Le Secrétaire général a déclaré observer la montée du prix de la nourriture avec une profonde préoccupation, appelant à la prise de mesures, immédiatement, pour assurer la sécurité alimentaire au niveau mondial. Il a rappelé que le Programme alimentaire mondial (PAM) avait besoin de 500 millions de dollars supplémentaires pour nourrir 73 millions de personnes. A long terme il faut accroître la production. Selon le président de la Banque mondiale Robert Zoellick, « il n'y a pas de raison pour que l'Afrique ne connaisse pas une « révolution verte » du genre de celle qui a transformé l'Asie du Sud-Est ces dernières décennies ».
« Les causes des pénuries sont nombreuses et ne peuvent être seulement décrites comme un équilibre entre les biocarburants et l'agriculture, même s'il s'agit effectivement d'un des facteurs », souligne le Secrétaire général dans un message transmis par sa porte-parole.
« Le prix élevé du pétrole ont accru les coûts de production et de transport. La production alimentaire mondiale a été affectée cette année par des sécheresses et d'autres catastrophes naturelles. La croissance économique a augmenté la consommation, surtout en Asie ».
Les premières mesures à prendre consistent à répondre aux besoins humanitaires, a dit Ban Ki-moon. Pour nourrir 73 millions de personnes dans le besoin il faudra 500 millions de dollars supplémentaires.
« A long terme il faut accroître la production ».
Selon le président de la Banque mondiale Robert Zoellick, « il n'y a pas de raison pour que l'Afrique ne connaisse pas une « révolution verte » du genre de celle qui a transformé l'Asie du Sud-Est ces dernières décennies ».
Le message souligne que l'accroissement de l'efficacité des marchés peut avoir un effet considérable, puisque selon le PAM, un tiers des pénuries est lié à des goulets d'étranglement dans le système de distribution local.