Le participants au Grenelle de l'environnement se sont engagés, jeudi 25 octobre, à "réduire de moitié en 10 ans la fréquence de traitements des pesticides" dans l'agriculture française, ainsi que sur une augmentation de la part du bio.
Les participants au Grenelle de l'environnement se sont engagés, jeudi 25 octobre, à "réduire de moitié en 10 ans la fréquence de traitements des pesticides" dans l'agriculture française, a annoncé François Veillerette du Mouvement pour le respect des générations futures (MDRGF) qui participe aux négociations.
Le ministre de l'Ecologie "Jean-Louis Borloo a tranché.
La FNSEA
"Sur les dix dernières années, les produits se sont de plus en plus concentrés: évaluer leur utilisation par le nombre de fois où la plante est traitée permet de mesurer les doses standard" de pesticides utilisés, a-t-il expliqué.
Augmentation de la part du "bio"
Par ailleurs, toujours jeudi matin, les participant se sont également accordés sur un objectif portant la part du "bio" dans l'agriculture française à 6% en 2012 et 20% en 2020, contre 2% actuellement, ont rapporté les ONG.
Ces objectifs concernent la part du "bio" sur l'ensemble des cultures (SAU, surface agricole utile).
Ils seront accompagnés d'un doublement du crédit d'impôts aux agriculteurs déterminés à passer à la culture biologique, selon Emmanuelle Brisse de Greenpeace.
Ces premières avancées sur le bio doivent être également appuyées par une décision, encore en négociation, de réserver 20% des commandes publiques dans la restauration (cantines) aux produits biologiques, a-t-elle ajouté.
"C'est satisfaisant", estime la fédération France Nature environnement (FNE, 3.000 associations). "Cependant cette mesure (d'augmentation des cultures biologiques) doit s'accompagner d'une démarche environnementale au profit de l'agriculture conventionnelle", a insisté son porte-parole Arnaud Gossement.
La FNE
Les dernières tables rondes
Ces annonces ont été faites dans le cadre de la troisième table ronde, consacrée à "la préservation de la biodiversité et des ressources naturelles, pratiques agricoles et OGM". Outre les ministres de l'Ecologie Jean-Louis Borloo et la secrétaire d'Etat à l'Environnement Nathalie Kosciusko-Morizet, le ministre de l'Agriculture Michel Barnier s'est joint aux débats. La participation de la ministre de
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Après la 4e et dernière table ronde en début d'après-midi, les conclusions du Grenelle seront examinées par le président Nicolas Sarkozy qui doit prononcer un discours à partir de 16H00.