Florissante à la fin du XIXe siècle, la production française de truffe est menacée en raison du réchauffement du climat. La France n'est pas la seule touchée, l'Italie et l'Espagne le sont aussi.
Aujourd'hui ces trois pays, principaux producteurs mondiaux, ne récoltent plus qu'une centaine de tonnes par an alors qu’en 1868, 1 600 tonnes avaient été ramassées rien que pour la France. En attendant, avec un marché mondial (USA, Japon, Europe) dont la demande progresse, les prix au détail s'envolent.
Mais qu’est ce que la truffe ? Il s’agit d’un champignon , qui se développe dans le sol à une profondeur de 1 à 15 cm au pied d'arbres dit « truffiers » : les chênes bien sûr mais aussi le charme, le pin ou le noisetier. Comme le « fruit » se développe entre mai et février, il subit aussi bien les sécheresses estivales que les gels hivernaux. Alors comment faire face au réchauffement climatique ?
La France compte trois grandes zones de production de truffes : la truffe noire du sud-ouest (Périgord, Lot, Charente) et du sud-est (Drôme, Vaucluse, Alpes-de-Haute-Provence) et la truffe grise du nord-est ( Bourgogne, Lorraine). Le réchauffement aura un impact sur la production qui se déplacera plus au nord vers le Poitou-Charentes, la Bourgogne, la Lorraine et plus en altitude", estime Jean-Marc Olivier, directeur de recherches à l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique).
Mais qu’est ce que la truffe ? Il s’agit d’un champignon , qui se développe dans le sol à une profondeur de 1 à 15 cm au pied d'arbres dit « truffiers » : les chênes bien sûr mais aussi le charme, le pin ou le noisetier. Comme le « fruit » se développe entre mai et février, il subit aussi bien les sécheresses estivales que les gels hivernaux. Alors comment faire face au réchauffement climatique ?
La France compte trois grandes zones de production de truffes : la truffe noire du sud-ouest (Périgord, Lot, Charente) et du sud-est (Drôme, Vaucluse, Alpes-de-Haute-Provence) et la truffe grise du nord-est ( Bourgogne, Lorraine). Le réchauffement aura un impact sur la production qui se déplacera plus au nord vers le Poitou-Charentes, la Bourgogne, la Lorraine et plus en altitude", estime Jean-Marc Olivier, directeur de recherches à l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique).
Jean-Charles Savignac, président de la Fédération française des trufficulteurs, rapporte dans le journal Le Point, que "dans certains coins du Sud-Est, d'où sont extraites 80 % des truffes noires, les gisements se tarissent. Malgré des prix qui flirtent avec les 700 ou 900 euros le kilo, le double d'il y a cinq ans, la plupart des chasseurs de truffes ont jeté l'éponge et laissé le champ libre aux sangliers."
Autre effet du réchauffement climatique, la concurrence de nouvelles espèces, comme la truffe du désert, originaire du Maroc, qui pousse déjà dans les Alpilles. Mais les idées se multiplient pour lutter contre les effets du réchauffement climatique : irrigation, paillage, nouvelles essences d’arbres truffiers, refroidissement du sol, taille des arbres pour qu’ils s’élargissent et procurent plus d’ombre...
Encore une espèce menacée, mais pour laquelle des moyens sont mis en œuvre, comme quoi quand l’homme veut…
Autre effet du réchauffement climatique, la concurrence de nouvelles espèces, comme la truffe du désert, originaire du Maroc, qui pousse déjà dans les Alpilles. Mais les idées se multiplient pour lutter contre les effets du réchauffement climatique : irrigation, paillage, nouvelles essences d’arbres truffiers, refroidissement du sol, taille des arbres pour qu’ils s’élargissent et procurent plus d’ombre...
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