Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) vient de lancer un programme de deux ans destiné à résoudre la situation de plus de 200.000 Burundais réfugiés en Tanzanie depuis qu'ils ont fui leur pays en 1972.
« C'est le moment de faire un choix pour l'avenir. Ceux qui veulent rentrer au Burundi pour y participer à la reconstruction pourront le faire avec notre soutien. Ceux qui sont concernées par cette opération habitent à Katumba, Ulynkuku et Mishamo, les « anciens sites » qui abritent les Burundais qui ont fui en tanzanie en 1972 pour échapper aux combats dans leur pays », a expliqué António Guterres, le Haut Commissaire aux réfugiés, selon un communiqué publié aujourd'hui à Dar-es-Salam.
António Guterres était en visite dans le pays ou il a pu rencontrer, lundi dernier, le président Jakaya Kikwete, qui a renouvelé l'engagement de son gouvernement pour trouver une solution durable pour les réfugiés, soit par rapatriement volontaire, soit par l'intégration locale.
Cette opération, qui devrait durer deux ans, est l'une des plus importants pour le HCR en Afrique. L'agence prévoit en effet d'aider plus de 46.000 réfugiés à rentrer dans leur pays, et environ 172.000 autres à s'intégrer dans le pays d'accueil.
Lundi, António Guterres a souligné que le programme dépendrait largement du soutien des donateurs, à qui le HCR a demandé 34 millions de dollars pour le financer. Jusqu'à maintenant, presque 9 millions ont été recueillis.