"Nous nous sommes mis d'accord pour (...) un appel urgent à tous les pays impliqués dans le cycle de Doha à renouveler leurs efforts pour arriver à un résultat", a déclaré le Premier ministre australien John Howard à l'issue du sommet organisé cette année par son pays.
Les dirigeants, qui ont apporté un "soutien fort au cycle de Doha", ont mis l'accent sur le fait que "l'agriculture et les produits industriels étaient les deux domaines prioritaires" à régler. A l'exception du président américain George W. Bush, parti samedi soir afin d'être de retour à temps à Washington pour des témoignages cruciaux sur l'Irak, les 20 autres leaders de l'Apec, dont les présidents russe Vladimir Poutine et chinois Hu Jintao, s'étaient retrouvés dimanche au deuxième et dernier jour de leur sommet en vue de discuter des négociations sur l'OMC.
Les membres de l'Apec représentent près de la moitié du commerce mondial. Les pourparlers du cycle dit de Doha, entamé en 2001 dans la capitale du Qatar, doivent permettre de libéraliser davantage les échanges commerciaux mondiaux, en faveur des pays en voie de développement.
Les pays émergents demandent à l'Union européenne et aux Etats-Unis de réduire fortement leur soutien aux agriculteurs, coupable à leurs yeux de fausser le commerce. Les intéressés exigent en retour une plus grande ouverture des marchés industriels et de services des économies émergentes.
Après l'échec cet été de pourparlers entre l'Union européenne, les Etats-Unis, le Brésil et l'Inde, les négociations ont repris pour trois semaines lundi au siège genevois de l'OMC.