Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme se félicite de l'annonce, par le gouvernement japonais, d'une prochaine contribution de 184 millions de dollars.
« Le soutien continu du gouvernement japonais au Fonds mondial démontre la motivation du pays à contribuer à endiguer l'expansion du VIH/SIDA, de la tuberculose et du paludisme », a affirmé Michel Kazatchkine, le Directeur exécutif, dans un communiqué publié aujourd'hui à Genève.
Avec ce nouvel apport, la contribution totale du Japon depuis la création du Fonds en 2002 s'élève à 846 millions de dollars.
Le Fonds mondial, dont la création a été souhaitée par les pays du G8 réunis en 2000 à Okinawa, finance la lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme, trois maladies qui, chaque année, sont responsables de la mort de plus de six millions de personnes.
Jusqu'à maintenant, les programmes soutenus par le Fonds ont permis d'éviter le décès de plus de deux millions de personnes. Environ 1,4 millions de personnes ont bénéficié de traitements contre le VIH/SIDA, 3,3 millions ont reçu un traitement antituberculeux et 46 millions de moustiquaires imprégnées d'insecticide ont été distribuées pour prévenir le paludisme.
D'après les estimations de l'agence, les besoins financiers pour la période 2008-2010 s'élèvent entre 12 milliards et 18 milliards de dollars.
Lors de la première conférence des donateurs pour cette période à Berlin en septembre dernier, les sommes engagées atteignaient 9,7 milliards de dollars.