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Selon une étude réalisée par des chercheurs américains de l’Université du Wisconsin, l’augmentation du nombre de cas de paludisme constaté au Pérou dans les années 90 serait liée à la destruction de la forêt amazonienne. En 1997, près d’un tiers des habitants de la région amazonienne du Pérou étaient infectés par le parasite du paludisme transmis par la piqûre de certaines espèces de moustiques. En 2006, une étude avait montré que les moustiques adultes Anopheles darlingui, vecteurs du paludisme dans cette région, abondaient dans les zones déforestées. Les chercheurs ont constaté qu’il y avait davantage de larves d’anophèles dans les endroits où la forêt avait été détruite que dans les zones moins touchées et que dans la forêt intacte. Pour eux, la destruction de la forêt facilite la progression du paludisme via des mécanismes écologiques qui restent encore à éclaircir, et la lutte contre cette maladie passe aussi par une meilleure gestion de l’environnement. |