porte-parole de la préfecture. "Il a été décidé de fermer provisoirement le groupe scolaire (...), car des résidus de pesticides à une concentration élevée ont été relevés en août dernier dans l'air des salles des classes élémentaires", selon la même source. Il s'agit notamment de lindane, d'aldrine et de dieldrine. Potentiellement toxiques, ces produits sont fréquemment utilisés dans le traitement du bois et des charpentes. "Par mesure de précaution et dans l'attente de nouvelles analyses, il a donc été décidé de fermer l'ensemble du groupe scolaire pour une durée indéterminée, probablement plusieurs mois", a poursuivi le porte-parole. Joëlle Carmes, de la Direction Générale de la Santé (DGS), a indiqué pour sa part qu'une "étude scientifique d'évaluation des risques potentiels encourus par les élèves" allait être menée par l'Institut National de Veille Sanitaire (INVS). D'autres recherches vont être effectuées sur la teneur en pesticides et insecticides contenue dans l'air et les surfaces des locaux, par l'Observatoire des Résidus de Pesticides (ORP) et l'Agence Française de Sécurité Sanitaire de l'Environnement et du Travail (AFSSET), a-t-elle ajouté. |