Les six groupes de travail ont remis leur rapport au ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo. Le Grenelle de l'Environnement entre désormais dans une seconde phase, consacrée à une consultation citoyenne en région et sur Internet.
15 à 20 « plans programmes » pour révolutionner l'écologie en France. C'est l'ambition que s'est fixé le Grenelle de l'Environnement d'ici à la fin octobre, dont la première étape s'est terminée jeudi avec les propositions des six groupes de travail. la République
Cette consultation nationale, promesse de campagne de Nicolas Sarkozy, a été mise sur les rails dès la fin mai avec la réunion des ONG et des experts à l'Elysée, puis l'installation, début juillet, des six groupes de travail.
Ces derniers ont eu cet été pour mission de réfléchir aux « moyens de faire face à quelques-uns des défis majeurs de notre temps » : lutte contre le changement climatique; préservation de la biodiversité; environnement et santé; modes de production et de consommation durables; construire une démocratie écologique; promouvoir des modes de développement écologiques favorables à la compétitivité et à l'emploi.
Chaque groupe comptait une quarantaine de membres issus de cinq collèges (Etat, collectivités locales, salariés, patronat, associations environnementalistes). Les débats épineux des OGM et de l'écofiscalité ont eux nécessité la mise en place d'intergroupes.
Le Grenelle entre donc dans sa seconde phase avec une consultation publique en région et sur internet. Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo « en a appelé à la mobilisation de tous », jeudi devant la presse. Du 5 au 19 octobre, une quinzaine de réunions régionales sont prévues.
A l'issue de ces consultations, un temps de synthèse sera ménagé avant d'entamer le 3e mouvement, le « Grenelle » proprement dit: une table-ronde dans les derniers jours d'octobre réunissant des représentants de chaque collège et dont le nombre reste à définir.
Sortiront alors de ces ultimes négociations 15 à 20 vingt plans d'action, arbitrés par le président de