Leclerc a déjà tiré un premier bilan de l’initiative du centre E. Leclerc d’Aranjuez (Espagne). L’installation est constituée de 336 modules photovoltaïques de 300 Wp chacun, répartis sur les 3 600 m² de toiture qui se prêtait à l’équipement. L’énergie produite est revendue au réseau de distribution conventionnel (Union Fenosa). Elle sert à alimenter des logements et des sites industriels à proximité. Aujourd'hui en édifiant des panneaux solaires au-dessus du parking d'un hypermarché près de Montpellier, Leclerc va devenir producteur d'électricité en France.
Après la suppression des sacs plastiques, le lancement des biocarburants (la filière bioéthanol) et les contrats de progrès noués avec les industriels pour diminuer les suremballages et les émissions de CO², les adhérents de mon groupement lancent le chantier du solaire. Plusieurs expériences sont en cours.
Pas toujours facile pour un chef d’entreprise qui veut bien faire, mais n’est pas expert de ces questions, d’obtenir une collaboration productive avec tous les intervenants : scientifiques, industriels, services administratifs, etc. Mais on peut déjà tirer un premier bilan de l’initiative du centre E. Leclerc d’Aranjuez (Espagne).
L’installation est constituée de 336 modules photovoltaïques de 300 Wp chacun, répartis sur les 3 600 m² de toiture qui se prêtait à l’équipement.
Ces modules absorbent l’énergie solaire et la transforment en courant électrique.
L’énergie produite est revendue au réseau de distribution conventionnel (Union Fenosa). Elle sert à alimenter des logements et des sites industriels à proximité.
En Espagne, deux facteurs contribuent au développement de l’énergie photovoltaïque : le taux d’ensoleillement et une réglementation très « pushy ». La législation impose en effet que tout nouveau projet collectif fasse obligatoirement appel à l’énergie solaire pour la production d’eau chaude sanitaire (au moins à 60 %). Philippe Gruau, notre adhérent à Aranjuez, a proposé aux opérateurs de développer ce concept en créant ainsi une véritable petite centrale de production électrique (puissance de 100 800 Wp).
L’initiative fait tache d’huile. Son coût est maîtrisable : 560 000 euros, bénéficiant d’aides de l’Etat et de la région. Elle ne défigure en rien l’architecture du centre commercial (tout neuf, très beau, non loin d’un site classé). Le centre E. Leclerc de Montpellier vient de déposer, dans le cadre des initiatives « Grenelle Environnement », un projet de couverture totale de son parking. Nous reviendrons sur ce sujet.
Comme sur ce blog interviennent souvent quelques très bons experts sur les questions de l’environnement, j’aimerais avoir des avis critiques ou encourageants sur les possibilités d’équipements de ce type en France. N’hésitez pas…