Plusieurs organisations internationales appellent à une aide d'urgence. Chaque jour, la faim tue déjà 25 000 personnes. Hier, à Londres, le Premier ministre britannique, Gordon Brown, a organisé un sommet sur les prix alimentaires. Avec pour objectif de jeter les bases d'un plan d'action international. Il devrait être présenté lors de la rencontre des chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne, en juin, et aux membres du G8 en juillet.
Plusieurs organisations internationales,
conscientes de la crise alimentaire, appellent à une aide d'urgence. Chaque
jour, la faim tue déjà 25 000 personnes.
« Un tsunami silencieux. » C'est la formule choc utilisée, hier, par Josette
Sheeran. La directrice du Programme alimentaire mondial (Pam) avertit que la
hausse du prix des produits alimentaires constitue le plus gros défi de son
histoire.
Des dizaines de millions de personnes
supplémentaires sont menacées de famine. L'urgence est telle que la communauté
internationale doit fournir, estime le Pam, une réponse de la même ampleur que
celle apportée après le raz-de-marée géant de 2004.
Les organisations internationales commencent
à prendre la mesure de la catastrophe qui s'annonce. Et multiplient les
réunions. Hier, à Londres, le Premier ministre britannique, Gordon Brown, a
organisé un sommet sur les prix alimentaires. Avec pour objectif de jeter les
bases d'un plan d'action international. Il devrait être présenté lors de la
rencontre des chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne, en juin,
et aux membres du G8 en juillet.
Le Pam, présent au sommet de Londres, a
confirmé les conclusions de la
Banque
Lundi, à Accra, au Ghana, le secrétaire
général de l'Onu, Ban Ki-moon, tirait la sonnette d'alarme : « De
nombreux pays décrochent. L'Afrique subsaharienne est en danger, pas un seul
pays de la région n'est en ligne avec les objectifs de développement du
Millénaire pour 2015. »
« Insécurité alimentaire »
Quelques jours plus tôt, la Banque
En réponse directe, le ministère
britannique du Développement international a annoncé, hier, une aide de 37
millions d'euros. Il a également confirmé le déblocage de 502 millions d'euros
sur cinq ans pour l'agriculture locale des pays pauvres.
De même, la France la
Commission
Autant d'aides indispensables pour colmater
les brèches, mais qui ne règlent pas, loin s'en faut, « l'insécurité
alimentaire » grandissante.