Les politiques menées par l’Union européenne et ses États membres sont en train d’évoluer vers une durabilité à long terme. http://ec.europa.eu/sustainable/welcome/index_fr.htm
La stratégie de l’UE en faveur d’un développement durable à long terme et celle en faveur de la croissance et de l’emploi convergent de plus en plus. Pour obtenir les résultats nécessaires sur le terrain, toutefois, il faut renforcer considérablement les mesures visant à renverser les tendances contraires au développement durable, toujours bien présentes.
Ce sont les principales conclusions tirées par la Commission dans le premier rapport de situation sur la nouvelle stratégie en faveur du développement durable adoptée en juin 2006. Cette stratégie à long terme complète celle en faveur de la croissance et de l’emploi, arrêtée à Lisbonne pour le moyen terme. Le rapport confirme que l’Europe doit appliquer ses politiques de lutte contre le changement climatique, accroître notablement le recours à de nouvelles sources d’énergie, prendre des mesures plus audacieuses en faveur de modes de transport respectueux de l’environnement, redoubler d’efforts pour enrayer la perte de biodiversité et continuer à mener le combat contre la pauvreté, en Europe comme ailleurs dans le monde
Le Président de la Commission, M. José Manuel Barroso, a déclaré: «Notre partenariat avec les États membres a permis des progrès substantiels. Ce rapport montre aussi que nous devons en faire encore plus pour léguer une planète et une société en bonne santé aux générations futures. Nous pouvons renforcer encore le partenariat en faveur du développement durable entre l’UE, les États membres, la société civile et les entreprises. Nous devons inverser les tendances intenables à long terme, notamment en matière de consommation énergétique, de transport, de biodiversité et de santé et continuer à mettre l’accent sur le développement durable dans la stratégie de Lisbonne en faveur de la croissance et de l’emploi. Nous resterons à la pointe du combat contre le changement climatique.
Et nous tiendrons les promesses faites aux pays en développement.» La nouvelle stratégie en faveur du développement durable a été adoptée par le Conseil européen de juin 2006. Elle vise à relever les sept grands défis suivants: changement climatique et énergie propre, transport durable, consommation et production durables, conservation et gestion des ressources naturelles, santé publique, inclusion sociale, démographie et migration et pauvreté dans le monde.
Dans beaucoup de domaines, l’UE et les États membres sont parvenus à mettre en place le bon cadre politique, est-il conclu dans le rapport. Les objectifs convergent de plus en plus: celui, à long terme, du développement durable – qui s’attache à la qualité de la vie, à l’équité intergénérationnelle et à la viabilité de la société européenne à long terme – et celui, à moyen terme, de la croissance et de l’emploi, poursuivi par la stratégie de Lisbonne.
Trois exemples de cette convergence à l’échelon européen sont cités dans le rapport: les priorités politiques en matière d’énergie et de changement climatique promues par la Commission sur la base de l’accord intervenu au Conseil européen de mars 2007, le marché unique, qui fait la preuve que l’ouverture du marché peut améliorer la qualité de la vie si elle s’accompagne de mesures sociales et environnementales, et l’effort d’amélioration de la règlementation, qui favorise l’application conséquente des politiques, tous domaines confondus, en exigeant une évaluation systématique des incidences économiques, sociales et environnementales des mesures envisagées.
Il faut intensifier considérablement les mesures concrètes visant à inverser les tendances néfastes au développement durable. Le rapport confirme que l’Union doit continuer à se concentrer sur les sept défis recensés en juin 2006, tout en accordant une priorité particulière au changement climatique et à l’énergie propre. Seule une action plus déterminée peut rapprocher l’Union des objectifs fixés dans la stratégie. Dans le rapport, l’UE et les États membres sont exhortés à se concentrer sur l’application effective des politiques qui produiront des résultats tangibles et mesurables sur le terrain. L’évaluation repose sur le rapport de suivi d’Eurostat relatif aux indicateurs de développement durable en 2007, sur les rapports de situation des vingt-sept États membres concernant l’application de la stratégie en faveur du développement durable et sur une étude réalisée par des experts indépendants.
La Communication est accompagnée d’un document de travail des services de la Commission qui expose les détails techniques de l’évaluation. Le rapport permettra au Conseil européen de décembre prochain d’analyser les progrès accomplis, de réexaminer les priorités fixées et de déterminer de nouvelles orientations.