Chasse à la pollution dans les pressings
Accusés d'être trop polluants, les pressings vont devoir évoluer. Leur priorité : limiter les émanations de solvants avant de développer de nouvelles techniques. Le nettoyage à sec va devoir virer au vert, ainsi en a décidé le ministère de l'Environnement. Des contrôles menés fin 2008 auprès de 275 sites ont ainsi montré que moins d'un tiers d'entre eux respectait parfaitement la législation, tandis qu'un autre tiers était gravement en infraction. Pourtant les pressings emploient quotidiennement des produits dangereux et polluants. Conseils et explications pour un usage aussi écolo que possible du pressing. Utilisé comme détachant par plus de 95 % des pressings français, le perchloréthylène, ou «perchlo», est toxique pour le système nerveux et les reins en cas d'inhalation trop importante. Ses rejets sont nuisibles pour l'environnement et, pour couronner le tout, il est classé cancérigène «probable». Pourtant, en l'absence de preuves scientifiques suffisantes de ses effets cancérigènes, son remplacement n'est pas obligatoire. Résultat : les 5 000 pressings du pays continuent d'en dégager près de 8200 tonnes par an.