A l'occasion de la Journée mondiale de l'eau, l'ONU rappelle qu'environ 2,6 milliards de personnes dans le monde n'ont pas accès à des installations sanitaires dignes de ce nom. Selon une étude de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) publiée à l'occasion de cette Journée mondiale de l'eau, près de 62% des Africains, notamment, sont privés d'accès à des installations sanitaires dignes de ce nom, qui évitent le contact avec les excréments (voir dépêche).
« Toutes les vingt secondes, un enfant meurt en raison de conditions sanitaires catastrophiques, qui pourraient être facilement améliorées », a déclaré le Secrétaire général de l'ONU dans un message publié à l'occasion de la célébration, le 22 mars, de la Journée mondiale de l'eau.
Alors que l'année 2008 a été déclarée Année internationale de l'assainissement, Ban Ki-moon a appelé la communauté internationale, en particulier les gouvernements, à investir davantage dans les pays qui en ont le plus besoin.
La Banque mondiale estime que près d'1,7 millions de décès sont imputables, chaque année, à la consommation d'eau non potable et à un manque d'assainissement et d'hygiène. Le programme WSP, un partenariat multidonateurs de la Banque, a contribué au cours des 30 dernières années à améliorer les services d'assainissement.
« En 14 ans seulement, plus d'un milliard de personnes ont gagné accès à des services d'assainissement. Cependant, en raison de la croissance de la population, le taux de fourniture de services d'assainissement doit être doublé pour atteindre l'objectif de développement pour le Millénaire (OMD), qui est de faire diminuer de moitié d'ici 2015 le nombre de personnes n'ayant pas accès à des services d'assainissement sanitaire », indique un communiqué publié jeudi.
L'assainissement est un aspect négligé du développement dans les pays où les dépenses sont limitées, regrette l'agence, qui souligne ses conséquences considérables sur l'économie, notamment sur la productivité, l'éducation et la pollution.
Selon une étude de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) publiée à l'occasion de cette Journée mondiale de l'eau, près de 62% des Africains, notamment, sont privés d'accès à des installations sanitaires dignes de ce nom, qui évitent le contact avec les excréments (voir dépêche du 20.03.2008).