Près de 500 scientifiques et chercheurs sont réunis à Addis-Abeba, en Éthiopie, du 3 au 7 mars, pour la conférence internationale `La Science et l'Afrique´ qui vise à promouvoir la science et la recherche pour le développement.
« L'Afrique est la seule région qui n'exploite pas encore pleinement le potentiel immense de la science et la technologie comme moteurs de croissance et de développement » a déploré hier devant les participants Abdoulie Janneh, Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique (CEA), selon un communiqué publié aujourd'hui à Addis-Abeba.
Alors que les pays africains consacrent chaque année moins d'1% de leur produit intérieur brut (PIB) à la recherche pour le développement, les appels en faveur des investissements se sont multipliés.
Mais au-delà du financement, les participants ont souligné la nécessité d'identifier les besoins en matière de capacités, et les bienfaits qu'apporterait une plus grande interaction entre les scientifiques africains et ceux des pays industrialisés.
Parallèlement aux sessions plénières, la conférence est organisée en sessions sur des thèmes spécifiques comme l'innovation scientifique et technologique ; les politiques scientifiques et technologiques ; les droits de propriété intellectuelle, brevets et transferts de technologies en Afrique et les programmes internationaux à l'appui de la science, de la technologie et de l'innovation en Afrique.
Des ateliers et des sessions portes-ouvertes sont également prévus pour favoriser le partage informel du savoir et les échanges d'idées et de bonnes pratiques.
La conférence a été organisée par la CEA en collaboration avec l'Union africaine.