La rapide recrudescence de la violence au Burundi démontre de façon alarmante l'extrême fragilité de la situation sécuritaire et politique dans le pays, signale le Secrétaire général dans son dernier rapport sur ce pays.M. Ban Ki-moon y averti qu'à moins de remettre l'Accord général de cessez-le-feu sur pied, cette nouvelle flambée de violence risque de défaire tous les acquis des derniers mois.
Le rapport fait également état de préoccupations au sujet d'actes de violation des droits de l'homme perpétrés aussi bien par le gouvernement que par les forces rebelles, ainsi que du non respect de l'accord-cadre pour les consultations nationales sur les mécanismes de justice transitionnels. Le Secrétaire général relève également que l'engagement de la Commission de consolidation de la paix fourni un appui précieux pour promouvoir la stabilité et empêcher le Burundi de sombrer de nouveau dans la violence généralisée.