Le 13 octobre dernier, CAP 21 exprimait de sérieuses craintes sur les contreparties négociées par la FNSEA pour la future loi sur les OGM. Ces craintes trouvent leur réalité au travers de récentes décisions :
- En second lieu, le projet de loi sur les OGM consacre la coexistence des cultures OGM, conventionnelles et bio alors que celle-ci s'avère impossible en raison des risques de dissémination et n'engage pas la responsabilité des producteurs/détenteurs de semences sur les préjudices environnementaux et sanitaires d'une pollution génétique. L'information du public reste par ailleurs insuffisante ainsi que l'expertise préalable à la mise sur le marché pour le volet santé. CAP 21 propose que le projet de loi instaure une assurance obligatoire pour les détenteurs de brevets, producteurs de semences et les agriculteurs, rende obligatoire les études sur la santé et l'environnement préalablement à la mise sur le marché, renforce l'information du public notamment par la publication intégrale des débats de la future Haute Autorité (publication des procès verbaux des réunions et des avis contradictoires).
Pour Eric Delhaye, porte-parole de CAP 21, « il faut bien constater qu'il est difficile de passer du discours aux actes et que les coups de butoirs successifs des lobbies risquent de réduire à néant les espoirs nés du Grenelle de l'Environnement.. «
La suspension de la participation de l'Alliance pour la Planète aux travaux du Grenelle en raison du manque de concertation de ces dernières semaines ne peut que renforcer l' inquiétude des écologistes.
CAP 21, parti fondateur du Mouvement Démocrate restera vigilant et mobilisé sur ce dossier et soutiendra l'instauration d'un moratoire sur les cultures et essais de plein champ tant que les conditions d'expertise et de responsabilité des producteurs n'offriront pas les garanties nécessaires pour les citoyens.
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