À l’occasion de la Semaine du Développement Durable, PricewaterhouseCoopers publie une étude sur les points de vue et priorités des cadres supérieurs et dirigeants de l’industrie IT en matière de développement durable et de nouvel environnement écologique.
Il s’agit du cinquième volume d’une série de six études menée par PricewaterhouseCoopers avec The Economist Intelligence Unit, problématiques du secteur des technologies.
Cette enquête révèle une prise de conscience croissante des entreprises de ce secteur, qui sont aujourd’hui majoritaires à déployer des politiques environnementales. Économies d’énergie, forte demande clients, réglementation, potentiel d’innovation et levier d’image sont les facteurs-clés de cette démarche « verte ».
Le développement durable : un enjeu économique de premier ordre pour le secteur IT
S’ils ne considèrent pas le secteur IT comme plus polluant qu’un autre, 61% des dirigeants estiment toutefois qu’il est « très important » ou « important » que leur entreprise s’engage à réduire son impact environnemental par des politiques et des stratégies ad hoc.
Au-delà de la dimension sociétale et éthique liée à la préservation de l’environnement, les motivations sont d’ordre économique. En effet, l’attente du marché et des clients en matière de produits technologiques « verts » ne cesse de croître : 54% des consommateurs finaux, 48% des entreprises et 57% du secteur public font part d’une demande forte ou très forte de produits écologiquement responsables. D’ici deux ans, les dirigeants du secteur prévoient même une forte hausse de cette demande (72% du grand public, 75% des entreprises et 76% des acteurs publics).
S’il s’agit donc de répondre à une demande prégnante de leurs clients, les entreprises technologiques citent également les économies d’énergie (à 60%) et le cadre légal et réglementaire (à 51%) comme les moteurs de leur engagement.
« Pendant longtemps, le secteur IT a été peu ou pas regardé en matière de développement durable, au profit d’industries plus matures, précise Sylvain Lambert, associé responsable au sein du département développement durable, PricewaterhouseCoopers.
La montée en puissance mondiale de l’écologie a incité les entreprises du secteur à s’interroger sur les impacts de leurs produits, et à investir dans des mesures concrètes. Mais au-delà d’une prise de conscience morale, cette étude révèle aussi les enjeux actuels de ces industriels, et notamment la problématique de l’économie énergétique, crucial pour ce secteur ».
Plusieurs observations sont corrélées à cet engagement écologique croissant :
- Un phénomène qui impacte l’ensemble de la chaîne de valeur de l’entreprise
La mise en œuvre d’une politique écologique touche et affecte concrètement tous les tenants et aboutissants de l’entreprise. De la Recherche & Développement, aux chaînes d’approvisionnement, en passant par le marketing, les Ressources Humaines, ou les relations fournisseurs, distributeurs et clients, la production verte implique l’ensemble des fonctions de l’entreprise.
- Une démarche raisonnée et proactive pour anticiper les législations et valoriser l’engagement de l’entreprise
Le secteur IT est aujourd’hui soumis à de nombreux règlements et directives, notamment dans l’Union Européenne : normes REACH, WEEE, ou Energy Star. Néanmoins, l’étude révèle une tendance à l’anticipation de ce cadre réglementaire par les entreprises elles-mêmes. Ainsi, la part de sociétés développant leurs propres politiques de contrôle et d’auto-évaluation devrait passer de 20% aujourd’hui à 48% à l’horizon 2010. Si elles permettent de mieux armer les entreprises dans le cadre de futures législations, ces initiatives visent aussi à la promotion de leur image verte, tant auprès de leurs actionnaires que de leurs clients.
- Une implication plus forte des fabricants de hardware
60% des entreprises de matériels IT développent des services et produits « verts », contre seulement 33% des éditeurs de logiciels ou développeurs de contenu.
« Les fabricants sont naturellement plus attentifs, en raison de la réalité physique de leurs produits : matériaux, emballage, consommation d’énergie. Ils sont confrontés à un cycle de vie de plus en plus court de ces produits, et par conséquent, à des problématiques croissantes en matière de recyclage et traitement des déchets, poursuit Sylvain Lambert.
Au-delà de la production en tant que telle de ces produits, la question écologique est fortement liée à leur usage et durée de vie. Elle dépasse donc le strict cadre de l’industriel, et implique les distributeurs, les pouvoirs publics mais aussi les consommateurs.
Une démarche environnementale efficace passe non seulement par une production plus propre, mais aussi par une information plus claire et concrète sur les enjeux écologiques et, donc, par une utilisation plus responsable de ces produits ».
L’étude « Going Green : sustainable growth strategies » est téléchargeable sur le site
À propos de l’étude
« Going Green » constitue le cinquième volume de la série d’études dédiées aux enjeux du secteur technologique. Menée par PricewaterhouseCoopers en collaboration avec The Economist Intelligence Unit, cette étude est basée sur des interviews de 148 cadres dirigeants et supérieurs, conduite en Asie (28%), Europe (31%), Amérique du Nord (35%), Moyen-Orient et Afrique (5%) et Amérique Latine (1%).
Elles ont été complétées par une vingtaine d’entretiens plus approfondis. Cette enquête a été conduite en fin d’année 2007.
A propos de PricewaterhouseCoopers
PricewaterhouseCoopers (www.pwc.fr) développe des missions d’audit et de conseil pour des entreprises de toutes tailles, publiques et privées, privilégiant des approches sectorielles et assurant confiance et valeur ajoutée pour ses clients et l’ensemble des parties prenantes. Plus de 146 000 personnes travaillent en réseau dans 150 pays, partageant points de vue, expériences et solutions pour proposer des perspectives innovantes et des conseils adaptés à chaque problématique. Le pôle conseil de PricewaterhouseCoopers, l 'Advisory propose une offre complète de compétences qui lui permet d’aider les entreprises et organisations à devenir durablement plus performantes en travaillant avec elles sur 4 leviers clés, tout en gérant risques et crises éventuelles : la gestion de leurs opérations de croissance, l’amélioration de leur organisation, la maîtrise de leurs coûts, la gestion et le management des hommes. La diversité des profils associée à la qualité des expériences de ses 750 professionnels en France, 8 700 en Europe et 22 500 dans le monde constitue sa principale force. PricewaterhouseCoopers travaille, en France avec Landwell, cabinet d’avocats correspondant.