Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, se prononce contre le déploiement d'une force de paix de l'ONU en Somalie pour remplacer celle de l'Union africaine (Amisom), invoquant les problèmes sécuritaires et politiques, dans un rapport publié jeudi.
"Compte tenu des conditions politiques et sécuritaires actuelles, le déploiement (en Somalie) d'une force de maintien de la paix de l'ONU ne peut être considéré comme une option réaliste et viable", écrit-il dans ce rapport au Conseil de sécurité.
M. Ban suggère d'envisager "d'autres options", dont l'envoi d'une force multinationale solide composée par une "coalition de pays volontaires".
Une telle force, dit-il, "pourrait être de taille réduite au départ et croître au fur et à mesure de progrès accomplis en matière politique et de sécurité".
"A terme, elle pourrait être étoffée jusqu'à un niveau qui permettrait aux forces éthiopiennes d'effectuer un retrait d'abord partiel, puis complet", du pays.
La Somalie, pays de la Corne de l'Afrique, est en guerre civile depuis 1991. La capitale, Mogadiscio, est le théâtre d'attaques meurtrières quasi-quotidiennes depuis la débâcle, il y a dix mois, des islamistes, qui ont perdu les régions qu'ils contrôlaient depuis la mi-2006, du fait d'une offensive de troupes éthiopiennes venues soutenir le gouvernement de transition somalien.
Une force de l'Union africaine, l'Amisom, est déployée depuis mars à Mogadiscio, mais est en sous-effectif et sous-financée. Sur un effectif autorisé de 8.000 hommes, cette force n'en compte aujourd'hui que 1.700, en provenance d'Ouganda.
L'UA souhaite que l'ONU prenne le relais de l'Amisom à la fin de son mandat, fin 2007. En août, le Conseil de sécurité avait remis à plus tard cet éventuel remplacement, les Etats membres n'étant pas prêts à prendre une telle décision.
Un diplomate occidental avait alors indiqué que la hiérarchie de l'ONU était réticente à cette idée, tant que la paix ne règne pas dans le pays.
L'ONU est déjà intervenue en Somalie, au début des années 90, et en garde un douloureux souvenir: l'opération s'était soldée par un fiasco avec la mort de 151 Casques bleus.
Cinq soldats éthiopiens et sept civils ont été tués jeudi dans des combats à Mogadiscio, où le cadavre d'un soldat éthiopien
"Compte tenu des conditions politiques et sécuritaires actuelles, le déploiement (en Somalie) d'une force de maintien de la paix de l'ONU ne peut être considéré comme une option réaliste et viable", écrit-il dans ce rapport au Conseil de sécurité.
M. Ban suggère d'envisager "d'autres options", dont l'envoi d'une force multinationale solide composée par une "coalition de pays volontaires".
Une telle force, dit-il, "pourrait être de taille réduite au départ et croître au fur et à mesure de progrès accomplis en matière politique et de sécurité".
"A terme, elle pourrait être étoffée jusqu'à un niveau qui permettrait aux forces éthiopiennes d'effectuer un retrait d'abord partiel, puis complet", du pays.
La Somalie, pays de la Corne de l'Afrique, est en guerre civile depuis 1991. La capitale, Mogadiscio, est le théâtre d'attaques meurtrières quasi-quotidiennes depuis la débâcle, il y a dix mois, des islamistes, qui ont perdu les régions qu'ils contrôlaient depuis la mi-2006, du fait d'une offensive de troupes éthiopiennes venues soutenir le gouvernement de transition somalien.
Une force de l'Union africaine, l'Amisom, est déployée depuis mars à Mogadiscio, mais est en sous-effectif et sous-financée. Sur un effectif autorisé de 8.000 hommes, cette force n'en compte aujourd'hui que 1.700, en provenance d'Ouganda.
L'UA souhaite que l'ONU prenne le relais de l'Amisom à la fin de son mandat, fin 2007. En août, le Conseil de sécurité avait remis à plus tard cet éventuel remplacement, les Etats membres n'étant pas prêts à prendre une telle décision.
Un diplomate occidental avait alors indiqué que la hiérarchie de l'ONU était réticente à cette idée, tant que la paix ne règne pas dans le pays.
L'ONU est déjà intervenue en Somalie, au début des années 90, et en garde un douloureux souvenir: l'opération s'était soldée par un fiasco avec la mort de 151 Casques bleus.
Cinq soldats éthiopiens et sept civils ont été tués jeudi dans des combats à Mogadiscio, où le cadavre d'un soldat éthiopien