En première ligne, l'Allemagne. La Commission dira mercredi comment elle entend répartir la réduction des émissions entre les Vingt-sept pour atteindre l'objectif des moins 20% d'ici 2020. D'ores et déjà, on sait que les anciens pays d'Europe, les plus riches, seront priés de faire plus que les autres. Les certificats de pollution deviendraient aussi systématiquement payants.
"Dans un pays aussi riche que l'Allemagne, il ne peut y avoir de pénurie d'énergie et de combustibles. Ceci doit aussi être le but de notre politique énergétique et climatique."
Sur les énergies renouvelables, Bruxelles entend là encore demander un effort supplémentaire aux anciens. Ce contre quoi s'élèvent des pays comme la Suède, championne européenne en la matière. Mais le président de la Commission invoque le principe de la solidarité :
"Nous savions depuis le début que transformer l'Europe en une économie faiblement carbonée ne serait pas une tâche aisée, mais c'est le moment d'être sérieux, responsables et cohérents envers nos engagements."
Quant aux exigences sur les émissions des voitures neuves, elles n'échappent pas à la polémique. L'Allemagne, pays des grosses cylindrées, s'inquiète de l'objectif européen : 130 grammes de CO2 par kilomètre parcouru d'ici 2012