La Communauté d’agglomération du Grand Besançon vient d’inaugurer une plateforme de stockage et de séchage du bois pour alimenter ses 9 chaufferies bois collectives. D'autres projets de chaufferies (environ 19) sont prévus à court ou moyen terme. Ces chaufferies ont une consommation globale d’environ 21 000 T de combustible. Les plaquettes forestières représentent 80 % de l’alimentation des chaufferies actuelles et proviennent à 36 % du territoire du Grand Besançon, à 39 % du Doubs (hors Grand Besançon) et à 25 % des alentours du Doubs. Avec plus de 16 000 hectares de forêts (dont 12 000 de forêts publiques), le Grand Besançon dispose d’une ressource en bois importante. Cette surface représente 39 % du territoire.L’utilisation du bois comme énergie de chauffage (logements, bâtiments municipaux) à Besançon présente de nombreux intérêts : l'utilisation d’énergies renouvelables, la valorisation le bois des forêts locales, le développement d’une économie locale et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Par exemple la chaufferie bois de Planoise (photo ci-dessous) couvre 18 % des besoins de chaleur du quartier de Planoise, évite le rejet de 10 000 tonnes de CO2 par an et permet de substituer près de 3 300 tonnes de fioul lourd. En 25 ans, la capitale comtoise a déjà réduit de 40 % sa consommation énergétique grâce à de multiples innovations dans la gestion de son parc auto et des bâtiments communaux, de l’éclairage public et du traitement de l’eau. Le chauffage solaire de la piscine d’été dès 1980, la valorisation du biogaz en 1985, l'installation géothermique en 1992, des véhicules de chantiers équipés de cellules photovoltaïques la même année : aucune piste n’a été négligée.
Un réseau d’échanges d’expériences baptisé Energie-Cités est également né à Besançon ; il rassemble aujourd’hui près de 200 villes européennes.
Un réseau d’échanges d’expériences baptisé Energie-Cités est également né à Besançon ; il rassemble aujourd’hui près de 200 villes européennes.