Le pétrole brut léger américain poursuit ce vendredi matin sa progression à un niveau record de 92,05 dollars le baril tandis que que le Brent a dépassé les 89 dollars. La veille à New-York et à Londres, le baril de WTI et le Brent avaient déjà pulvérisé leurs plus hauts historiques.
Le reflux du pétrole à moins de 90 dollars en milieu de semaine aura été de très courte durée. Le pétrole brut léger américain poursuit ce vendredi matin sa progression à un niveau record de 92,05 dollars le baril, les marchés s'inquiétant toujours des tensions au Moyen-Orient et de l'approvisionnement de l'hémisphère Nord cet hiver. Cette barre des 92 dollars a été franchie dans les transactions électroniques pour le contrat à terme de décembre , en progression de 31 cents. Le baril de Brent de la mer du Nord atteint lui aussi un niveau sans précédent à 89,27 dollars. Jeudi à New York, le baril de "light sweet crude" pour livraison en décembre était monté jusqu'au record absolu de 90,60 dollars, dépassant largement sa précédente marque de référence de la semaine dernière, de 90,07 dollars. Il a aussi réalisé un record de clôture, en terminant à 90,46 dollars (+3,36 dollars). A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord a aussi enchaîné les records, franchissant pour la première fois 86 dollars puis 87 dollars tour à tour. Il est monté au record absolu à 87,59 dollars, avant de clôturer en hausse de 3,11 dollars à 87,48 dollars. Depuis mercredi et l'annonce d'une baisse inattendue des stocks américains de brut, la flambée de l'or noir se chiffre à six dollars le baril. Les commentaires de responsables de l'OPEP ne laissent entrevoir en outre aucune hausse de la production lors de leur rencontre informelle le mois prochain en Arabie saoudite. "Les cours élevés ne proviennent pas d'une insuffisance de la production", a dit le ministre algérien de l'Energie, Chakib Khelil. Les prix du pétrole ont plus que quadruplé depuis le début de l'année 2002. Pour l'année en cours, la hausse est de 45%.